Si mon propre esprit était ma Raison ou ma lumière, mon esprit serait la raison de toutes les inteligences car je suis sûr que ma Raison ou la lumière qui m'illumine est propre à toutes les inteligences. Personne ne peut sentir ma douleur; tout homme peut voir la Vérité que je contemple. Donc, ma douleur est une modification de ma propre substance, et la Vérité est un bien commun à tous les esprits.
(Ma traduction du roumain, faute de la variante française)
Comme les yeux ont besoin de lumière pour voir, l'esprit aussi a besoin d'idées pour concevoir.
Le néant n'est point si terrible que cet état désolant de vivre sans ce qu'on aime.
La Raison qui illumine l'homme est le Verbe ou la Sagesse de Dieu, car toute créature est un Être particulier, et la raison qui illumine l'esprit de l'homme est universelle.
(Ma traduction du roumain, faute de la variante française)
Mais, si la vertu consistait précisément à vivre dans l'état où l'on se trouve en conséquence de l'ordre de la nature, celui qui naît au milieu des plaisirs et dans l'abondance, serait vertueux sans peine : la nature lui étant heureusement favorable, il la suivrait avec plaisir.
De même il est vrai qu'une bête est plus estimable qu'une pierre, et moins estimable qu'un homme, parce qu'il y a un plus grand rapport de perfection de la bête à la pierre, que de la pierre à la bête, et qu'il y a un moindre rapport de perfection. entre la bête comparée à l'homme, qu'entre l'homme comparé à la bête.
Lorsqu'on juge avant que de voir, ou de plus de choses qu'on n'en voit, on se trompe; ou du moins on juge mal, quoiqu'il arrive par hasard qu'on ne se trompe pas. Car juger des choses par hasard, aussi bien que par passion ou par intérêt, c'est en mal juger, puisque ce n'est pas en juger par évidence et par lumière. C'est en juger par soi-même, et non par la Raison, ou selon les lois de la Raison universelle, Raison dis-je seule supérieure aux esprits, et qui seule a droit de prononcer sur les jugements qu'ils forment .