On regrettera plus tard

J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture d'Agnès Ledig le début est asse simple il s'agit de l'histoire d'une rencontre un soir d'orage entre Eric et Valentine, Eric sonne chez Valentine car il pleut des cordes et sa fille Anna-Nina est malade est à de la fièvre il demande donc de l'aide en frappant à la porte de Valentine.

Celle-ci lui ouvre la porte sans posé de question et appelle le médecin pour la petite fille de 7 ans, elle va découvrir que ce père et sa fille vivent dans une calèche et que celle-ci est endommagé suite à l'orage. Elle va donc leur proposé de rester le temps de la réparation de celle-ci.

Comme souvent dans les romans de l'auteur tout part d'une rencontre qui bouleverse le destin de ses personnages, Eric qui est toujours traumatisé et renfermé à la suite du décès de sa femme depuis 7 ans, Anna-Nina qui a besoin d'une maman et d'interaction avec les gens et Valentine qui a peur d'être étouffé dans une relation avec un homme.

Petit bémol sur ce livre je trouve que l'auteur ne se renouvelle pas assez ayant déjà lu tous ses autres livres, c'est toujours bien écrit mais cela fait du déjà-vu. Notamment pour Anna-Nina qui ressemble beaucoup à Suzie dans Marie d'en Haut.

Mais cela fait tout de même du bien de lire un joli roman entre deux thrillers.

Un petit roman feel-good avec un récit qui fait du bien malgré ses défauts ! La réputation d'Agnès Ledig n'est plus vraiment à faire cependant, je n'avais pas lu grand chose d'elle… J'ai donc voulu remédier à cela. Avec « On regrettera plus tard », j'ai passé un assez bon moment en compagnie des protagonistes qui n'osaient pas se dévoiler ou s'attacher… même si on s'attend à ce que les deux adultes développent des sentiments l'un pour l'autre et que les choses seront compliquées jusqu'au bout… D'ailleurs, je ne peux pas dire que cette romance m'aie touchée… Ce sont surtout les personnages que j'ai apprécié suivre… Qu'ils soient principaux ou secondaires, ils sont plein de fêlures que l'on va progressivement découvrir au fil des pages…

Ce père veuf m'a attendrie. Malgré le drame qu'il a vécu et sa décision de parcourir les régions en caravane, il fait tout pour sa fille, quitte à s'oublier lui-même… Alors, lorsqu'il réalise que sa bambine se sent à l'aise dans sa nouvelle vie aux côtés de cette institutrice qui les héberge, il se sent perdu. Il n'est plus la seule bouée en mer de sa petite Anna-Nina : il doit la partager avec une inconnue et son entourage. La laisser vivre sa vie, tout simplement. Un portrait très humain qui m'a beaucoup plu… En outre, c'est avec plaisir que l'on voit la fillette aller à l'école, faire ses premières expériences et profiter au jour le jour de ce qu'on lui offre. Anna-Nina m'a fait fondre ! Elle est adorable, un peu capricieuse, observatrice et parfois très mature malgré son âge. La maîtresse Valentine m'a laissé un sentiment plus mitigé : parfois elle m'agaçait, parfois je la comprenais. Une chose est certaine, c'est réellement une femme pétillante, généreuse et un peu déjantée. J'ai surtout été touchée par son amitié avec Gaël, un autre enseignant qui m'a fait très souvent sourire ! Leurs nombreux échanges m'ont toujours plu. Enfin, on notera le vieux Gustave, un voisin, dont le passé et le caractère m'ont frappée direct au coeur.

Malgré les personnages très attachants, j'ai ressenti quelques défauts. Par exemple, certains passages étaient assez « cul-cul la praline » et comportaient quelques clichés… La romance a également été un frein, car je trouvais qu'elle n'était pas crédible. Ainsi ils se retrouvent ensemble sous la couette en très peu de temps et sans vraiment se connaître. Cela ne m'aurait pas dérangée si on ne parlait pas rapidement de sentiments… Par ailleurs, le rythme du récit est surtout calme, ce qui peut plaire ou non au lecteur. Pour ma part, j'estime que l'intrigue aurait parfois gagné à avancer un peu plus rapidement, mais que d'autres éléments comme les sentiments amoureux auraient dû prendre plus de temps. En revanche, j'ai adoré le fait que ce qu'il se passe en 2010 soit entrecoupé de chapitres datant de 1944. Au départ, je ne comprenais pas de quoi il retournait, d'autant plus que les scènes décrites étaient affreuses… Je pense par exemple à cette pauvre résistante enceinte dont on brûle le ventre avec une cigarette pour la faire parler… Sans oublier d'autres méthodes de torture aussi horrifiantes que l'auteure ne nous épargne pas… Mais sa fuite avec un adolescent m'a captivée et je me suis finalement laissée emportée. Je n'avais pas immédiatement fait le lien néanmoins, j'étais contente de cette révélation.

Ce fut donc une lecture agréable, mais non sans défaut. Enfin, malgré la fin assez prévisible, je suis tout de même curieuse de lire « de tes nouvelles », qui est apparemment la suite de cet ouvrage…
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Dans ce roman "tout doux" qui se lit rapidement, on retrouve la plume sensible et délicate de l'auteure et, dans la lignée de ses autres romans, plein de bons sentiments.

On suit deux histoires en parallèle : la principale, celle de Valentine, d'Eric et d'Anna-Nina de nos jours, et la secondaire, celle de Suzanne pendant la seconde guerre mondiale. Des personnages, attachants par leur personnalité et leur vécu, que la vie n'a pas épargnés et que le hasard va rapprocher. Comme à son habitude, à travers cette jolie histoire, l'auteure traite des sujets qui lui sont chers : l'amitié, l'amour, l'entraide, la confiance, la différence, le deuil, la reconstruction, l'espoir, avec la particularité d'une fin ouverte.

J'ai rencontré Agnès Ledig en avril dernier, dans une librairie de Dijon, où elle était venue parler de son nouveau roman "On regrettera plus tard". C'est une femme naturelle, très accessible et touchante même… comme ses romans.

Ainsi s'achève pour l'instant ma cure Agnès Ledig et je trouve qu'elle se termine en beauté avec On regrettera plus tard. J'ai retrouvé les mêmes ingrédients que dans ses livres précédents : des blessures du passé, des émotions, des personnages auxquels je me suis attachée, surtout Anna Nina.
J'apprécie la manière dont Agnès Ledig parle de la vie, des joies et des peines qu'elle apporte et la manière dont chacun les vit. Elle nous invite à en savourer chaque instant, à transformer notre regard sur les évènements douloureux, à vivre pleinement tous les petits plaisirs que la vie nous offre. Elle nous parle de choix, nous dit même qu'on a toujours le choix.
Même si certains passages sont tristes, je trouve son roman pétillant, plein de joie et d'espoir. Tout comme pour Juste avant le bonheur et Pars avec lui, j'ai été parfois tellement touchée que j'en avais les larmes aux yeux.
J'ai bien aimé la construction qui alterne certains chapitres dont l'histoire se déroule en 1944 dans une France occupée par les Allemands et d'autres, la plupart, qui se déroulent en 2010. Naturellement, ils ont un lien entre eux. Pour découvrir lequel, une seule solution : vous plonger dans On regretter plus tard. Personnellement, je ne le regrette pas et je vous souhaite qu'il en soit de même.

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/03/on-regrettera-plus-tard-ecrit-par-agnes.html

Extrait de mon avis: le voilà enfin le dernier roman d'Agnès Ledig ! On l'attendait tous depuis un moment et il est là, tout beau et plein de promesses.
Voici quelques mots pour vous donner une petite idée sur l'histoire :
Valentine est une maîtresse d'école, célibataire, vivant dans une ferme avec son chat et son grand-père. Un soir d'orage, alors que la jeune femme est tranquillement installée dans son salon à savourer un bon bouquin, une personne se met à tambouriner à sa porte. Valentine découvre alors, sur son pallier, un inconnu tenant dans ses bras une fillette.
L'homme en question se nomme Éric et ce dernier vient chercher de l'aide auprès de la première personne venue, car sa fille Anna Nina est souffrante.
Ce qui est étonnant dans cette histoire, c'est que très rapidement Valentine va proposer l'hospitalité à ses hôtes et que ces derniers vont rester un long moment chez la jeune femme. Cela paraît tellement facile. Est-ce si simple, dans la vraie vie, de tomber sur des personnes généreuses, prêtes à aider ?
En tout cas, dans les livres d'Agnès Ledig ça l'est ! Et ça fait du bien !
Vous l'avez compris, Valentine est une personne bienveillante avec le coeur sur la main, prête à aider son prochain sans rien attendre en retour. Elle vit une relation très fusionnelle avec Gaël un ami d'enfance avec qui elle a partagé les quatre cent coups et puis elle veille aussi sur un vieux monsieur, Gustave, un homme attachant et mystérieux.
Éric, quant à lui, est un homme écorché, la vie ne lui a pas fait de cadeaux, il a perdu sa femme Hélène quelques années plus tôt et élève seul sa fille tout en parcourant les routes de France dans sa petite roulotte.
Anna Nina est une adorable enfant, peut être un peu trop mûre pour son âge, mais ne dit-on pas que sept ans est l'âge de raison ?

Pour lire la suite de mon avis, rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
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Que dire de ce roman On regrettera plus tard??? C'est trop beau pour être vraisemblable!!! Entre deux narrations, deux époques différentes, va se dessiner un trouble psychologique que connait notre héroïne dont la vie amoureuse manque de stabilité, la peur de s'attacher la hante. Une peur qui prend sa source dans l'histoire de sa grand-mère, arrêtée pendant la deuxième guerre mondiale...

Et bien voilà une lecture rondement menée et tout autant appréciée.
Ce n'étais pas mon premier de cette auteure et ce ne sera pas mon dernier.
Certains détestent, trouvent ce type de lecture niaise moi je la trouve feel-good.
Il faut dire que Valentine, le personnage principal me parle puisque prof des écoles comme moi. Elle y décrit merveilleusement bien le métier et je m'y retrouvais et l'école décrite était bien sympa.
Comment ne pas s'attacher à ses personnages, leur vie sans oublier Gustave, ce charmant vieil homme qui veille sur elle.
Oui, j'avoue que la vie dans l'Est ne me parle pas mais j'avoue que j'irai bien y faire un tour si je pouvais les rencontrer.
C'est aussi ça que j'aime dans la lecture au risque de me répéter, la rencontre de personnages attachants.
Allez hop je le passe à une collègue ;-)

Eric part sur les routes après le décès de sa femme avec sa fillette Anna Nina dans une roulotte. Ils vivent à deux, entre eux, mais lors d'un violent orage ils sont amenés à demander de l'aide à Valentine, jeune femme volontaire, touche à tout mais aussi institutrice. Près d'elle, dans la maison de l'autre côté de la cour, vit Gustave, vieux monsieur protecteur et attentionné.
Cet nuit d'orage va tout bouleversé dans leurs vies : celle de Valentine, celles d'Eric et Anna Nina, celle de Gustave mais aussi indirectement dans celle de Gaêl, le meilleur ami de Valentine.
Peut on guérir de ses blessures, même les plus douloureuses, faut-il fuir le monde pour l'accepter ou faut-il l'affronter, nos racines impactent-t-elles notre présent ? Bien des questions sont posées dans ce roman, toujours aussi passionnant d'Agnès Ledig.
A chaque fois je le dévore, une fois ouvert, une fois les premières lignes lues, on est transporté dans son récit où l'on trouve à chaque fois une partie de nos vies et des phrases qui nous touchent.


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Lorsque j'ai lu le résumé de ce roman, je me suis agréablement laissée tenter. Il faut dire que les éditeurs promettaient un vrai moment d'émotion et de sincérité. Un roman, donc, qui saurait parler à n'importe qui ! Et puis, je l'ai lu … Je n'aurais rien loupé à ne jamais l'ouvrir. Mais pourquoi ?
Parlons d'abord du style d'écriture de l'auteure : il n'y en a pas ! Certes, c'est simple … facile à lire. Mais, on ne ressent aucune plume particulière. Je dirais même qu'on a absolument aucune émotion en le lisant. Ce ne sont que des mots posés les uns à la suite des autres pour créer des phrases, donc du contenu et donc un salaire … Mais, pas une fois je n'ai ressenti une quelconque passion. Les faux « effets de style » qui parcourent le texte sont de beaux clichés, vu et revus (« des mots sur des maux », « une fin qui me laisse sur ma faim »).
En ce qui concerne les personnages, là encore ça ne va pas. Personnellement, j'ai trouvé Valentine absolument détestable. Une femme qui se croit toute permise (comme imposer un mode de vie à des gens qui lui sont encore inconnus). À plusieurs reprises, je n'ai eu qu'une envie : la gifler ! Autant vous dire que par conséquent, son histoire, je m'en moquais légèrement. Parlons de Gaël … Comment, dans un roman qui cible les ménagères, l'auteure a-t-elle pu penser qu'on pourrait s'attacher à un homme volage (pour ne pas dire absolument irrespectueux) et s'émouvoir de son sort ? Tout ce que je voulais, c'est que sa femme découvre ses cachotteries et qu'elle le mette à la porte ! Rien de tout ça n'est arrivé, bien sûr ! J'ai du mal avec ces romans qui prônent l'infidélité des conjoints … En fait, j'ai du mal avec la lâcheté et l'irrespect. Au delà de ça, j'ai trouvé que les dialogues entre Valentine et Gaël étaient complètement irréalistes. J'avais l'impression qu'il s'agissait de deux collégiens en train de se raconter leurs déboires. Ça ne collait pas avec leur âge. Passons à Éric ! Je dirais simplement : pourquoi pas ! Il n'a rien du personnage le plus attachant, mais pour l'instant, il est ce qu'on a de mieux. Malheureusement, il n'est qu'une surface … lisse. Ce personnage manque cruellement d'approfondissement. Pourtant, compte tenu de ses antécédents, il aurait pu être très intéressant. Et Anna-Nina, c'est le pompon ! Elle signe l'incohérence des écrits de l'auteure. Cette enfant m'a sorti de l'histoire à chaque fois. On a jamais l'impression d'avoir à faire à une enfant, mais souvent à une adulte. Je veux bien que certains enfants soient intellectuellement et émotionnellement plus développés que d'autres … Mais, un enfant reste un enfant ! Peu importe ses facultés, il ne parle pas comme un sage de quatre-vingt-dix-sept ans. Viennent ensuite Gustave et Suzanne. Mes préférés. le roman aurait dû exister uniquement pour leur histoire. C'était dur, c'était tendre et c'était beau … C'est ce qu'on attendait de ce roman et on ne l'a eu que sur quelques pages. C'est dommage !
Je ne vais pas vous étonner en vous disant qu'il n'y a aucun suspens. Dès la première page, on sait comment cette histoire va s'achever. Où est l'intérêt de lire, pour le lecteur, s'il sait déjà tout dès le départ ? du coup, l'histoire n'a rien d'addictive.
On a également eu droit au petit laüs sur l' « extraordinarité » des instituteurs : vous en doutiez ? Ils sont parfaits selon l'auteure. Peut-être, après tout ! Mais, où est l'intérêt dans cette histoire ? Clairement, ça ne sert à rien ici ! Tout comme l'histoire de Gaël. Elle est posée au milieu de tout ce joyeux mélange et n'a aucun sens. On ne peut ni s'y intéresser, ni s'y attacher … On s'en moque !
Là où vraiment le roman s'est mis à m'énerver, c'est dans ces scènes de sexe totalement inutiles. Pourquoi tant de détails ? Les éditeurs parlaient d'un livre d'émotions, pas d'un livre pour adultes … Encore une fois, on en revient à la question de salaire : déposer autant d'éléments vendeurs que nécessaires pour accroître mon chiffre. Ça a simplement confirmé ce que je pensais : ce n'est pas du tout une écriture-passion !
Alors que j'aurais du être émue par ce roman, j'en ressors complètement déçue. C'est typiquement le genre d'écriture et d'histoire que je déteste lire. Les romances ne semblent pas me convenir (excepté de rares pépites). Les romances vous font peur ? Passez votre chemin, car même l'histoire de Gustave et de Suzanne ne pourrait suffire à combler le vide.

Ce que je peux déjà dire à l'issue de cette lecture, c'est que je ne regrette vraiment pas......qu'on nous ai prêté ce livre !! La donne n'aurait pas été la même si nous l'avions acheté. Déjà, ça en dit long sur ce que j'en pense...
En préambule du roman, une annotation souhaitant bienvenue aux lecteurs dans l'encyclopédie des clichés aurait été de bon ton. Tout est ici prétexte pour prêcher la bonne parole, la bonne manière de penser ou de faire. Je sais bien que c'est une des marques de fabrique de cet auteur mais là, on atteint des sommets qui desservent l'histoire. En tout cas moi, ça ne m'a vraiment pas aidé pour m'attacher aux personnages qui auraient mérité pourtant de l'être.
Alors je ne sais pas s'il ne vient pas de moi une certaine forme de lassitude à la lire, ou si ce titre est vraiment en deçà de certains autres d'Agnès Ledig, mais autant j'avais passé un très bon moment avec "juste après le bonheur", un peu moins avec "pars avec lui" (mais très agréable quand même), autant là j'ai vraiment été très déçu de cette lecture.
Heureusement que sa plume est toujours aussi fluide à lire, ça a le mérite d'écourter le calvaire aussi agréablement que possible...