AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 26 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
1 avis
Lu sous forme de recueil de 6 nouvelles de G.R.R Martin, se passant toutes dans le même univers, un futur lointain où l'homme a colonisé différentes planètes depuis longtemps, et croisé nombre d'autres races différentes des humains. Les humains ont, eux, évolués, et il existe des "Talents", des gens qui ont acquis des pouvoirs "psioniques", télépathie, télékinésie, etc.

Pour ma part, et ça se confirme, je préfère G.R.R. Martin le novelliste et "court" romancier que le romancier au long cours du trône de fer. Alors que je n'aime pas l'impression, notamment, qu'il me donne dans cette saga de ne pas savoir où il va, c'est l'exact contraire dans ses nouvelles et ses one-shots.
Le style est percutant, punchy, ultra-moderne, avec des phrases courtes, et là, il sait où il va et il y va direct. Il a une superbe imagination, une bonne maîtrise de la science dans la fiction, mais aussi de la profondeur métaphysique, voire mystique. Bref, je préfère, et de loin !

Sachez toutefois que ce recueil reprend 2 nouvelles (sur 6) déjà présentes dans le poche "Chanson pour Lya" que je m'étais procuré chez mon vendeur d'occasion, mais que je n'avais pas lu encore... Override (Pour une poignée de volutoines) et "Chanson pour Lya", lol. Une autre a été déjà publiée dans le recueil "Au fil du temps" et une autre encore dans "Des astres et des ombres" (que je n'ai pas). Il n'y a donc qu'une seule nouvelle réellement inédite dans ce recueil... L'intérêt en étant sans doute qu'il reprend les nouvelles se situant toutes dans le même univers.

Par nouvelle :

Nightflyers (Titre d'origine : le Volcryn)
C'est très bon jusqu'à quelques pages de la fin. J'avoue avoir été déçue par cette fin, justement. Je ne sais pas si elle sera reprise par la série, mais bon, si c'est une série, elle va pas durer 10 saisons, et ça c'est plutôt bien ! Ce qui est très intéressant, c'est tout ce qu'il se passe dans le vaisseau, et non la chasse au Volcryn, en fait. Cela mélange SF et horreur, c'est même assez gore.
En tous les cas, c'est très très bien écrit et traduit.

Pour une poignée de volutoines : j'ai beaucoup aimé cette nouvelle, c'est vraiment très original ! Je ne veux rien spoiler parce que ça a été une excellente découverte pour moi.

Week-end en zone de guerre : excellente également, là au niveau de la psychologie du personnage principal, puisqu'on a ses réflexions sur ce qu'il pense et fait tout du long. Et c'est tellement bien vu !

Sept fois, sept fois l'homme, jamais ! : Un vers d'un poème De Rudyard Kipling, et heureusement qu'on a la citation du poème au début, parce que lu comme ça, ça ne dit rien. Et pourtant c'est une excellente nouvelle, même si on se demande tout du long où ça va. Une belle leçon où l'être humain, encore destructeur de monde (autre que la terre, en bon colonisateur stupide qui n'apprend rien de ses erreurs), en prend pour son grade, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Ni les feux multicolores... : celle-là est sombre, hard-science et ultra-métaphysique, voire mystique. La désespérance d'un des protagonistes principaux est totale, et tellement bien décrite qu'on se sent oppressé avec lui. Et la fin est... .... .... surprenante et miam !

Chanson pour Lya : Celle-là est également mystique et métaphysique, mais moins sombre, même si elle semble l'être de premier abord. Si on sait que Martin maîtrise parfaitement la psychologie de ses personnages dans Game of Thrones, on n'a aucune idée finalement de ce qu'il pense de la spiritualité. Et c'est ici, dans ces nouvelles, qui vous chopent par surprise, qu'il en dévoile un peu. D'une façon on ne peut plus originale, en plus !

Bref, j'ai beaucoup aimé, d'ailleurs je l'ai lu en un rien de temps. Je dois sans doute signaler que c'est un peu gore et/ou dégoûtant, dans la plupart des nouvelles... ça mélange gentiment SF et horreur, lol.


Commenter  J’apprécie          290
En conclusion, je suis assez partagée concernant le recueil de nouvelles Nightflyers. Les trois premières (Le Volcryn, Pour une poignée de volutoines et Weekend en zone de guerre) ont emporté mon adhésion en raison d'intrigues plutôt bien ficelées, un suspense maîtrisé et des personnages intéressants et attachants. Toutefois, il n'en est pas de même pour les trois dernières (Sept fois, sept fois l'homme jamais!, Ni les feux multicolores d'un anneau stellaire, Une chanson pour Lya) à cause de leur récit soit nébuleux, complexe ou étrange. J'ai dans ma bibliothèque un autre roman de l'auteur Riverdream qu'il faudrait que je regarde d'un peu plus près.

Pour une chronique plus complète, nouvelle par nouvelle, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
Commenter  J’apprécie          50
Nightflyers de George R. R. Martin
Tr. de l'anglais (américain) par divers traducteurs
ActuSF 2018
Hélios 2020
Ce recueil compile plusieurs nouvelles, trois longues et trois courtes, écrites entre 1972 et 1978. Elles sont ici rééditées, sauf l'une d'entre elles « Ni les feux multicolores d'un anneau stellaire ». Elles se déroulent dans l'univers des 1000 mondes, créé par l'auteur, dans un futur ou une guerre intergalactique de 1000 ans entre l'humanité et deux factions extraterrestres ne laisse que quelques poches de civilisation, les 1000 mondes.
« le Volcryn » : un scientifique, fasciné par une entité extraterrestre mystérieuse, très ancienne et qu'il suppose intelligente, les volcryns, achète les services de huit experts dont un télépathe et loue un vaisseau spatial pour aller à leur rencontre. Or, le commandant de ce vaisseau ne parle à ses passagers que via un communicateur vocal ou un hologramme. Incidents et morts suspectes se multiplient au cours du voyage induisant cette question cruciale : qui est vraiment le commandant ?
C'est la plus longue des six nouvelles. Écrite d'une manière très cinématographique et plutôt horrifique, elle a été adaptée en série télévisée en 2018.
« Pour une poignée de volutoines » : sur une planète nommée Grotto, Kabaradjian manipule des cadavres en guise de main d'oeuvre et recherche, dans les nombreuses grottes, des volutoines : les plus belles ressemblaient à des cristaux dans lesquels se mouvaient des volutes de brume aux douces couleurs, pleines de mystère et de rêves plus doux encore. La concession est rachetée par un prospecteur qui annonce vouloir se séparer des manipulateurs de cadavres. Kabaradjian accepte de partager le filon qu'il vient de trouver avec l'un de ses collègues plus malchanceux que lui. Mais il va bientôt regretter sa bienveillance.
« Weekend en zone de guerre » : Pour changer de sport, Andrew participe pour la première fois à un weekend de guerre organisé par la société Manoeuvre. Il se retrouve aux côtés d'un vétéran et de Stancato, une relation qu'il déteste et jalouse, pour combattre les Concom, de peau noire. Dans la peau et les pensées d'Andrew, lâche et pathétique, on va assister à un incroyable retournement de situation.
« Sept fois, sept fois l'homme, jamais  » : ce titre est extrait du Livre de la jungle De Rudyard Kipling. Sur la planète Corlos, les Jaenshis, humanoïdes poilus, vénèrent un dieu caché dans des pyramides. Arrivent les Anges d'acier et leur dieu Bakkalon, représenté par un enfant pâle et nu portant une épée, des Humains conquérants, colonisateurs, violents. Arik ne-Kroll, un marchand humain pratiquant le troc avec les Jaenshis en échange de leurs oeuvres d'art, ne comprend pas pourquoi ceux-ci laissent massacrer leurs enfants sans essayer de se défendre et veut les aider. La chute ouverte de cette nouvelle surprend car elle laisse beaucoup de questions sans réponse.
« Ni les feux multicolores d'un anneau stellaire »  est une nouvelle de hard-science. Un groupe de scientifiques se rend sur les lieux de l'anneau stellaire Nowhere, déserté six ans plus tôt, et tente de recréer artificiellement un vortex qui ne s'effondrerait pas. Mais rien ne se passe comme prévu. La chute de cette nouvelle est époustouflante.
« Une chanson pour Lya » : Sur la planète Ch'Kea, une étrange religion basée sur l'amour et le suicide inquiète l'administrateur de la colonie humaine depuis qu'elle séduit de plus en plus d'Humains. Il engage un couple de télépathes pour tenter de résoudre cette énigme. Mais là encore, la situation va échapper à ceux qui espèrent la contrôler.

L'ensemble de ce recueil est d'excellente facture. Même si toutes les nouvelles sont assez différentes, elles reflètent des questionnements mystiques et humanistes. La dernière, « une chanson pour Lya », est particulièrement poignante. En conclusion, je suis heureuse d'avoir découvert une autre facette de ce génial auteur qu'est George R.R. Martin. CB
Chronique parue dans Gandahar 28 en juin 2021
Commenter  J’apprécie          30
Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=41297
J'ai mis la note de : 14.5/20

Mon avis : Ce livre est un condensé de six nouvelles aux styles bien différents. Pourtant, ce sont toutes des récits de science-fiction ou des récits d'anticipation. Aucune information n'est spécialement donnée dans ce sens mais il semblerait que certaines d'entre elles se déroulent dans le même univers complexe. On retrouve par instant des termes identiques ou des noms de peuples mythiques qui sont les mêmes, bien que les descriptions varient légèrement.

Elles peuvent se lire indépendamment et dans l'ordre que nous voulons. Les trois nouvelles les plus longues sont celles intitulées le volcryn, Sept fois, sept fois l'homme, jamais ! et Une chanson pour Lya. Deux d'entre elles sont placées au tout début et à la fin du livre, ce qui est plutôt astucieux pour le rythme de lecture de l'ouvrage. Les titres ne se valent pas : certains expriment clairement l'objectif des lignes qui vont suivre, quand les autres sont tout bonnement incompréhensibles, même après lecture et réflexion. le mieux est de ne pas s'y fier et de lire sans aucune appréhension.

L'auteur du Trône de fer nous étonne par sa richesse d'écriture et ses nombreux nouveaux univers fascinants, dans lesquels de nombreux peuples, de nombreuses races, de nombreuses croyances et de nombreuses vies s'éparpillent sur de nombreuses planètes. Devant cette multitude, nous ne nous sentons tout de même pas perdus. L'auteur sait s'intéresser à ce qui compte et ne décrit que l'essentiel. La qualité d'écriture est bien présente et la lecture s'en ressent tant tout est fluide. Les nouvelles les plus courtes sont aussi les plus frustrantes : elles se lisent vite alors qu'on en aurait voulu bien plus.

Les émotions des personnages sont omniprésentes et la majorité des nouvelles nous touchent tout en nous faisant réfléchir. Bien que vivant dans un futur lointain, les personnages nous ressemblent, ressentent les mêmes choses et vivent les mêmes problèmes. George R.R. Martin met en avant des maux actuels, tels que le racisme, la colonisation, la ferveur de la religion, les malheurs de la guerre, l'excès de confiance, le besoin de perfection, le pouvoir de l'argent, la peur des autres ou l'appréhension de la solitude. Chaque sujet est bien illustré et l'humanité que nous connaissons, comme les peuples des autres planètes, en prennent pour leur grade. Son sens critique est subtil et agréablement dispersé dans chacun de ses mots.

On est happés par chaque nouvelle et embarqués dans une aventure folle à chaque fois. Cependant, toutes les nouvelles ne sont pas du même niveau et certaines ne représentent que peu d'intérêt face à d'autres plus massives et bien plus spectaculaires. La nouvelle est un genre particulier dans lequel la chute doit surprendre. Ce n'est pas le cas pour chaque récit, et c'est dommage.

Par exemple, la chute de Ni les feux multicolores d'un anneau stellaire laisse perplexe : « Toutes ces pages pour ça ? ». Il semblerait que le message soit davantage philosophique et qu'il demande de la réflexion, notamment sur des sujets concernant le vide stellaire ou le vide de nos existences. Cependant, la fin de la nouvelle n'a rien d'extraordinaire ni rien de palpitant, et le lecteur se sent déçu.

La chute de Pour une poignée de volutoines est bien menée, quelque peu attendue mais abrupte. le récit est surprenant grâce à ses personnages manipulateurs de cadavres et nous embarque dans une petite aventure qui se finit bien trop vite. L'histoire de Kabaradjian aurait mérité de ne pas s'achever ainsi.

La chute de Week-end en zone de guerre est certainement la plus choquante ! On ne s'y attend clairement pas et le lecteur en reste pantois. le thème abordé est un des plus violents. Bien qu'ici aussi la nouvelle soit courte, le message passe mieux et on se sent finalement soulagés de passer à un autre récit.

Le volcryn est la nouvelle la plus longue et celle qui a donné son nom à l'ouvrage. En effet, cette nouvelle est aussi connue sous son terme anglophone de NightFlyers, qui est également le titre de la série éponyme se basant sur le récit de George R.R. Martin. le volcryn raconte un huis clos qui se déroule dans un vaisseau contrôlé par une intelligence que les passagers ne voient qu'en hologramme. Les membres de l'équipage rêvent de rencontre la race des volcryns, cette race à priori intelligente et bien plus avancée que toutes les autres. Ils seront prêts à tout pour atteindre leur but. le volcryn est un récit spectaculaire, glauque, quelque peu horrifique et mouvementé. Les personnages sont tous intéressants et on s'empresse de mieux les connaître pour davantage détecter leurs failles et essayer de prédire ce qui va se passer. le lecteur est surpris à chaque instant car tout semble se dérouler de la pire manière possible et imaginable. Les révélations de la fin sont prenantes et permettent au récit de prendre une nouvelle tournure tout aussi captivante.

Sept fois, sept fois l'homme, jamais ! est un récit dans lequel deux peuples s'affrontent, principalement pour des questions de religion. le thème n'est pas novateur et pourtant, la manière de l'exploiter est agréablement surprenante. L'auteur s'intéresse aux deux partis et nous plongent dans le quotidien des deux camps, sans nous donner d'aprioris. Cependant, il est difficile de ne pas s'attacher aux plus faibles et de ne pas haïr les prédicateurs qui affirment devoir tuer au nom de leur Dieu. du fait des descriptions poussées, on finit par plaindre ceux qui ne parviennent pas à voir plus loin que les enseignements de leur maître, et on s'y attache quelque peu tant nous voulons leur montrer la véritable voie. La fin n'amène pas les révélations qui étaient attendues et soupçonnées par le lecteur, laissant ce dernier sur sa faim et avec des questions sans réponse.

Une chanson pour Lya est un récit étonnant, débordant d'amour et amenant à nous poser de nombreuses questions sur notre façon d'aimer et d'apprécier la vie. Il y est encore question de religion mais de manière complètement différente et à travers un culte curieux. Effectivement, les adeptes se suicident, se faisant dévorer par une créature énorme, dès qu'ils atteignent un âge requis et sont très heureux de devoir se sacrifier ainsi. Deux détenteurs de talents psychiques particuliers sont appelés pour enquêter. Contre toute attente, ce qu'ils découvriront ira au-delà de toutes leurs espérances et de toutes leurs interrogations. La fin est à la fois belle et perturbante. Certains lecteurs s'y retrouveront quand d'autres iront contre les idées évoquées.

NightFlyers et autres récits est un ouvrage captivant, intellectuellement prenant et conduisant à de multiples sujets de débats sur notre quotidien. Certaines nouvelles sont incroyables et riches, quand d'autres peuvent décevoir. Cette inégalité ne se ressent tout de même pas à la fin de la lecture, tant la dernière nouvelle, ainsi que les plus spectaculaires, nous restent en mémoire.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
Commenter  J’apprécie          20
Houla, mon avis va mal commencer avec ce mot : DÉCEPTION !
Commençons par le commencement !
J'adore la série et je pensais en savoir plus sur les volcryns en lisant le roman, sauf que ça va être dur dur d'en apprendre plus qu'en on aime pas le style de l'auteur.
Je m'en doutais… je n'ai pas aimé GOT, mais je me suis dit que dans cet autre registre sur une histoire de base que j'ai kiffé j'avais plus de chances d'apprécier.
Bon je vous rassure c'est pas mauvais, juste absolument pas mon style, au lieu de vous dire ce que j'ai aimé, je vais dire ce que je n'aime pas ça sera plus facile à trouver XD
Tout d'abord, l'écriture n'est pas à mon goût, je ne sais pas comment le définir, si c'est la traduction ou autre mais je peine énormément.
Ensuite j'ai un problème avec le sexe, alors oui ce n'est pas décrit non plus et heureusement, mais dès l'entrée on apprend que tout le monde couche avec tout le monde, je ne vois absolument pas l'intérêt de faire passer tous les personnages pour des pervers, parce que oui, la façon dont s'est présenté je trouve cela péjoratif, malaisant, tout comme les descriptions des personnages, on a l'impression d'avoir des bras cassés, alors oui, ils le sont mais là c'est trop gros, trop poussé…
Bon j'ai eu aussi beaucoup de mal à me détacher de la série, il y a énormément de différences et dès le début, déception on sent bien que l'on va perdre dans le contenu et pouf le premier mort (qui à l'air aux antipodes de son double de série) amène la saturation, donc oui j'ai décroché ! Peut-être que j'y retournerai un jour, faudra aussi que je me détache de la série parce que là, ça pique trop.
Alors non je ne suis pas méchante… oh et on a bien le droit de dire qu'on a pas aimé après tout, j'ai vraiment vraiment vraiment pas aimé, si je remets le nez dedans un jour, ce sera juste pour les Volcryns.

Lien : https://lillyunlivre.home.bl..
Commenter  J’apprécie          10
A l'occasion de la nouvelle série « Nightflyers » adaptée de George R.R. Martin (un film en avait déjà été tiré voici quelques années), ActuSF republie une nouvelle fois ce court mais efficace roman (sous son titre du « Volcryn ») en compagnie d'une poignée d'autres nouvelles. L'intéressant « Pour une poignée de Volutoines » et le chef d'oeuvre « Une chanson pour Lya », un autre court roman récompensé par le Hugo, sont également bien connus et furent précédemment publiés dans l'excellent recueil UNE CHANSON POUR LYA.
« Week-end en zone de guerre » avait, elle aussi, déjà été publié (dans le recueil AU FIL DU TEMPS). C'est un texte intéressant et bien mené sur une guerre considérée comme un jeu, un récit anti-militariste très efficace.
« 7 fois, 7 fois l'homme jamais » est tiré pour sa part du recueil DES ASTRES ET DES OMBRES. Un beau texte toutefois pas aussi convaincant, sur un thème proche, que les formidables « Par la croix et le dragon » ou « Une chanson pour Lya ».
On se concentre sur « Ni les feux multicolores d'un anneau stellaire », jusqu'ici inédit (bien qu'il date de 1976) et, forcément, principal argument pour acquérir de nouveau recueil. Il s'agit une tentative intéressante de mélanger des thématiques hard-science avec une ambition philosophique. L'intrigue traite des fameux anneaux stellaires (devenus depuis un cliché de la SF) qui permettent opportunément, à la manière des « Stargate » de voyager dans l'univers.
NIGHTFLYERS ET AUTRES RECITS apparait donc comme un recueil opportuniste, édité pour bénéficier du regain de popularité de Martin grâce à la série télévisée « Nightflyers » et, bien sûr, à l'approche de l'ultime saison de « Games of Thrones ». Les deux romans courts et la nouvelle « 7 fois, 7 fois l'homme jamais » sont également au sommaire de l'impressionnante R.R.ETROSPECTIVE consacrée à l'auteur…A voir donc l'intérêt de faire l'acquisition de ce volume (de très haute qualité avouons-le toutefois) pour la présence d'un unique inédit.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          10
Petit récit de science fiction sauce Alien (le film). Je m'attendais à mieux sachant que Netfilx adapte ce roman en série.
Dommage car le roman aurait pu être très bon, mais une fois passé l'explication tant attendue....
Personnages manquants de profondeur et stéréotypés.

Commenter  J’apprécie          10
Une véritable horreur. Après avoir découvert le trone de fer il y a une quinzaine d'années j'ai décidé de fouiller un peu le reste de la bibliographie de l'auteur, il s'est essayé au fantastique avec skin trade mais aussi à la SF donc avec Nightflyers. Tentant de surfer sur la vague Martin les éditeur français ont donc ressortis ses vieux bouquins qui étaient tombés dans l'oubli (en tout cas de notre coté de l'Atlantique). Après avoir lu ça je comprend pourquoi. Je le redis c'est une veritable horreur, du début à la fin on ne sait pas ou l'auteur veut nous emmener, il y a une ambiance totalement oppressante et malsaine qui tourne le plus souvent au grotesque qu'autre chose, bref j'ai vraiment détesté ce livre qui pour moi n'aurait jamais du sortir de l'abime de la médiocrité dans lequel il se trouvait.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (81) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Trône du Fer, Tome 9 : La Loi du Régicide

Quel est le nom de l'enfant que Davos cherche à sauver des griffes de Mélisandre ?

Petyr Frey
Aegon Snow
Belon Stone
Edric Storm

10 questions
244 lecteurs ont répondu
Thème : Le Trône de fer, tome 9 : La Loi du régicide de George R.R. MartinCréer un quiz sur ce livre

{* *}