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Kouplan exerçait le métier de journaliste en Iran.
Réfugié en Suède, il attend ses papiers.
En attendant, il passe une petite annonce pour devenir détective privé . C'est la surprise, il reçoit très vite une réponse d'une dame, Pernilla qui lui demande de retrouver sa fillette Julia, 6 ans, enlevée dans un centre commercial.
Elle ne veut pas prévenir la police.
Nous entrons très vite dans les zones d'ombre du personnage de la jeune mère perturbée.
Les personnages de Kouplan et Pernilla sont très finement analysés, avec beaucoup d'émotion.
Kouplan nous montre la réalité d'un immigré sans papier dans une grande ville, sans cesse sur ses gardes.
Pernilla nous est livrée avec toute sa fragilité de jeune femme très perturbée.
En tant que lectrice, je me posais sans arrêt des questions. Je croyais avoir approché une vérité puis l'auteure relançait le suspense.
Le livre a reçu le grand prix de littérature policière en Suède, probablement pour les personnages que le livre nous fait rencontrer et la façon dont le thème est traité, certainement pas pour l'action qu'on est habitué à rencontrer dans ce genre de roman.
J'ai beaucoup apprécié la qualité d'écriture, l'observation des personnages et la traduction, ici par Esther Sermage.


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Voilà un roman étiqueté « polar » très différent de la production scandinave actuelle.
le point de départ ? classique, une fillette a disparu, un enquêteur privé part à sa recherche à la requête de la mère.
Sauf que la mère est rapidement très étrange, refusant de signaler la disparition à la police et n'ayant jamais déclaré la naissance de cet enfant. Sauf que l'enquêteur est un Iranien sans-papier dans un Stockholm où il vaut mieux dire qu'on est allergique à la viande de porc plutôt que musulman. C'est là tout le sel du roman.
Un héros à qui la Suède a refusé le droit d'asile il y a trois ans et qui ne peut retourner en Iran où il risque sa vie. Un héros obnubilé par un repas quotidien qu'il pourra faire ou pas.
Pas facile de mener une enquête classique lorsqu'on a tout juste de quoi payer un Pass navigo, qu'on bosse avec un ordinateur préhistorique récupéré dans la rue et qu'on est toujours aux aguets dès qu'on aperçoit la police suédoise.
Du coup, rien de spectaculaire, juste une enquête en bordure, à l'instinct, ingénieuse, en errant dans ma ville à la rencontre des invisibles, des caissières de Sub15, des immigrés lituaniens, latinos ou kurdes, très loin des clichés sur la Suède dans un Stockholm bigarré et interlope.
Si le gros point fort de ce polar entre chronique sociale et roman noir est incontestablement ce personnage improbable et attachant, l'auteure mène son intrigue de façon cohérente avec une fin très surprenante ( en tout cas que je n'avais pas complètement vu venir ).
Très réussi. Et comme ce roman est le premier d'une tétralogie, hâte de retrouver le détective sans-papier Kouplan.

Lu dans le cadre du jury Prix Nouvelles voix du polar Pocket 2018
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Je découvre une autre autrice venant du nord: Sara Lovestam. Suédoise et écrivaine de polars. Attention, nous sommes loin du flic ou du détective alcoolo, déprimé, combattant ses démons ou essuyant une faillitte de vie de famille . Ce que nous présente, avec beaucoup de délicasse et d'humanité, Sara Lovestam dans "Chacun sa vérité" est une Suède quelque peu répressive par sa police des frontières qui traque le réfugié, le migrant, le sans papier et Kouplan, détective privé iranien, migrant et sans papier. Kouplan seul dans un pays où tout est à apprendre: la langue, les moeurs, les gens, etc. Kouplan est jeune, petit, dans la vingtaine, mais peut facilement se faire passer pour un jeune ado, humain, travaillant fort pour survivre dans le quotidien alors qu'il n'est personne... Personnage atypique et adopté tout de suite. Ici, on parle de folie, de psychiatrie, de perception mais aussi de traite d'humains et d'esclavage sexuel. On me dit que "Chacun sa vérité" est le premier volet d'une tétralogie mettant en scène Kouplan. Je serai bien heureuse de continuer le chemin avec lui.
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Stockholm,Suède.
Julia,la fille de Pernilla vient d'être enlevée.
Kouplan,sans-papiers iranien, journaliste dans son pays, propose ses services comme détective privé.
Pernilla, et c'est étrange, ne veut pas prévenir la police.Kouplan,c'est plus compréhensible, ne veut pas rencontrer les policiers non plus.
Bien entendu,les deux se retrouvent et c'est le début d'une curieuse course dans la capitale,une recherche où le "chasseur"est aussi virtuellement "chassé ".
Drôle de polar que ce polar où l'opacité de la situation va nous embrumer jusqu'à la fin.Drôle de polar qui,malgré sa lenteur va nous obliger à tourner les pages aussi vite que possible, curieux polar,oui,vraiment.....
Chercher en évitant d'être arrêté et expulsé ,voilà le pari fou tenté par ce journaliste iranien de bonne famille ,exilé et sans le sou......
Et il cherche,et il fouille et il raisonne,peu aidé par sa propre crainte, son manque de pratique et de matériel ,et le comportement d'une mère bien étrange. Pari fou mais réussi? Pari fou et manqué ?
J'ai été agréablement surpris par cette façon de traiter ce sujet. L'auteure a su mêler intrigue et vie quotidienne d'un sans -papier avec intelligence et originalité et c'est avec plaisir que je retrouverai Kouplan dans de nouvelles aventures puisque nouvelles aventures il y aura.
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Kouplan, vingt huit ans, mais en paraissant quinze, est un sans papier iranien qui a été débouté de sa demande de séjour en Suède. Il était journaliste dans son ancienne vie et survit tant bien que mal en sous-louant une chambre chez Regina mère deux enfants. Mettant en valeur ses qualités d'investigation, il fait paraître une annonce comme détective privé. Très rapidement il est contacté par Pernilla Svenson, une jeune mère de famille dont Julia, la fille de six ans, a disparu la semaine précédente, près du Globen centrum, un centre commercial de Stockholm. Kouplan, accepte la recherche, non sans hésitation; en effet la jeune mère de famille semble hésitante à donner des renseignements sur sa fille...Séparée du père, elle vit avec sa fille en recluse, lui donnant ses cours à domicile, la petite n'a pas d'amie et les voisins sont tout aussi surpris d'apprendre la disparition de cette petite fille. Kouplan, comprenant parfaitement les peurs de la jeune femme, va néanmoins trouver des incohérences dans le récit de Pernilla. Malgré ces contradictions, et à force de filatures et d'interrogatoires auprès du voisinage et des lieux fréquentés par la mère et sa fille, Kouplan identifie plusieurs pistes et des suspects potentiels, notamment dans la prostitution d'enfants.

Chacun sa vérité est la première enquête d'un détective privé dont le profil est pour le moins atypique, Kouplan, iranien, est sans papier. Une entrée en scène qui plonge le lecteur dans le Stockholm, vitrine du modèle suédois de société ouverte et inclusive, dans lequel Kouplan, journaliste d'investigation dans son pays, doit se frotter aux difficultés d'une vie précaire, après avoir été débouté de sa demande de séjour. Evitant toute situation qui pourrait le faire découvrir, sa première enquête le mène vers une jeune femme avec laquelle les points communs sont nombreux, recluse, presque exclue de la société, la jeune femme fuit les autorités, de peur qu'on lui retire sa fille, toujours dans la peur d'être découverte, autant de réactions qui la font passer elle et sa fille sous les radars.
Sara Lövestam renouvelle le profil du détective privé avec Kouplan; cette première enquête, menée sous couvert et sans moyen, montre un jeune detective se retrouvant sans le sou, même pour manger, et devant arbitrer entre acheter son pass pour les transports en commun et un sandwich. Une première enquête qui m'a déroutée et dans laquelle je me perdais un peu, voire m'ennuyais, quand heureusement, dans les tous derniers chapitres, un retournement de situation, donne tout son intérêt à l'enquête et à son enquêteur.
Chacun sa vérité présente un nouvel enquêteur, qui jette un éclairage intéressant sur la condition des sans-papiers à Stockholm, prétexte à analyser la société suédoise.
Original et instructif.
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Un policier suédois très différent des autres, que j'ai trouvé excellent, original!

Justement, la différence, il en est fortement question dans ce livre. Pour les deux principaux personnages, elle est ce qui les constitue et les rend solitaires, fragiles. Kouplan est un iranien sans papiers, dont la demande d'asile en Suède a été rejetée. Il est resté et survit, toujours sur le qui-vive. Il décide de passer une petite annonce proposant ses services de détective privé. Après tout, il était journaliste d'investigation, avant. Et si cela pouvait lui permettre d'avoir un peu d'argent pour manger...

Et voilà que Pernilla, une jeune femme à la mémoire vacillante ,lui demande de retrouver Julia, sa petite fille de six ans disparue. Elle ne veut pas avoir affaire à la police...

Ce ne sont que quelques postulats de départ, à vous de découvrir la suite. Je peux dire en tout cas que le quotidien d'un réfugié clandestin est fort bien retranscrit, l'auteure , comme elle l'explique à la fin, a donné des cours à des immigrés. Et Kouplan devenu enquêteur alors qu'il était plutôt proie que chasseur se révèle une personnalité très attachante.

le livre n'est pas un policier au sens courant du terme, et pourrait ne pas plaire aux habitués du genre. Moi, au contraire, il m'a beaucoup intéressée. L'histoire est particulière, prenante, même si on comprend assez vite le problème de Pernilla. Les personnages ont leurs zones d'ombres, et la fin est très inattendue! La finesse d'analyse psychologique, l'humanité qui transparait sont les atouts majeurs de ce roman atypique.

J'ai appris avec plaisir que Sarah Lövestam poursuivait l'aventure avec son détective si charismatique. Il me tarde de découvrir ses autres enquêtes! Je termine en citant un slogan tellement juste d'une association humanitaire que l'auteure évoque: " Un être humain n'est jamais illégal"...
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Ce que j'ai ressenti:

Un Fait divers: versions multiples.
Sara Lovestam nous propose un polar nordique rafraîchissant, où les vérités et les mensonges se mélangent, et captive notre attention sur deux personnages extrêmement touchants, suite à un drame: la disparition d'une enfant. Une mère éplorée faisant appel à un détective non conventionnel, par le biais d'une étrange annonce. Pernilla et Kouplan, duo improbable lancé dans une course contre la montre pour retrouver Julia, 6 ans.

Sans doute, parce qu'elle explore toute la complexité des vérités propres à chacun, selon leurs émotions et leurs références, Sara LÖvestam va au delà d'une simple enquête, elle y apporte plus de sensibilité, une dose d'humanité pour qu'enfin, nous puissions avoir conscience de la réalité de ses personnes ombrageuses et de ses visages de l'ombre.

Chacun sa vérité, certes, mais cette poursuite pour retrouver cette enfant disparue, va emmener les personnages vers une vérité plus tangible, et nous, lecteurs, vers des vérités plus sensibles…

"-Le temps ne fait pas de pauses."

Un enquêteur singulier, en situation irrégulière.
S'il y a bien un point fort à dégager de cette lecture, c'est son personnage principal. Kouplan, jeune homme clandestin, affamé, traqué, immigré. Mais de loin, un des personnages les plus intéressants, que j'ai pu découvrir jusqu'à maintenant. Kouplan, jeune homme attachant, bouleversant, intrigant, venant de l'Iran. Il est évident que je vais poursuivre cette trilogie dédiée à ce personnage atypique dans la ville de Stockholm. Sara LÖvestam nous fait prendre conscience que la valeur d'une personne ne se mesure pas en chiffres, pas à des numéros d'identités, pas à des nombres inscrits sur des titres de séjour…

"Ingen mÄnniska Är illegal, Un être humain n'est jamais illégal."

Sara LÖvestam se place du côté des sans-papiers et des exclus, nous parle de ces peurs sourdes, menaçantes et permanentes de leur quotidien, nous transmet avec force et émotions, de la difficulté de s'intégrer dans la société. Elle soulève des sujets brûlants d'actualité, et chaque fois, que tu crois détenir une vérité au sein de l'intrigue, elle l'emmène ailleurs pour mieux te déstabiliser, te faire voir toutes les facettes du problème…

A chacun sa sensibilité, à chacun son ressenti, et à Chacun sa vérité...

La solitude comme véritable catalyseur…
C'est parce qu'ils se sentent si seuls, que Pernilla et Kouplan se retrouvent, et s'apprivoisent, fuyant chacun à leur manière une réalité trop lourde et des échecs passés pesants. Une solitude tellement grande et deux coeurs brisés qui tente de se comprendre…Une infinité de trous béants et des faces cachées à découvrir au fond de leurs yeux. Et dans la douleur, voir naître, une entraide chaleureuse…

Tant de vérités et tant de mensonges, tant de conséquences et de vérités floues, tant d'actions menées et de mensonges doux. Et c'est parce que Sara LÖvestam avait une intention noble et une expérience de vie riche, qu'elle a pu nous éblouir avec ce polar noir. C'est parce qu'elle s'est frottée à cette réalité, que sa fiction sonne plus vraie.

Je vous conseille évidemment cette lecture, histoire d'aller vous confronter à d'autres réalités et de trouver votre Vérité. Puisque à Chacun sa vérité, la mienne, est que j'ai adoré cette lecture!



« Souviens-toi que c'est là où tu te sens le plus en sécurité que tu es le plus vulnérable. »



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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On sait à quel point, dans la profusion de polars et d'enquêtes qui sont régulièrement publiés, il est difficile de trouver une intrigue et des personnages un tant soit peu originaux, surtout lorsqu'il est question de disparition et d'enquêtes, un sujet et des thématiques ô combien éculés.

Ce pari casse gueule, la romancière suédoise Sara Lövestam, que j'ai eu la grande chose d'aller interviewer la semaine passée lors de sa venue sur Paris, le réussit haut la main avec deux romans que j'ai eu la chance de lire coup sur coup.

En effet, "Chacun sa vérité"- qui vient de sortir en poche chez Pocket, constitue le premiers volet d'une tétralogie qu'elle a créée autour d'un personnage particulièrement singulier, Kouplan, immigré clandestin vivant à Stockholm et jadis journaliste d'investigation en Iran, son pays natal, qui se décide à devenir détective privé, tout en étant constamment aux aguets de la police, prêt à le reconduire à la frontière illico presto.

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Si ce défi est aussi réussi que possible, à la lecture dde ce premier tome, c'est que l'auteur sait de quoi elle parle : elle qui enseigne depuis plusieurs années le suédois à des réfugiés notamment iraniens, sait distiller son intrigue de détails réalistes qui rend particulièrement crédible les situations vécues par Kouplan.

Un Kouplan autant, voire plus omnubilé par le fait de savoir ce qu'il va manger au cours de ses repas journaliers que de retrouver les personnes disparues pour lequel il a été sollicité, souvent par des personnes tout autant perdus ou à la marge que lui.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Chacun sa vérité est un roman d'un format plutôt court mais à longue portée. Classé dans le rayon policier, il dépasse cette classification. Sara Lövestam n'apparaît pas comme une énième plume noire venue de Scandinavie, mais s'installe avec une intrigue et des personnages singuliers.

La petite Julia, six ans, enfant chérie de Pernilla, a disparu un jour de crachin d'octobre, en plein Stockholm. Se refusant à appeler la police, elle fait appelle à un détective dont elle a trouvé l'annonce sur Internet. Quelle n'est pas sa surprise de voir se présenter à elle un garçon malingre et vêtu de seconde ou triple main, à qui elle donne au plus 14 ans. Kouplan lui certifie en avoir le double... ajoutant trois années de plus à son âge véritable pour tâcher d'augmenter son crédit. Commence alors une enquête très spéciale.

Kouplan n'est pas un détective comme les autres. Déjà parce qu'il n'est pas détective. Il travaillait comme journaliste avant. Avant de fuir l'Iran pour la Suède. Avant de quitter un milieu familial intellectuel pour la précarité toujours aux quatre cents coups des sans papier. Kouplan mène son enquête l'angoisse au ventre de se voir demander ses papiers par le moindre policier et de tomber entre les rets de la police aux frontières.
Sara Lövestam connaît bien la situation des nouveaux arrivants immigrés pour avoir enseigné la langue et les us suédois à des étrangers. C'est pourquoi son roman met plus l'accent sur la dimension sociale des clandestins que sur l'aspect polar.

J'ai d'emblée été conquise par le personnage de Kouplan, sensible et attachant. La faim, la peur, le système D, la précarité, constituent son lot quotidien, ce qui ne l'empêche pas de se battre pour s'en sortir, grâce à son entreprise de détective privé. On le voit tâtonner dans ses démarches et exercer son acuité intellectuelle pour venir en aide à une femme fragilisée par le rapt de son enfant et par son propre passé.

Deux personnages principaux qui ont de quoi intriguer le lecteur. Sara Lövestam maîtrise son récit et n'en finit pas de nous étonner.
Plus qu'une chose à dire en guise de conclusion : vivement le second tome de la trilogie Kouplan!
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« Observer sans être vu, disparaître dans le décor et guetter le moindre détail, être à l'affût d'un mouvement anormal et se fondre dans la foule jusqu'à ne plus exister... c'est le comportement instinctif du chasseur, du prédateur. C'est aussi le comportement de la bête traquée qui cherche à échapper à la menace, l'attitude de l'étranger en situation irrégulière, du migrant sans papiers. »
Incipit de la préface de Chacun sa vérité. En filigrane la vie de Kouplan est ainsi résumée. Il est jeune , sans numéro d'identité en Suède mais il y est resté après un premier refus de sa demande d'asile . Comme il lui faut bien vivre il se décide à passer une annonce :« Détective privé.
Si la police ne peut rien pour vous,
n'hésitez pas à faire appel à moi. »
C'est une jeune femme ,Pernilla, qui répond à son annonce suite à la disparition de sa petite fille Julia, enlevée en plein centre de Stockholm .
Un roman noir atypique, un enquêteur atypique, une mère atypique. Réunissez tous ces ingrédients, confiez les à Sara Lövenstam , et lisez un roman que je qualifierai de polar sociétal. Sara Lövenstam explique avoir trouvé son inspiration alors qu'elle enseignait le suédois ,à l'Institut suédois , à des migrants venus de partout en attente de réponse à leur demande de droits d'asile. Avec eux elle a beaucoup voyagé, beaucoup appris et beaucoup transmis. le regard qu'elle porte sur sa ville Stockholm est un regard différent de celui de la majorité des suédois . Elle nous parle d'une ville quasi-souterraine où beaucoup se cachent, vivent à la petite semaine, font des boulots alimentaires , survivent comme ils peuvent en attendant le sésame. Ça c'est pour le cadre du roman, l'histoire quant à elle est captivante , prenante et la dernière page tournée je n'ai qu'une envie ouvrir illico "Ça ne coute rien d'essayer" le deuxième volet de la tétralogie de Kouplan .......



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