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Qu'est-ce qui peut arriver de pire en période de confinement que choisir un livre censé apporter la détente, l'évasion : se tromper…

Un crime odieux a donc été commis en août 1996 : on a découvert deux enfants de dix et onze ans odieusement tabassés à mort. L'un des deux est mort dans les bras de l'inspecteur Fletcher, qui est chargé de l'enquête. On pourrait penser que, vue la situation, il aurait à coeur de faire une enquête approfondie, sérieuse or il ne pensa qu'à sa carrière, et se comporte en pourri, manipulant un jeune homme, qui a un retard mental comme on disait à l'époque, de manière à lui faire reconnaître qu'il a fait du mal aux enfants. (dont il était le souffre-douleur attitré !)

Des années plus tard, le « coupable » se suicide en prison et Cody Swift, qui était l'ami, le copain de jeux et de bêtises de Charlie et Scott (et a échappé à la tuerie, car il était puni pour avoir déchiré son T-Shirt) décide de faire la lumière et prouver que l'enquête a été menée à charge, et qu'on n'a pas condamné la bonne personne, via une méthode particulière : les podcasts dans lesquels il interroge les personnes qui ont pu avoir un rapport avec le crime : les parents des victimes, les policiers, les gens du quartier…

Évidemment, un autre corps est retrouvé par hasard, pas loin de l'endroit où ont été retrouvé les deux enfants. Et une autre enquête démarre avec un inspecteur Fletcher toujours aussi pourri, qui fricote avec des gens peu recommandables qui ont joué un rôle en 1996.

J'aime assez les flics cabossés par l'existence mais pas les corrompus, alors pourri autant que Fletcher, c'est horripilant, du début à la fin. de toute façon, dans ce roman, c'est celui qui sera plus manipulateur, malfaisant que l'autre, pour preuve le lynchage de Jess, la mère de Charlie, considérée comme une mère indigne ou presque…

De plus, je pense que c'est lié à la version e-book, la mise en page laisse à désirer, et on passe d'une période à l'autre, sans démarcation, ce qui ne facilite pas la lecture.

Mauvaise pioche, alors que je l'avais choisi car Gilly Macmillan connaît un certain succès… et il ne me donne même pas envie de lire « Ne pars pas sans moi », autant regarder une bonne série policière à la TV, même si en période de confinement on nous abreuve de rediffusions…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales Noires (que j'apprécie en général) qui m'ont permis de découvrir l'auteure…

#JeSaisQueTuSais #NetGalleyFrance
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Vingt nés auparavant, les amis de Cody Swift, Charlie et Scott, se font assassiner derrière le cynodrome. Cody toujours hanté par la disparition des deux garçons, reviens sur l'enquête qui a été clôturé avec un certain succès et avec rapidité. Mettant en doute la culpabilité de l'accusé, Cody crée un post-cast « l'heure de vérité », et revient sur des questions trop vite balayées.

«Je sais que tu sais » de Gilly Macmillan
Un titre qui en dis déjà beaucoup.
Deuxième roman de cette auteure que je lis.La plume est fluide et bonne.
Une ambiance tout en tension, avec des personnages, des secrets. Un fils rouge qui nous ballade, se mêle ,se démêle lorsque vous pensez avoir trouvé les tenants et les aboutissants de l'histoire.
Gilly Mac Millan nous ballade et elle le fait bien.
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De cette autrice, j'avais lu et beaucoup aimé "Ne pars pas sans moi". C'est donc avec entrain que je commence ce roman, dont la quatrième de couverture est alléchante.
Mais cette fois-ci, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. C'était pourtant prometteur : un cadavre retrouvé là où deux jeunes enfants ont trouvé la mort 20 ans auparavant. le même inspecteur enquête, et le troisième enfant devenu adulte décide d'animer un podcast, persuadé que le coupable trouvé à 'époque et s'étant suicidé, est en fait innocent.
Des allers et venues entre le passé et le présent, beaucoup de répétitions, des personnages peu attachants : à réserver pour les insomnies.
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#JeSaisQueTuSais #NetGalleyFrance
Un roman policier signé Gilly MacMillan qui n'en est pas à son coup d'essai, loin de là. Celui-ci est-il un coup de maître pour autant ? Pas tout à fait. le fond de l'histoire est bon sans doute mais loin d'être original. le lecteur aura probablement assez vite l'impression de lire un scénario de série Télé. Est-ce la faute du livre ? Probablement pas, pas plus, en tous cas que la faute des responsables de programmes qui nous servent les mêmes concepts à longueur de soirée.
Allez, calez-vous dans le fauteuil, livre sur les genoux ou TV allumée et pourquoi pas les deux ? Vous assistez à la découverte de deux cadavres près du cynodrome. Horreur, deux enfants ! Peu de temps après, les ossements humains d'une troisième personne sont amenés au jour par les ouvriers d'un chantier chargés d'augmenter la surface d'un parking d'une grande surface commerciale. Pas loin, juste à côté ! Les deux affaires sont-elles liées ? Et vous voilà à suivre, docilement et sans beaucoup de surprise une affaire type cold case ! Vieille histoire classée, coupable désigné et confondu comme tel au détriment d'une analyse sérieuse de toutes les pistes qui auraient alors dû être envisagées et les sempiternelles questions : Pourquoi la police a-t-elle bouclé et plié si vite cette affaire ? Pourquoi de cette façon ? Qui protégeait qui ? Qui est pourri, ou le plus pourri dans cette histoire ?
Je n'en dirai pas plus, il reste tout de même du plaisir à lire.
La nouveauté, dans l'écriture de ce récit, est l'introduction d'un pseudo-journaliste freelance d'investigation qui lance un podcast à épisodes, « L'heure de vérité »… Manière habile pour l'auteur de découpé son histoire, ses histoires, en tranches, plus facilement vendables aux lecteurs/auditeurs suivant ces reportages destinés aux voyeurs populaires qui se cachent derrière les nobles avides de pseudo-vérités entretenues pourtant sans aucune éthique par le baveux de service.
De ce point de vue, il faut reconnaître que l'auteur utilise un penchant addictif de nombre de consommateurs du web ! le faux, sur la Toile, est d'autant plus crédible qu'il est habillé de respectabilité factice dans le chef des chercheurs de like et followers. Moins les suiveurs auront de sens critique, plus les producteurs de vide seront gagnants ! Cruelle mais triste image de notre consommation de rumeurs destinées à nous faire oublier nos propres difficultés de vie. ‘Panem et circences' disait les anciens, ‘Pizza et fake news' continuent à nous asséner les maîtres des réseaux dits sociaux ! Gilly MacMillan surfe dessus, elle est de son temps !
Mais l'écriture, autre image de notre époque, est parfois lourde, plombée à chaque début de nouveaux points de vue par ces bandes-annonces publicitaires qui fidélisent les consommateurs pouvant se rattacher à leur feuilleton mais énervent les observateurs critiques qui savent tout de même déjà où ils sont... Une fois de plus, sur la forme aussi, Gilly MacMillan surfe sur son temps ! Pourquoi aurait-elle tort ?
Je me suis donc trouvé en présence d'un livre respectant les codes, un livre qui aurait pu me plaire. Pourquoi n'ai-je donc pas vraiment accroché à ce récit ? Probablement parce que cette double facette de mon temps m'exaspère. Même si l'autrice, Gilly MacMillan, offre une image juste et fidèle de notre époque, j'ai pris conscience que je ne nourris aucun appétit pour l'entretien et la manipulation des rumeurs et je n'apprécie pas plus le matraquage publicitaire pour des émissions ou films vides de toutes valeurs humaines.
Il ne me restera de ce livre que la satisfaction d'avoir pointé sans y succomber ces deux faits de société qui ne font pas honneur à notre temps ! Merci donc à Gilly MacMillan qui a joué pour moi au miroir ‘réfléchissant'. Merci également à NetGalley, France et aux éditions les Escales pour leur confiance à mon égard.
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On trouve un vieux cadavre en faisant des travaux de construction sur un parking, l'inspecteur Fletcher se voit confier l'enquête sur ce meurtre qui remonte à vingt ans selon le médecin légiste. L'endroit est proche du lieu où deux enfants ont été assassinés à la même époque, le petit Charlie, dix ans, est d'ailleurs mort dans les bras de Fletcher. A l'époque l'inspecteur était un jeune policier doué et surtout très ambitieux, malheureusement prêt à tout pour se faire remarquer de ses supérieurs et monter en grade. le commissaire Smail prend l'affaire de ce double meurtre en charge, Flechter est son adjoint et n'apprécie pas du tout sa manière de diriger l'enquête. Sid est un jeune homme mentalement déficient qui aimait jouer avec les enfants bien que ceux-ci lui fassent sans cesse des tours pendables. Fletcher est persuadé que c'est lui le coupable, qu'il a voulu se venger de la méchanceté des enfants. Il le manipule de façon à lui soutirer des aveux qui lui voudront une condamnation à perpétuité, bien qu'il clame son innocence.

Après le suicide de Sid en prison, Cody, l'ami des deux garçons assassinés et seul survivant du trio, devenu journaliste d'investigation se lance dans la réalisation d'un podcast intitulé L'heure de vérité. Il affirme avoir toujours cru en l'innocence de Sid et veut éclairer les nombreuses zones d'ombre qui restent autour des meurtres. Pour la justice l'affaire est classée mais Cody enquête avec son amie Maya auprès des différents protagonistes de l'époque.

L'intrigue fait des allers-retour en 1996 et 2016 et se développe autour de trois axes : l'enquête de 1996 et la manière dont elle a été bâclée par la faute de Fletcher, les enquêtes actuelles de Cody et Fletcher, toujours aussi peu scrupuleux et la manière dont Jessy, la mère de Charlie gère la situation actuelle. Peu après le drame, elle a rencontré Nick qui lui a redonné des raisons d'espérer. Ils sont mariés et ont une fille de seize ans qu'ils couvent.

L'histoire se met en place peu à peu, les personnages sont intéressants et très bien travaillés, leur vérité va se révéler petit à petit et le dénouement est des plus surprenant. Même si parfois on ne sait pas bien dans quelle partie de l'intrigue on se situe, ce polar est très agréable à lire et le suspense très bien entretenu. le lecteur est manipulé à l'image du traitement de l'information sur les réseaux sociaux même si à la fin la justice triomphe, bien que ce soit trop tard pour Sid.

Un thriller qu'il ne faut pas manquer et pour lequel je remercie vivement Netgaley et les Editions Les Escales.
#JeSaisQueTuSais #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Depuis un moment, j'avais repéré cette auteure anglaise de polars, l'occasion m'en a été donnée grâce à Masse critique, que je remercie.
L'inspecteur Fletcher de la police de Bristol est troublé par la découverte d'un cadavre sur le lieu même où il avait trouvé deux enfants assassinés vingt ans plus tôt. Cette affaire l'avait beaucoup marqué, même s'il avait trouvé et fait emprisonner le coupable, UN coupable du moins... qui avait toujours crié son innocence.
Vingt ans après, le camarade de jeux des deux garçons, journaliste d'investigations, crée un podcast par lequel il espère que la vérité va enfin émerger.
La trame de l'histoire tient bien la route et rend la lecture très prenante. L'idée du podcast, dont les épisodes rythment le texte, ainsi que des va-et-vient entre passé et présent, fonctionne très bien aussi. Par contre, j'ai repéré dans le texte quelques menus clichés. Les personnages ne sont pas « aimables », passent par beaucoup de nuances. Jess, la mère d'un des deux garçons assassinés, qui a reconstruit sa vie, et qui se pose toutes sortes de questions nouvelles pour élever la fille qu'elle a eu ensuite, est un personnage très bien dessiné. La tension maintenue tout du long fait de ce roman une lecture qu'on a du mal à lâcher, mais sans doute pas inoubliable.

Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Je sais que tu sais, de Gilly MacMillan. Éditions Les Escales, NetGalley.

Très bon polar où le suspense est tenu jusqu'aux dernières pages. La narration est au présent de l'indicatif, ce qui donne du rythme à l'histoire. Les personnages sont complexes et pas forcément ce qu'ils semblent être. Un excellent moment de lecture.

#JeSaisQueTuSais #GillyMacMillan #EditionsLesEscales #NetGalleyFrance #lecture #livres #chroniques #polar

Le quatrième de couverture :

À Bristol, deux affaires de meurtres se retrouvent mystérieusement liées à plus de vingt d'écart. Un thriller électrisant.

Bristol, 19 août 1996. Les corps de deux enfants assassinés sont retrouvés au petit matin dans un terrain vague. Lorsqu'un nouveau cadavre est découvert sur le même lieu vingt ans plus tard, l'inspecteur Fletcher se voit obligé de replonger dans ses anciens dossiers. Les deux affaires pourraient-elles être liées ? L'enquête a pourtant été résolue par Fletcher lui-même. À moins qu'une erreur n'ait été commise ?

Pour Cody Swift, jeune homme encore hanté par la mort de ses deux meilleurs amis d'enfance, d'évidentes zones d'ombre persistent. Il lance alors un podcast dans lequel il diffuse les avancées de sa propre enquête, quitte à réveiller chez certains des traumatismes enfouis et des blessures encore vives...

Que s'est-il réellement passé en 1996 lors de cette nuit étouffante ? L'homme qui a été envoyé derrière les barreaux à l'époque était-il innocent ? Et si oui, où se trouve le meurtrier aujourd'hui ?
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Quelle joie de pouvoir lire ce livre ! Gilly Macmillan a toujours su me séduire.
Et pourtant... J'ai bataillé pour arriver au dénouement. Je n'aime pas être dure envers un auteur, mais l'ennui a pointer le bout de son nez.
En soi, la construction du roman m'est agréable : Ballade entre passé et présent, alternance narrative.
Les personnages auraient pu être attachant, mais l'affecte que je peux avoir régulièrement pour les protagonistes est restée superficielle.

Mais attention... Il y a tout de même des points forts ! La manipulation psychologique y est parfaitement mise en avant. On ne s'attend pas à cette chute. Ce qui est fort agréable, ne rien deviner avant la fin.
En fait, ce qui m'a le plus perturber c'est de ne pas m'attacher à l'enquêteur principal, ne pas parvenir à me mettre dans sa tête, être en symbiose avec lui. Cody et Jessy ont plus suscité mon attention, mon intérêt.


La fin a ravivé mon intérêt pour ce livre. Mais, trop tard...

Cela ne m'empêchera pas de lire les prochains livres de Gilly Macmillan.
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1996, Charlie et Scott, 2 jeunes pré-adolescents sont retrouvés mort.
2016, Cody Swift continue d'être hanté par la mort violente de ses 2 anciens meilleurs amis, avec qui il aurait du être, s'il n'avait pas été puni. Convaincu que l'enquête a été baclée & que le coupable court toujours, il revient à Bristol pour tenter de trouver la vérité. Il décide d'animer des podcasts pour reprendre les différents points de l'enquête en espérant recueillir des nouveaux témoignages.
Parallèlement, des restes humains sont retrouvés sur le même lieu de crime... C'est l'inspecteur John Fletcher, qui avait participé à l'enquête, qui est en charge de ce nouveau dossier.
Et si tous ces décès étaient liés ?
Un thriller classique, qui alterne entre passé & présent, plutôt bien construit.
Pas de réelle surprise, mais un bon rythme qui donne un résultat plutôt réussi.
Lien : http://etlemondedesosso.cana..
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"Je sais que tu sais" est le cinquième roman de Gilly Macmillan
que je lis .
Les quatre précédents m'ont plu ... mais avec celui-ci ,
pour la première fois , j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire .
Peut-être à cause de la construction du récit
que j'ai trouvée assez brouillonne ?
Peut-être à cause des personnages ( aucun n'est attachant ) ?
Peut-être à cause des longueurs qui émaillent l'histoire ?
Déception ... je n'ai pas été emballé par ce roman .
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