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3,76

sur 316 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des émotions , le coeur au bord des lèvres
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Connaissant l'auteure de par son groupe de lecture sur FB, je n'ai pas pû résister à une demande sur Netgalley pour lire son 1er roman.
Un roman noir, si sombre que mes poils se sont dressés presque tout le long, que j'ai failli vomir plusieurs fois. Et pourtant, dans "la vraie vie" j'ai souvent l'occasion de côtoyer le sordide et les tourments sur le corps humain.
J'ai résisté, me suis accroché, et bien apprécié cette histoire terrible basée sur un fait réel . Mais c'est peut-être parce c'est arrivé, que justement j'ai eu beaucoup de mal avec cette violence de l'âme humaine.
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Une histoire qui se situe en enfer. Tout simplement. L'homme est capable du pire. le lieu aussi est en accord avec l'ambiance glauque : un camp au fin fond de la Russie. On imagine bien ce décor. Des cellules monacales aux allures de goulag soviétique. Des gardiens brutaux assoiffés de sang obéissant aux ordres du médecin complètement dégénéré. On pense de suite aux horreurs nazies des camps de concentration. Et toute cette noirceur se passe de nos jours.
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Ce thriller au rythme haletant se dévore d'une traite, sans respirer (sans quoi, vous aurez la nausée). Il y a aussi une once de lumière, d'espoir ténu dans la solidarité de ces prisonniers.
Volontairement, je tairais le résumé pour ne pas vous gâcher le sujet principal (ou du moins la problématique qui m'a fait hérisser le duvet).
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Un premier roman prometteur qui présente néanmoins quelques faiblesses dans la répétition de certaines scènes, l'escalade suffocante de tortures, une narration simple. C'est clair que l'auteure a voulu heurter le lecteur avec cette mise en scène. Elle a réussi à remuer les viscères et ...notre petit coeur.
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Il est difficile d'attirer l'attention d'un grand éditeur avec un tout premier roman. Lorraine Letournel Laloue a réussi à convaincre les Éditions Belfond de se lancer dans une aventure commune. Après avoir lu le livre en question, on comprend aisément pourquoi.

HS 7244 est un roman noir à la fois violent et particulièrement émouvant. Sa force, il la tire du fait que l'histoire est basée sur un fait réel, odieux, scandaleux. de ceux qui ne peuvent laisser indifférents, sauf à avoir perdu son humanité. de ceux qui permettent de développer une dramaturgie poignante.

Encore fallait-il donc réussir à créer une véritable histoire autour de cette thématique, et avoir suffisamment de sensibilité pour la raconter. Il ne suffit pas d'avoir une bonne idée et de vouloir mettre en lumière un scandale, il faut aussi avoir une certaine capacité de conteur.

Lorraine Letournel Laloue écrit avec le coeur, sans fioritures, avec l'envie de faire passer les émotions. Quitte à aller vers certaines extrémités. Car oui, le roman est un concentré de violences psychologiques et physiques parfois difficilement soutenable. Un peu trop parfois à mon goût, mais ça n'a absolument rien eu de rédhibitoire pour ma lecture.

D'une noirceur extrême. Mais où pourtant pointe toujours une étincelle de lumière, celle qui humanise le propos et rend les personnages attachants.

C'est cette manière de faire, exacerbée, qui marque l'esprit, choque, touche. Et fait réfléchir sur ce que l'homme est capable de faire de pire. En se rappelant que de tels comportements se déroulent aujourd'hui… Il semblerait que l'humanité ait la mémoire bien courte et n'apprend pas des leçons du passé.

La manière d'être écrivaine de Lorraine Letournel Laloue, sa manière de construire une histoire, me fait penser à ce que propose Karine Giebel. Non pas qu'elle tente de copier une auteure qu'elle admire, mais on y retrouve le même genre de sensibilité noire, une même envie de heurter pour faire ressentir et faire réfléchir sur l'âme humaine.

L'écriture à la première personne rajoute à cette impression émotionnelle, à ce que le lecteur ressente l'émoi encore plus profondément.

Mais HS 7244 n'est pas qu'une accumulation de scènes-chocs, ne se résume pas à cela. Cette lumière qui pointe à travers l'obscurité est fragile, mais paradoxalement d'une puissante intensité. Parce qu'à travers l'horreur se noue l'amitié, la solidarité. Et certains y survivent par amour.

Hors de question de vous dévoiler le sujet du livre. Il faudra vous y plonger corps et âme pour en savoir davantage.

Le voyage n'est clairement pas de tout repos, HS 7244 est le genre de roman coup de poing, remuant, bouleversant. Lorraine Letournel Laloue a le don de se fondre dans son histoire, d'appuyer là où ça fait mal, pour mieux s'insurger et ensuite créer l'émotion. Un peu à l'image d'un roman comme Enfermé.e de Jacques Saussey.

Le bon roman noir n'est jamais un divertissement banal. En voici un nouvel exemple.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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HS 7244 , thriller noir, violent au delà de toute limite. Inspiré de fait réel qui se sont passés Récemment en Europe de l'est , en Tchétchénie.
Lorraine Letournel Laloue ouvre une porte avec son premier roman, avec des personnages inspirés de personne réel. Son style se lit Aisément et rapidement. On passe aisément d'un point de vue de personnages à un autre sans se perdre. La redondance du lien entre Camille et Marius était parfois soûlante.

Au départ, cela ne devait être que de magnifiques vacances en amoureux. Camille et Marius se retrouvent séparés et enlev au départ, cela ne devait être que de magnifiques vacances en amoureux. Camille et Marius se retrouvent séparés dans une cellule froide et puante le lendemain d'une soirée arrosée. le cauchemar ne fait que commencer. Aujourd'hui est la fin de la liberté et de droit, et le début de grandes souffrances.
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Quelle claque, ce livre ! Bienvenue dans les entrailles de l'horreur. Venez faire connaissance avec le Mengele des temps modernes. On dit que seul l'Humain peut se montrer inhumain, mais des ordures pareilles ne peuvent même pas mériter le titre d'humain. Et si je suis sortie de cette lecture aussi écoeurée et bouleversée, c'est parce que je sais que la réalité n'est peut-être pas si éloignée de cette fiction.
La plume est particulièrement réaliste. On sent toutes les odeurs, jusqu'à plus infâme. On entend les chiens, les hurlements, on imagine, contre son gré, toutes ces scènes de tortures, ces expérimentations horribles et hasardeuses. J'ai failli fermer ce livre à plusieurs reprises, et pourtant je suis allée au bout. Je me suis posée la question de savoir comment l'auteure a pu trouver le courage de faire toutes ces recherches et pour coucher tout ça sur le papier, pour dénoncer ces persécutions, même s'il s'agit bien sûr d'une fiction.
Ne vous attendez pas à avoir une intrigue car la construction est plus sous la forme du témoignage. Il faut aussi avoir le coeur et l'estomac bien accrochés, ce livre ne conviendra pas à tout le monde. En bref, c'est noir, c'est violent, et même si on n'a aucune preuve que les choses se passent de cette manière, on sait qu'à une autre époque, cette cruauté expérimentale a vraiment existé.
Merci à NetGalley et aux éditions Belfond pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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HS 7244 est un roman ultra-violent et très noir. Il faut avoir les tripes bien accrochées pour aller au bout de cet ouvrage… La force de ce roman résulte dans le fait que l'auteure s'appuie sur des faits réels qui se sont déroulés en Tchétchénie à l'encontre de la population LGBT, et qui ont fait scandale en 2017 lorsqu'ils ont éclaté au grand jour.

Pendant plus de deux cent pages, on assiste à une déshumanisation totale d'hommes et de femmes qui ont tous un point commun, celui d'être homosexuel. Pour beaucoup d'entre nous, heureusement, l'homosexualité ce n'est rien, cela ne change rien à notre regard sur les autres mais, pour d'autres, c'est un crime, une perversion, une abomination que l'on doit absolument éradiquer de nos sociétés.

Au fil des chapitre, on assiste à des scènes d'une violence inouïe – immolation de captif devant les autres prisonniers du camp, pour l'exemple, scarifications pour voir comment réagit l'épiderme d'un homosexuel comparé à celui d'un hétérosexuel, excision et greffe de testicules, lapidation à en entendre les os craquer… le quotidien de ces personnes est rythmé par les violences physiques mais également mentales. Leurs bourreaux veulent une chose et une seule : éliminer les « parasites ».

J'ai lu certaines critiques qui disaient que l'histoire était redondante, qu'il s'agissait uniquement de violence et de torture. Effectivement, les faits de violence reviennent très souvent mais pour moi c'est justement là la clé de voute du roman, ce qui nous amène à nous sentir un peu à la place des prisonniers, à partager à distance leur quotidien dans la crasse et la peur de leurs bourreaux. La répétition des scènes chocs nous oblige à nous interroger. Comment ne pas être révoltés par ce que certains se croient autorisés à infliger à autrui simplement parce qu'il ne serait pas « normal ». Et, surtout, c'est quoi la normalité ? La normalité, est-ce que ce n'est pas d'être capable d'aimer, de faire preuve d'empathie, qu'importe le sexe, la couleur de peau ou la religion ?

Dans ce quotidien noir, on voit pointer une lueur d'espoir, certains prisonniers s'allient, sont soudés et on voit naître des amitiés. Même dans les moments les plus morbides, l'homme est capable de garder la foi et d'espérer que la vérité triomphera.

HS 7244 est un roman noir qui aborde des problématiques actuelles telles que l'homophobie, met en lumière des combats quotidiens que mènent des hommes et des femmes aux quatre coins du monde pour vivre leur vie au grand jour sans se soucier des gens qui les entourent. Pour moi ce livre est un coup de coeur, même s'il provoque un profond malaise. Pourquoi ? D'abord parce qu'il aborde un sujet abject, qui fait que l'on passe une partie du temps à se demander s'il n'y a pas du voyeurisme dans l'attirance qu'il provoque, mais aussi parce qu'il oblige à douter de l'humanité : décidément, la tolérance n'est pas à la portée de tous !

A lire uniquement si vous avez les tripes bien accrochées, uniquement si vous aimez les auteurs ayant une écriture chirurgicale sans fioriture même dans les moments les plus noirs. A lire si vous n'avez pas peur de prendre un aller simple pour l'enfer…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Lorsque l'on chronique les livres des autres, pas facile d'en écrire un soi-même. À n'en pas douter, on vous attend au tournant ! Cette peur-là, celle d'être jugée, peut-être donnée en pâture à ceux dont elle n'aura pas aimé les ouvrages, Lorraine ne l'a pas eue, ou l'a combattue. Il faut une sacrée dose de courage pour passer de l'autre côté de la barrière. Je salue ce courage, cette ténacité, l'ambition d'entrer dans la cour des écrivains. le faire d'abord pour soi, faisant fi du quand dira-t-on, mais avant tout, construire un texte sur un sujet qui a interpellé, suscité la révolte, être déterminée dans le besoin d'en parler pour dénoncer le silence et prendre parti pour une cause qui est juste.

Pour moi, ce roman est un roman noir sociétal, mais c'est surtout un roman engagé. Je fais le choix de ne pas révéler la thématique dans cette chronique et je vous engage à ne pas lire la 4e de couverture. Lorsque j'ai ouvert ce roman, je n'en savais rien, ni thème, ni histoire. Je savais simplement que le récit s'ouvre avec Marius, enfermé dans un cachot. Comment est-il arrivé là, alors qu'il passait ses vacances à l'étranger ? Mystère… Pourquoi est-il détenu ? Mystère encore. Je me suis donc laissée porter par l'histoire ne sachant pas vers quelles sphères Lorraine allait m'emporter et je dois bien avouer que ça a été extrêmement jouissif ! Pas une seconde, je n'ai pu imaginer… Pas un instant, j'ai pensé que cette histoire allait me retourner les tripes de la sorte.

Ce roman est noir, considérablement noir. Les scènes qui y sont décrites défient l'entendement et toute humanité. Je n'ai cessé de penser à cette auteur, une femme, capable de décrire avec tant de justesse des instants apocalyptiques où l'humanité demeure simplement un concept. Il en fallait des tripes. Il fallait laisser sortir la révolte qui devait l'habiter en rédigeant le texte. Au beau milieu de ce carnage, terrifiant, révoltant, d'une histoire tirée d'un fait réel historique qui semblait tout tracé, Lorraine a réussi à me surprendre. Elle se paie le luxe d'offrir à son lectorat un joli twist au chapitre 19 qui relance considérablement l'intrigue. Dans ses remerciements, elle avoue avoir eu « envie de tout passer par la fenêtre » avec ce chapitre. Je veux lui dire qu'il est magnifiquement réussi et qu'il m'a véritablement scotchée ! le chapitre 21 est tout aussi accrocheur, fait du même bois et ouvre des perspectives inattendues.

Vous trouverez des réflexions intéressantes sur la liberté de la presse, le culte de la pensée unique toujours si présente dans notre société, la déshumanisation, l'extrémisme. Je ne veux pas vous laisser sur l'impression que ce roman n'est que noir. Il est aussi une généreuse ode à la tolérance et à l'espoir. « L'espoir est le sentiment le plus douloureux. C'est une petite flamme, au fond du coeur, qui refuse de s'éteindre et qui réveille les souvenirs ; une petite flamme qui vous brûle le coeur à avoir envie d'en mourir. Mais c'est aussi et surtout la petite flamme qui vous maintient en vie, celle qui vous donne la force de vous lever chaque matin, d'affronter chaque épreuve, de vous endormir le coeur moins lourd. »

J'aimerais terminer par dire un mot sur les personnages. Pour certains, que vous allez cordialement détester, vous vous demanderez comment il est possible d'avoir une telle façon de penser et la fureur de perpétrer les ignominies répugnantes décrites. Dites-vous que de telles personnes ont existé et existent peut-être toujours. Ne vous inquiétez pas, Lorraine explique tout à la fin. A contrario, j'ai été séduite par la résilience d'autres, capables de se relever, d'y croire encore, et parfois, de se révolter, de trouver aussi, un bonheur simple dans des choses simples.

Je referme ce livre avec la sensation que l'objectif est atteint : réveiller les consciences. Je prends la pleine conscience des dérives du mot « terroriste » par des esprits dérangés au nom d'une doctrine surannée. Je veux dire à Lorraine mon admiration d'avoir trouvé les mots pour exprimer cette hérésie, mais aussi pour avoir été capable de générer tant d'émotions pour une thématique qui divise les opinions. de moins en moins certes, mais il existe encore de par le monde des endroits à tolérance zéro.

Pour un premier roman, le défi est relevé. Il va falloir compter avec elle : les voix féminines susceptibles d'influer sur la littérature noire. Je lui souhaite du succès, parce que le courage a été le déclencheur et l'aptitude à l'écrire le moteur. Il n'y a pas de hasard, mais de la volonté, du travail, et une détermination à laisser pousser ses envies.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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J'avoue avoir emprunter ce livre par curiosité me demandant si les avis positifs étaient mérités ou si l'effet de "copinage" avait joué car l'auteur est Youtubeuse et elle a également un club de lecture sur Facebook.

Mais j'ai souvent vu une comparaison mentionné avec Karine Giebel et l'avis de Gérard Collard a fini par me convaincre et puis en emprunt bibliothèque il n'y avait plus de raison de ne pas le lire.

J'ai aimé ce récit qui est très sombre, attention aux âmes sensibles c'est tout de même très violent au niveau de certaines scènes mais j'ai aimé le fait que l'auteur arrive à contrebalancer cela avec un certains nombres de petites choses.

J'ai aimé l'ambiguïté de certains prénoms dans le récit et le fait que l'on se prend d'empathie pour Sylvain, Marius entre autres.

Pour un premier récit je trouve le pari réussi cependant ce livre étant court je n'ai pas ressenti la puissance de récit d'une Karine Giebel par exemple mais ce fut vraiment une jolie découverte.

Je ne peux malheureusement pas en dire plus sur le sujet l'intérêt étant justement de le lire pour moi en en sachant le moins possible, le style est fluide, les chapitres courts et les pages se tournent toutes seules.
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Une écriture magistralement violente pour raconter le traitement insoutenable infligé aux homosexuels dans certains pays. Dire que c'est dur à lire est un euphémisme. C'est un roman, soit, mais ça existe, ça se passe de nos jours.
Je ressors de cette lecture meurtrie, en colère. Tout un tourbillon d'émotions très fortes suscitées par le récit bouleversant de Lorraine Letournel Laloue.

#HS7244 #LorraineLetournelLaloue #Belfond #NetGalleyFrance #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Lorsque Marius se réveille dans cette cellule froide et puante, ses derniers souvenirs sont ceux d'une soirée arrosée et joyeuse avec Camille, l'amour de sa vie. Après Saint-Pétersbourg et Moscou, leur voyage à travers la Russie les avait conduits dans un petit bar de Grozny. Des vacances en amoureux, cela avait commencé comme ça...

Aujourd'hui, Marius est enfermé, il a tout perdu, à commencer par ses droits. Il entend des hurlements, des hommes sont torturés. On les accuse d'être malades, contagieux. Dans cette prison non officielle, ils font l'objet d'expériences médicales, menées par ceux qui veulent trouver l'origine de leur mal et surtout un remède à ce fléau.

Avec l'histoire de Marius, inspirée d'un drame qui a choqué le monde entier, Lorraine Letournel Laloue embarque le lecteur pour un aller simple en enfer.
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Alors pas de coup de coeur pour moi car pour moi on peut pas avoir un coup de coeur pour une histoire pareille.
Donc ce sera 9/10. J'ai versé énormément de larmes de colère ,de haine et de tristesse. D'un côté je voulais savoir ce que marius allait devenir mais d'un autre côté j étais obligée de faire des pauses pour me changer les idées.
Un grand wouah pour Lorraine pour ton premier roman tu as vraiment fait fort. Tu m avais prévenue âme sensible s abstenir en effet ce livre n'est pas tout public. Mais il vaut le coup d être lu.
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Si on entend beaucoup parler de ce roman sur la toile et la blogosphère c'est surement parce que l'auteure est la créatrice d'un groupe sur Facebook qui regroupe presque 35 000 personnes : le club des mordus de lecture

Un premier roman tiré d'une histoire vraie qui a défrayé la chronique il y a quelques temps.

En lisant la quatrième de couverture je n'ai jamais pensé à ce drame et c'est ce qui fait la force supplémentaire de ce roman, le voir comme un banal thriller et découvrir ce qu'il y a derrière.

Et ce qui se trouve derrière l'enfermement de Marius dans cette cellule froide et puante c'est juste l'horreur que l'on découvrira petit à petit.

Beaucoup de suspense, d'horreur, des scènes difficiles, il s'agit vraiment d'une histoire impitoyable et dure.

C'est bien écrit et prenant, quelques petites répétitions mais rien de gênant.

Ce qui me gène davantage c'est le parti pris de l'accumulation de scènes horribles de torture mentale et physique qui limite la lecture de ce livre coup de poing aux personnes ayant le coeur bien accroché et c'est dommage parce que le sujet réel de ce roman devrait pouvoir être découvert par tout le monde

Les personnages sont bien mis en scène mais par contre je trouve que cela manque un peu de descriptions sur le lieu proprement dit et les sentiments ressentis par les personnes enfermées dans les conditions terribles évoquées.

Comme je l'ai déjà dit ce roman est vraiment très dur mais au milieu de toutes ces tortures, de cette horreur et de ces monstruosités il y a cette petite lueur de solidarité, d'entraide et d'amitié qui donne un sentiment de léger espoir.

Voilà une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains, mais si vous aimez les histoires bien gore et bien sombres, foncez, vous allez surement aimer et vous lirez en plus une histoire vraiment dure mais nécessaire.

#Hs7244 #NetGalleyFrance
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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