Le rire de Laura

Très beau voyage philosophique à travers l'histoire d'une famille. Réflexions sur l'amour, la mort et la place de chacun dans ce tourbillon qu'est la vie. le style est magnifique et poétique. Ce livre m'a touché.

Le challenge plume féminine 2021 m'a fait extraire du fond de ma PAL " le rire de Laura" en attente de lecture depuis plusieurs années.

Ma première lecture d'un ouvrage de Françoise Mallet-Joris remonte à plusieurs dizaines d'années (et oui !), c'était "la maison de papier". Il m'avait été recommandé par une amie. j'avais bien aimé, ce qui n'est pas le cas du rire de Laura. J'ai souvent décroché au cours de cette lecture. Je me suis sentie très peu d'empathie pour ses trop nombreux personnages à l'exception peut être pour Marc-André, encore qu' il est plus question de pitié que d'empathie.

Le roman aborde des questions intéressantes et classiques, mais dans un style peu fluide et souvent peu compréhensible. Il a été édité il y a plus de trente cinq ans, l'écriture des romans a sans doute beaucoup évoluée depuis, d'où ma déception.

Lecture difficile, personnages compliqués, peu sympathiques au premier abord, descriptions embrouillées, style alambiqué, j'ai failli abandonner à plusieurs reprises. Pourtant, ayant lu d'autres livres de Françoise Mallet-Joris, il y a longtemps déjà, et par amitié et reconnaissance envers la personne qui m'avait donné le livre, je l'ai lu jusqu'au bout. La dernière partie du livre m'a enfin touchée, j'ai pu éprouver de l'empathie pour les différents personnages, cette dernière partie rend le tout plus humain.
Avec, de plus, un sujet qui m'intéresse profondément. Finalement, oui, j'ai aimé ce livre, mais je ne le relirai pas, je pense !

LE RIRE DE LAURA
Françoise MALLET JORIS

Ce n'est pas mon auteur préféré, mais je n'ai pas vraiment apprécié ce livre-ci ; bien que beaucoup de sentiments différents y sont évoqués
Comme celui d'une mère qui sauve sont fils en allant avec lui à Strasbourg car elle l'a récupéré au bord de l'overdose
Et chacun va alors pendant le temps où elle va rester là à revoir un peu son passé et pourquoi ce passé est ou a été comme cela
La mère, pourquoi elle a accepté les tromperies de son mari
Le fils pourquoi il a accepté une dose de drogue et sa copine Ophélie
Le malaise du fils par rapport à la mère qui s'est toujours tue, ce qu'il ne supporte plus
Le père chirurgien plasticien qui lui aussi revoit son passé et mai 68 entre autre
Et pourquoi il a opéré cette patiente, qu'il n'aurait pas fallu
Et pourquoi il a tant de maîtresses
Etc….
C'est très bien écrit certes, mais ce n'est pas le genre que j'aime, ce retour sur soi, cette recherche de soi, non
Je préfère être accrochée à un livre pour toujours tourner la page suivante pour savoir ce qu'il va s'y passer

Rarement j'ai autant souffert à la lecture d'un livre, .quel galimatias,discours incompréhensibles,entortillages sur des dizaines de pages ....Et pourtant le thème est intéressant .Alors ?On voit l'excuse :tous les personnages sont embrouillés dans des vies inutiles ,donc il faut écrire plus de 200 pages inutiles .Quel mépris inexcusables pour ses personnages alors qu'un romancier est là pour les faire vivre ,eux avec cette dame meurt dès le début ,et quel mépris pour Strasbourg,pris pour cadre de ce fatras .

Je suis arrivée au bout !
Non sans mal, après un début prometteur, j'ai vraiment eu de la peine à m'intéresser à cette lecture.