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Critique de Plouf_le_loup
L'histoire : après guerre, Alice est une jeune femme célibataire londonienne, nez de parfumerie de profession, entourée d'amis de son âge. Lors d'une virée à Brighton, une diseuse de bonne aventure lui tient des propos si précis et mystérieux qu'ils la troublent. Bientôt, ses nuits se peuplent de cauchemars, en même temps qu'un rapprochement amical s'opère avec son grincheux voisin de palier, un certain Monsieur Daldry...
Mon avis : dans la première moitié, j'ai dû produire quelques efforts pour ne aps lâcher le livre... ais ça valait le coup ! La seconde moitié est nettement plus enlevée. On dira ce qu'on veut de Marc Lévy, que c'est une littérature facile, blablabla. Moi, j'aime Marc Lévy, j'aime son écriture fluide et tonique pas si simpliste qu'on le dit, et ses histoires pas si niaises qu'on le prétend, même si c'est leur naïveté qui est séduisante. J'aime aussi son rapport récurrent avec le surnaturel ordinaire, toujours un peu teinté d'humour, de distance, d'intelligence. Ce livre a toutes ces qualités, et même si on voit venir de trèèèèèèèèès loin le type de fin qu'on aura et la psychologie ras-des-mottes qui l'accompagne, c'est un vrai plaisir d'imaginer l'Istanbul des années 50 par les yeux et surtout le nez d'Alice, et un pur bonheur de traîner un peu avec ces personnages qui prennent si bien corps, qu'on croirait avoir existé, de vivre avec eux ce moment de leur chemin, comme on accompagne un cher ami pudique et élégant.
En bref : une balade amicale qu'il serait dommage de bouder.
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
Mon avis : dans la première moitié, j'ai dû produire quelques efforts pour ne aps lâcher le livre... ais ça valait le coup ! La seconde moitié est nettement plus enlevée. On dira ce qu'on veut de Marc Lévy, que c'est une littérature facile, blablabla. Moi, j'aime Marc Lévy, j'aime son écriture fluide et tonique pas si simpliste qu'on le dit, et ses histoires pas si niaises qu'on le prétend, même si c'est leur naïveté qui est séduisante. J'aime aussi son rapport récurrent avec le surnaturel ordinaire, toujours un peu teinté d'humour, de distance, d'intelligence. Ce livre a toutes ces qualités, et même si on voit venir de trèèèèèèèèès loin le type de fin qu'on aura et la psychologie ras-des-mottes qui l'accompagne, c'est un vrai plaisir d'imaginer l'Istanbul des années 50 par les yeux et surtout le nez d'Alice, et un pur bonheur de traîner un peu avec ces personnages qui prennent si bien corps, qu'on croirait avoir existé, de vivre avec eux ce moment de leur chemin, comme on accompagne un cher ami pudique et élégant.
En bref : une balade amicale qu'il serait dommage de bouder.
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