Citations sur Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu du magicien (47)
Or le problème, si vous essayez de vous rendre encore plus sot que vous ne l'êtes déjà, c'est que vous avez toutes les chances d'y arriver assez facilement.
Sache que le vrai savoir ne s'obtient jamais sans sacrifice.
Or le problème, si vous essayez de vous rendre encore plus sot que vous ne l'êtes déjà, c'est que vous avez toutes les chances d'y arriver assez facilement.
Riez et n'ayez crainte, chères créatures. Vous n'êtes plus muettes ni dépourvues d'esprit, alors ne vous croyez pas obligées d'être trop sérieuses. Car l'humour, comme la justice, naît avec la parole.
Naturellement, Digory pensait – comme vous, certainement, et comme Polly – à toutes les raisons qui pouvaient expliquer que cette maison soit vide depuis si longtemps. Ni l’un ni l’autre n’osait prononcer le mot « hanté », mais tous deux savaient qu’une fois que l’idée était lancée il était difficile de faire marche arrière.
- (...) Une maison ne peut pas être vide depuis tant d'années sans qu'il y ait un mystère, ça ne tient pas debout.
- Papa pense que c'est à cause de l'état de la plomberie.
- Pouah! Les adultes ont toujours des explications d'une platitude!
- (...) Nous ne sommes quand même pas aussi mauvais que ce monde, Aslan?
- Non, pas encore, fille d'Eve, mais vous êtes sur la voie. Qui sait si l'un des vôtres ne découvrira pas lui aussi un secret aussi nuisible que le Mot Déplorable et ne l'utilisera pas pour détruire tous les êtres vivants? Bientôt, avant même la fin de votre vie, les plus grandes nations de votre monde seront gouvernées par des tyrans qui ne se soucieront pas plus de joie, de justice et de clémence que la reine Jadis. Tâchez donc de mettre en garde les vôtres.
"Make your choice, adventurous Stranger,
Strike the bell and bide the danger,
Or wonder, till it drives you mad,
What would have followed if you had."
Autant lorsque les choses commencent à aller mal, elles vont de pire en pire pendant un certain temps, autant lorsqu’elles commencent à aller bien, elles vont de mieux en mieux.
Ils en tremblaient encore quand ils entendirent un léger bruissement du côté de la salle resté intact. Ils se retournèrent : l'un des personnages drapés, cette femme assise à l'extrémité de la rangée que Digory trouvait si belle, était en train de se lever de son fauteuil. Debout, elle était encore plus grande que ce qu'ils imaginaient, et tout chez elle, non seulement sa robe et sa couronne, mais l'éclat de son regard et la courbe de ses lèvres, disait que cétait une grande reine.