"Les mecs, c'est comme les places de stationnement, les meilleurs sont pris, et ceux qui restent sont pour les handicapés ou trop petits..."
Je lui ai répondu qu’en parfaite monomaniaque FFO je n’ai AUCUN PROJET D’AVENIR (si ce n’est traînasser dans les bas-fonds de la Ville Basse avec un paumé volant et affublé de collants, l’aider à dégommer quelques gangsters, fumer de l’herbe pendant que le corporate world – auquel tu appartiens, maman chérie – nous la met bien profond).
"A aucun moment de notre conversation elle ne m'a jeté un de ces regards auxquels je suis maintenant accoutumée, genre 'ma pauvre fille, tu devrais être allongée sur un divan avec un type au crâne dégarni et à la voix douceâtre qui te montre des petits cartons barbouillés d'encre en te demandant à quoi ces taches te font penser'."
Vous qui découvrirez mon Journal Infirme, ne me demandez pas, ne vous demandez pas dans quelles conditions j’ai écrit ces lignes – sur le vif, le cahier planqué sous mon pupitre, ou dans mon lit, le soir, le corps au chaud et l’esprit en paix ?... Peu importe. Ce Journal a pris forme comme tous les monstres naissent, par accident ou par miracle ; c’est tout. J’ai volé des moments au temps pour le remplir. De jour comme de nuit. Ah, une dernière chose : ne me jugez pas trop vite, frères humains qui après nous vivez… Je me fiche de vos larmes ; ce que nous allons faire est carrément génial, jouissif. Un vrai trip, rien à regretter.
"SMS : Syntaxe réduite au Minimum Syndical"