Cézembre, tome 1

En cette année 1944, St Malo est une ville occupée par les allemands. Les malouins eux n'attendent qu'une chose : la libération.

Premier tome d'un diptyque sur la libération de St Malo en suivant de jeunes malouins qui ont vécu avec la guerre. Ewan qui est amoureux de la jolie Françoise, Bastien qui collabore avec les allemands, maxime qui veut s'engager dans la résistance.
Les petites histoires du quotidien pour raconter l'Histoire de cette fin de guerre qui a tant couté la cité portuaire.
Il y a du rythme, des sentiments, de l'histoire. c'est agréable à lire et agréable à regarder sous le coup de crayon précis de Malfin.

Les Américains sont aux portes de la Bretagne, et pilonnent les positions de la Wehrmacht et de la Kriegmarine. Qui rendent obus pour obus. Au milieu, les civils de Saint-Malo. Qui doivent faire face aux rafles, trahisons et aux actions de la Résistance.
Bref, ça canarde dans tous les sens et les Français tirent sur les Français, aussi. Un sentiment d'urgence, de fébrilité ressort de cette BD. Pour autant, l'action n'est pas précipitée mais posée, réfléchie. Les graphismes et les couleurs sont travaillés mettent en valeur cette histoire de loyauté et de courage. de lâcheté et de mort aussi.
Elle met également en lumière une région qui a beaucoup souffert de l'occupation nazie puis de la Libération : la Bretagne.

Cézembre est une île côtière située en baie de Saint-Malo. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle fut largement fortifiée par les Allemands et résista en août 1944 aux troupes américaines lors de la libération de Saint-Malo. Elle subit pendant plus de 3 semaines un bombardement intensif, tant aérien, maritime que terrestre, dont l'île garde encore les stigmates aujourd'hui. La ville ne sera pas non plus épargnée puisqu'elle sera détruire à 80%. C'est cette histoire ainsi que la résistance des habitants de Saint-Malo qui nous est contée.

J'avoue avoir beaucoup aimé le premier tome de ce diptyque qui renoue avec les belles histoires de la collection "Aire Libre". Il y a 70 pages qui vont nous faire vivre une véritable aventure au travers de la quête de personnages tantôt résistants, tantôt collaborateurs. On apprend beaucoup de choses sur ce passage un peu méconnu de la Seconde Guerre Mondiale.

J'ai également beaucoup apprécié ce dessin coloré où fourmillent les détails pour rendre les scènes réalistes. le dessinateur de Golden City s'est lancé en solo dans un projet très abouti. On est réellement conquis par l'histoire de ces jeunes gens ainsi que par les décors bretons. Il a su donner à la ville de Saint-Malo un véritable premier rôle sans se perdre dans le classicisme du genre. Une réussite pour moi qui va au-delà de la moyenne.

Pour qui habite saint Malo aujourd'hui, Cézembre (1), est un but de ballade, accessible par bateaux, on peut s'y restaurer quand l'humeur des tenanciers le permet, s'y promener sur une portion de sentier déminé récemment et admirer (!) les effets du napalm sur la végétation et sur les vestiges des batteries allemandes abandonnées sur place (les premiers largages ont été effectués là).
Pour moi, gamine, Cézembre c'était une ballade en bateau, un pic-nic sur la plage, des bains de mer revigorant, des chèvres aperçues derrière des barbelés, un petit paradis au bout du monde.
Dans ce récit nous partons à Saint Malo, en 1944, le débarquement des alliés a eu lieu, la libération approche ?
L'auteur nous raconte ces jours tragiques qui a vu la presque totale destruction de la ville et les tentatives de se débarrasser de l'occupant.
Le dessin est très coloré, beaucoup de détails, la représentation des lieux est très respectueuse de la réalité, on reconnaît facilement les lieux emblématiques de la côte, pour l'instant Cézembre reste une île inaccessible !
Reste à voir le tome 2 !

(1)
Cézembre est une île côtière située en baie de Saint-Malo (en Ille-et-Vilaine, au nord-est de la Bretagne). D'une superficie de 9,5 hectares, elle est inhabitée, à l'exception d'un restaurant1,2,3 ouvert durant la saison estivale. L'île est située sur le territoire communal de Saint-Malo.
Au Moyen Âge, Cézembre était reliée au continent par des prairies où paissaient des animaux. Progressivement submergées par la mer, elles disparaissent au milieu du xve siècle.
Peuplée dès le néolithique, Cézembre est occupée à l'époque celte et constitue une place forte, d'où dérive son nom : Segisamabriga, « la hauteur fortifiée la plus puissante ». Au début du Moyen Âge, elle abrite des ermites puis un monastère à partir du xve siècle, détruit en 1693 à la suite d'une attaque anglaise. L'île a ensuite à partir de la fin du xviie siècle une vocation militaire pour la défense de la cité malouine et devient une colonie pénitentiaire au xixe siècle. Dans l'entre-deux guerres, elle retrouve une vocation touristique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'île est largement fortifiée par les Allemands et résiste en août 1944 aux troupes américaines lors de la libération de Saint-Malo. Elle subit pendant plus de 3 semaines un bombardement intensif, tant aérien, maritime que terrestre, dont l'île garde encore les stigmates aujourd'hui.
Gérée de 1945 à 2017 par la Marine nationale, Cézembre a été longtemps interdite au public au-delà de la plage en raison de la présence de bombes et de munitions non explosées. L'île a connu plusieurs opérations de déminage et en avril 2018, un sentier sur la moitié ouest est ouvert au public. La gestion de l'île a été transférée au Conservatoire du littoral en octobre 2017.

Cézembre, du nom de l'île qui se situe au large des côtes malouines, est avant tout l'histoire de la libération de la ville de Saint-Malo. En août 1944, alors que les américains approchent de la cité corsaire, les allemands ne tiennent pas à capituler, quitte à mettre la ville à feu et à sang. C'est dans ce contexte que l'auteur met en scène un groupe de jeunes gens, amoureux ou tout simplement amis, animés par la même volonté : entrer en résistance et vaincre l'ennemi.
Cette BD fut est la première de Nicolas Malfin en tant que scénariste et dessinateur et on peut dire qu'il frappe fort pour sa première histoire. En plus d'un dessin très précis et très détaillé, l'histoire est extrêmement travaillée et documentée. Ce fut un réel plaisir de se plonger dans Saint-Malo, telle qu'elle était il y près de 70 ans, car il a su recréer l'atmosphère, non seulement de la ville, mais également de l'occupation.
J'ai fortement apprécié le choix de mise en scène des cases et celui des couleurs franches (réalisées par sa compagne Elodie Boivin), qui apporte beaucoup de dynamisme et de fraîcheur à la lecture.
Le scénario est rondement mené, on ne s'ennuie pas une seule seconde. On s'attache vite aux personnages et on tourne les pages avec avidité pour connaitre la suite des aventures de nos jeunes héros. Malgré le choix de faire un album de 70 pages (au lieu des traditionnelles 46, pour un album franco-belge), le temps passe trop vite et cette première partie nous laisse un goût de trop peu que l'on aimerait bien combler rapidement!
Si vous aimez la Bretagne et l'Histoire, cette bande dessinée est pour vous!
Lien : http://lalydo.com/2013/07/ce..

Ewan au début de la seconde guerre mondiale perd le même jour son frère et son oncle à cancale. Il s installe par la suite chez son grand père à saint malo ville sous occupation,où il essaye d'entrer en résistance à une période où les allemands sont sous pression car la défaite est proche.
Graphiquement assez sympathique et une histoire de résistance qui tient en haleine.

2nde Guerre mondiale. Saint-Malo. Un groupe d'amis pendant la guerre. Trop jeunes pour intégrer la Résistance. On dit que les Américains approchent. Les Allemands paniquent. Ils recherchent un traître.
La guerre en bleue. le bleu de la mer et du ciel. Un autre point de vue sur L Histoire. Intéressant.

Août 1944, alors que la ville de Saint-Malo est encore occupée par les Allemands et que l'armée américaine approche, la nervosité commence à gagner l'envahisseur. Erwan, un jeune orphelin dont le père s'est sacrifié quatre ans plus tôt en tenant tête à l'ennemi, a d'ailleurs de plus en plus de mal à franchir les barrages pour ses activités de contrebande. Rêvant de venger la mort de ses proches, tout en apportant sa pierre à l'édifice, il cherche un moyen de rejoindre la Résistance avant la bataille finale... au grand dam de son grand-père et de Françoise, dont il est amoureux.

Auteur de la célèbre série Golden City parue chez Delcourt, Nicolas Malfin se lance dans une aventure en solo au sein de la très belle collection Aire Libre des éditions Dupuis. Il délaisse donc la science-fiction pour une histoire d'amour sur fond de Seconde Guerre mondiale.

Ce récit historique se déroule donc dans la ville de Saint-Malo, juste avant sa libération par les troupes américaines. le titre de ce diptyque fait d'ailleurs référence au nom de l'île au large de la cité malouine, transformée en premier rempart de la défense allemande. C'est par le biais des aventures de plusieurs personnages, dont le jeune Erwan et ses amis, que l'auteur invite à suivre la libération de la ville vue de l'intérieur. Ces petites histoires qui mêlent amour, amitié et vie quotidienne sous l'Occupation sont riches en rebondissements et écrivent progressivement la grande. Ce premier volet assez classique, mais très dense, souffre cependant d'une narration en deux langues, qui prend non seulement beaucoup de place, mais qui a également une influence négative sur un rythme de lecture déjà très fluctuant à la base. Visuellement, le trait semi-réaliste de Nicolas Malfin tient à nouveau parfaitement la route, mais la colorisation très caractéristique ne sert pas du tout le réalisme historique de l'intrigue.

Un première moitié de diptyque particulièrement riche, qui ravira les amateurs d'Histoire.

En 1944, à Saint Malo, les Allemands tentent de repousser le débarquement américain. Au coeur des affrontements, quatre jeunes malouins s'engagent pour libérer la ville. Une histoire qui mêle action et émotion et qui plaira aux adultes et aux adolescents.