Je tiens tout d'abord à remercier Babelio qui m'a permis de découvrir ce livre et de participer à leur rencontre en présence de l'auteure
Sophie Loubière. Une rencontre très intéressante, et surtout enrichissante, même si je n'ai pas du tout aimé ma lecture et que je l'ai même abandonnée au bout d'une cinquantaine de pages. Mais ce n'est pas pour autant que je ne désirais pas rencontrer l'auteure pour comprendre ce qui l'a amenée vers ce genre de texte, d'histoire, de vision noire de l'âme humaine.
Pour faire simple, ce roman dans sa façon de raconter l'histoire, de sonder le mal qui nous ait propre, de décrire les personnages les plus communs qui nous entourent comme des bêtes tapis dans la ville (ou la campagne, en fait c'est du pareil au même), m'a fait terriblement penser à
La vraie vie d'
Adeline Dieudonné. En relisant la chronique que j'ai fait de ce roman, je pense avoir été beaucoup trop consensuelle, et c'est sûrement pour cette raison que j'ai préféré abandonné ce livre plutôt que de souffrir à le continuer.
C'est la question que j'ai posé à
Sophie Loubière : "est-ce une tendance actuelle de proposer des livres noirs, montrant la noirceur des personnages et l'obscurité ?" Sa réponse fut simple : "Je décris la réalité du monde, je me suis inspirée de ma vie personnelle, des souffrances subies par mon frère". Je ne peux pas me battre, je n'ai pas vécu cela dans ma vie. Mais je vais volontairement rester égoïste et continuer à lire des livres qui me permettent de rêver, de m'évader et laisser ces auteurs qui d'une certaine manière ont cet exutoire et c'est une bonne chose pour eux.
Sophie Loubière a énormément insisté sur le fait qu'il y avait de la lumière dans son roman, je la cherche toujours, je ne suis sans doute pas aller assez loin pour la découvrir, j'ai vu beaucoup trop d'obscurité.
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