Marilyn Monroe n'était pas seulement "le symbole de l'éternel féminin", comme le professeur de théâtre Lee Strasberg l'évoquerait dans son éloge funèbre le jour de l'enterrement; c'était aussi un être humain. Puisse-t-elle enfin reposer en paix.
Un psychanalyste n’est absolument pas compétent pour pratiquer des injections. Ce n’est pas du tout son rôle. […] Nous sommes parfaitement qualifiés pour déterminer si un patient est encore en vie ou s’il ne respire plus. S’il est encore en vie, on le transporte ; s’il ne respire plus, on ne doit pas l’emmener. On n’a pas le droit non plus de constater officiellement son décès. C’est à la municipalité de s’en charger. […] La seule circonstance où on peut pratiquer une piqûre dans le cœur, c’est quand le bouche-à-bouche n’a rien donné. Mais c’est à un docteur de s’en occuper, pas à un psychanalyste ! Là, il s’agit d’un meurtre car ce type n’était pas médecin ! C’était peut-être son psy mais ce n’était pas son médecin, il n’avait pas le droit de planter l’aiguille dans son cœur.
Parfois, la seule chose nécessaire est le temps. Attendre, sans jamais intervenir, laissera au patient la possibilité de recouvrer un ego raisonnable. Parfois, au contraire, il faut intervenir de façon drastique, sur le plan psychologique voire médicamenteux.
Les femmes [comme Marilyn Monroe] qui sont très solitaires et se sentent abandonnées essaient toujours de trouver un homme qui les aimera, et elles pensent que ça passe forcément par le sexe. Neuf fois sur dix, elles sont à la recherche d’une image paternelle. Pareil avec Jayne Mansfield. Elle avait trois ans quand son père est mort d’une crise cardiaque. La différence entre Marilyn et Jayne, c’est que les hommes se servaient de Marilyn alors que Jayne se servait des hommes. Deux attitudes opposées.
Marilyn était nue sous ses vêtements : elle ne portait quasiment jamais de culotte, de collants ou de soutien-gorge. Je dois reconnaître que, lorsque je l’ai appris, j’ai été choquée. Marilyn détestait tout ce qui pouvait entraver ses mouvements naturels. […] Elle pouvait aussi être très exhibitionniste.
Quand un policier reçoit des distinctions aussi importantes, on ne cherche pas ce genre de publicité.
N’allez surtout pas répéter son histoire… Vous en parlez une fois et elle commence à circuler, quelqu’un la reprend et dix fois plus tard, on finit par croire qu’elle est vraie.
Je ne crois pas que la mafia ait à voir avec cette affaire. […] Il se passait beaucoup de choses. Marilyn avait une liaison avec les Kennedy. Ils se la repassaient, entre frères. Je suis convaincue qu’ils ont été obligés de se débarrasser d’elle parce qu’elle les gênait.
S’il est une chose que le frère du président redoutait par-dessus tout, c’est que la femme la plus célèbre du monde l’expulse brutalement de chez elle, loin de ses placards remplis de dossiers. Bobby avait fouillé la maison, obsédé par le petit carnet rouge où Marilyn tenait son journal.
Parmi les nombreuses théories concernant la mort de Marilyn Monroe, la plus répandue est celle du meurtre commis pour la réduire au silence et l’empêcher de détruire la carrière politique de Robert Kennedy.