Citations sur Anthologie de la poésie chinoise (129)
Face à la neige
Du Fu
Après la bataille, de nombreux nouveaux fantômes pleurent,
Le vieil homme solitaire s'inquiète et pleure.
Les nuages en lambeaux sont bas au milieu du crépuscule, la
neige danse rapidement dans le vent tourbillonnant.
La louche est jetée de côté, la tasse n'est pas verte,
le poêle a toujours l'air d'un rouge ardent.
Dans de nombreux endroits, les communications sont interrompues,
je m'assois, mais je ne peux pas lire mes livres de chagrin.
Fleur de pêche au Temple Dalin
Bai Juyi
Partout dans le monde en juin, les pétales sont tous tombés,
mais la fleur de pêche du temple de la montagne vient de commencer à fleurir.
Je regrettais tellement que le printemps soit parti sans laisser de trace,
je ne savais pas qu'il avait seulement bougé ici.
L'herbe
Bai Juyi
L'herbe s'étend à travers la plaine,
Chaque année, elle meurt, puis fleurit à nouveau.
Il est brûlé mais pas détruit par les incendies des Prairies.
Lorsque les vents du printemps soufflent, il le ramène à la vie.
Au loin, son parfum envahit l'ancienne route,
son vert émeraude envahit la ville en ruine.
Encore une fois, je vois mon noble ami partir,
je trouve que je suis remplit de sentiments de séparation.
L'ascension du pavillon
Soleil qui s’adosse aux monts,
fleuve qui se jette à la mer.
Pour embrasser l’horizon,
il reste encore un étage !
(Wang Zhihuan)
Retour au pays
Parti jeune, revenu vieux
Même accent, mais cheveux gris
L’enfant approche, il ne sait qui il est
Souriant, il interroge ses origines
(He Zhizhang)
L'ascension du pavillon
Soleil qui s’adosse aux monts,
fleuve qui se jette à la mer.
Pour embrasser l’horizon,
il reste encore un étage !
(Wang Zhihuan)
Seul à boire sous la lune
Pichet de vin posé parmi les fleurs...
Seul à boire, sans ami sans parent,
je lève ma coupe
et sers le clair de lune.
Mon ombre en plus,
nous voilà déjà trois !
(Li Bai)
Wang Wei (699-761), dynastie Tang
Le pavillon de Bambou (竹里馆)
独坐幽篁里, Assis seul en un bosquet retiré
弹琴复长啸。 Je joue du luth et l'accompagne de longs sifflements.
深林人不知, Dans la forêt profonde, nul ne sait que je suis là,
明月来相照。 et la lune brillante vient me complaire de son éclat.
Li Bai (701-762), Dynastie Tang
Nuitée entre amis (友人会宿)
涤荡千古愁, Pour noyer mille vieilles tristesses,
留连百壶饮。 attardons nous à boire des centaines de pichets.
良宵宜清谈, La belle nuit est propice aux causeries pures,
皓月未能寝。 et la lune est si claire qu'on ne peut dormir.
醉来卧空山, L'ivresse venue, nous irons coucher dans la montagne vide,
天地即衾枕。 et le ciel sera notre couverture,et la terre notre oreiller.
Une jolie fille
Cette beauté capable de vous consumer
A le plus grand renom dans le monde galant.
Le jaune sur son front imite la lune,
Ses étoiles dorées sont finement taillées
Poudre plus éclatante qu’un miroir de jade,
Chemise aussi diaphane qu’aile de cigale,
Attitude savante et expressions changeantes,
Une voix des plus suaves qui chante à ravir,
Son visage empourpré, déjà à moitié ivre,
Se cache en souriant au paravent fragrant.
Xiao Gang Empereur 509-551