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Critique de Malivriotheque


Polly et Digory, deux jeunes enfants d'une dizaine d'années, se retrouvent l'après-midi pour jouer. Digory a l'air triste, sa mère est gravement malade. Alors, pour oublier le quotidien, Polly et lui s'amusent et veulent visiter une maison abandonnée en passant par les toits. Sauf qu'ils se trompent dans leurs calculs et atterrissent dans le bureau de l'oncle de Digory, un homme effrayant qui ne sort jamais de cette pièce. L'oncle a un air bizarre, il ne veut pas laisser partir les enfants. Il offre une bague à Polly qui disparaît alors instantanément de la pièce. Elle serait partie dans un autre monde. Pour la récupérer, Digory, subissant le chantage de son oncle, prend également une bague et la rejoint. Ils se retrouvent dans un monde bien étrange...

Je préviens que je lis Narnia dans l'ordre chronologique des évènements, et non dans l'ordre d'écriture. Sachez que l'adaptation cinématographique débutée il y a quelques années suit l'ordre de publication des histoires.

Avant toute chose il est intéressant de constater que ce tome qui constitue la base même de l'histoire de Narnia a été écrit en avant-dernier par C.S. Lewis. Effectivement, il ne se passe pas grand chose dans cet épisode, si ce n'est bien évidemment la création du monde de Narnia par le lion Aslan, incarnant sans ambiguïté le rôle de Dieu. La ressemblance avec la Genèse de la Bible est complètement assumée (et de toute façon complètement reconnaissable) et sans doute complètement cherchée. Rappelons que C.S. Lewis était protestant. Cela ne dérange pas trop, surtout quand on connaît tout le background de l'écriture de cette histoire. Et puis, ça se lit vite.
Le style correspond aux standards d'une littérature consacrée à la jeunesse, j'imagine que les choses se noircissent avec le temps et les tomes. Cette histoire-là est relativement gnangnan, pleine de bons sentiments. On sent que Lewis a cherché à montrer combien le monde chrétien est bon, combien ça donne chaud d'aimer Dieu, etc... Soit. Encore une fois, heureusement que ça se lit vite. Parce qu'on est limite proche du rose bonbon ! La reine Jadis fait à peine peur dans ce chapitre, et bien sûr la mère de Digory guérit à la fin grâce à Aslan et à une certaine pomme, qui n'est pas sans en rappeler une autre. Oui, les parallélismes avec la Bible sont nombreux, parfois trop nombreux. Autant lire la Bible, j'ai envie de dire. Peut-être est-ce le chapitre de trop, qui précise des détails auxquels nous aurions survécu si on ne nous les avait pas donnés.
Mais lisez tout de même dans l'ordre, c'est quand même mieux pour suivre.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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