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Critique de Altervorace
Comme souvent, je profite d'une opération Masse Critique sur Babelio pour explorer des genres inexplorés… Avant d'aborder l'ouvrage qui nous intéresse aujourd'hui, ami-lecteur, laisse-moi te parler un peu de moi – et oui j'adore tourner autours de mon nombril malgré les vertiges...-. J'aime l'art. Vraiment. Mais pas au point de m'y connaître sérieusement – loin de là -. Plus jeune, j'ai passé du temps dans les musées et j'en garde un émerveillement presque intact… Je me souviens, gamine, des ces après-midi à explorer le Musée des Beaux-Arts de Lyon . Bien entendu nous finissions chaque visite par une escale à la boutique du musée. Bien entendu, tout était toujours trop cher pour mon maigre pécule… Déjà à l'époque j'avais un amour quasi obsessionnel pour les livres. du coup, je me retrouvais à feuilleter les catalogues d'exposition, hystérique devant la qualité de l'impression sur ce beau papier glacé…
Voilà comment, en repérant un de ces fameux catalogues d'exposition lors de la dernière opération Masse critique, je n'ai pas pu m'empêcher de me ruer dessus. Presque sans jeter un oeil sur la quatrième de couverture du bouquin en question...
Commençons donc par l'élément qui me fascinait tant enfant : la qualité d'édition. Comme on pouvait s'y attendre, après tout l'ouvrage est le fruit d'une collaboration entre le Seuil et les éditions du Musée du Louvre, Venus d'ailleurs est sublime. La qualité des photographie permet de vraiment profiter de chacune des oeuvres qui y figure et le papier est luxueux. Je ne vais même pas essayer de te cacher que je me suis retrouvée, plusieurs fois pendant ma lecture, à sniffer le coeur du bouquin… Tout cela, le papier glacé, les belles photos, se conformait parfaitement à ce qui me faisait tant envie gamine. Puis, après cette ivresse de l'objet, pour la première fois, je me suis plongée dans la lecture, au sens strict du terme, d'un catalogue d'exposition… Alors, AlterVorace, Venus d'ailleurs, a-t-il répondu à mes attentes impatientes ?
Venus d'ailleurs est donc un catalogue d'exposition, de celle qui se tient à la Petite Galerie depuis septembre 2021 et qui durera jusqu'en juillet 2022… Exposition que je n'aurais la possibilité de visiter qu'à travers son catalogue. Puis-je être franche ami-lecteur ? Bon, ce n'est pas une vraie question hein, j'essaie toujours de l'être quand je monologue sur mes lectures… J'en ressors mitigée... J'ai appris des choses, beaucoup, j'ai admiré certaines oeuvres, vraiment. Et je me suis ennuyée. Souvent… Alors je n'ai rien contre le fait de me cultiver, bien au contraire, mais je crois que j'avais une idée faussée de ce que devait être un catalogue d'exposition. Je pensais, naïvement, qu'il devait permettre aux gens d'accéder à l'art. Aux gens comme vous et moi. Ni spécialistes ni puits de science… Or Venus d'ailleurs demande plus qu'une solide culture générale et l'ouvrage ne m'a pas suffit à comprendre ce que leurs auteurs racontaient. Tu veux un exemple ? Un article nous présente une Défense historiée venue alors du Royaume du Bénin (le Nigeria). le passage nous explique l'histoire de l'objet et c'est intéressant. Sauf qu'il évoque l'expédition punitive britannique de 1897 et l'épisode du sac du palais de Bénin. Peut-être que je suis inculte, mais sans Wikipédia, j'aurais eu bien du mal à situer ce contexte… Certaines parties du livre m'ont toutefois passionnée. Particulièrement celle titrée « Portraits d'animaux venus de loin »… C'est seulement que j'ai trouvé le tout un peu sec, un peu difficile…
Reste que Venus d'ailleurs est un très beau livre… le genre qu'on apprécie de feuilleter même des années après l'avoir acheté ou reçu. le genre de bouquin à offrir à un passionné d'art - un vrai hein, pas comme moi -. Quant à moi, j'avoue que si j'ai apprécié le voyage, je n'aurais désormais plus aucun regret à l'idée de ne pas pouvoir/vouloir mettre une trentaine d'euros dans un catalogue d'exposition…
Lien : http://altervorace.canalblog..
Voilà comment, en repérant un de ces fameux catalogues d'exposition lors de la dernière opération Masse critique, je n'ai pas pu m'empêcher de me ruer dessus. Presque sans jeter un oeil sur la quatrième de couverture du bouquin en question...
Commençons donc par l'élément qui me fascinait tant enfant : la qualité d'édition. Comme on pouvait s'y attendre, après tout l'ouvrage est le fruit d'une collaboration entre le Seuil et les éditions du Musée du Louvre, Venus d'ailleurs est sublime. La qualité des photographie permet de vraiment profiter de chacune des oeuvres qui y figure et le papier est luxueux. Je ne vais même pas essayer de te cacher que je me suis retrouvée, plusieurs fois pendant ma lecture, à sniffer le coeur du bouquin… Tout cela, le papier glacé, les belles photos, se conformait parfaitement à ce qui me faisait tant envie gamine. Puis, après cette ivresse de l'objet, pour la première fois, je me suis plongée dans la lecture, au sens strict du terme, d'un catalogue d'exposition… Alors, AlterVorace, Venus d'ailleurs, a-t-il répondu à mes attentes impatientes ?
Venus d'ailleurs est donc un catalogue d'exposition, de celle qui se tient à la Petite Galerie depuis septembre 2021 et qui durera jusqu'en juillet 2022… Exposition que je n'aurais la possibilité de visiter qu'à travers son catalogue. Puis-je être franche ami-lecteur ? Bon, ce n'est pas une vraie question hein, j'essaie toujours de l'être quand je monologue sur mes lectures… J'en ressors mitigée... J'ai appris des choses, beaucoup, j'ai admiré certaines oeuvres, vraiment. Et je me suis ennuyée. Souvent… Alors je n'ai rien contre le fait de me cultiver, bien au contraire, mais je crois que j'avais une idée faussée de ce que devait être un catalogue d'exposition. Je pensais, naïvement, qu'il devait permettre aux gens d'accéder à l'art. Aux gens comme vous et moi. Ni spécialistes ni puits de science… Or Venus d'ailleurs demande plus qu'une solide culture générale et l'ouvrage ne m'a pas suffit à comprendre ce que leurs auteurs racontaient. Tu veux un exemple ? Un article nous présente une Défense historiée venue alors du Royaume du Bénin (le Nigeria). le passage nous explique l'histoire de l'objet et c'est intéressant. Sauf qu'il évoque l'expédition punitive britannique de 1897 et l'épisode du sac du palais de Bénin. Peut-être que je suis inculte, mais sans Wikipédia, j'aurais eu bien du mal à situer ce contexte… Certaines parties du livre m'ont toutefois passionnée. Particulièrement celle titrée « Portraits d'animaux venus de loin »… C'est seulement que j'ai trouvé le tout un peu sec, un peu difficile…
Reste que Venus d'ailleurs est un très beau livre… le genre qu'on apprécie de feuilleter même des années après l'avoir acheté ou reçu. le genre de bouquin à offrir à un passionné d'art - un vrai hein, pas comme moi -. Quant à moi, j'avoue que si j'ai apprécié le voyage, je n'aurais désormais plus aucun regret à l'idée de ne pas pouvoir/vouloir mettre une trentaine d'euros dans un catalogue d'exposition…
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