Voilà une nouvelle de
Maurice Leblanc qui commence bien puisse qu'elle met en scène une ruse d'Arsène Lupin, mon cambrioleur préféré.
Il a une idée lumineuse pour rencontrer son ennemi l'inspecteur Ganimard seul, en tête-à-tête. Il fait appel à un homme et un enfant qu'il rend suspects en leur faisant poser au sol des pelures d'oranges et marquer des maisons avec des croix et des cercles tracés à la craie. de cette façon, ils attirent le policier pour lui proposer une affaire.
Comme son emploi du temps est très chargé Lupin transmet à l'inspecteur les pièces à conviction permettant d'élucider le meurtre de Jenny Saphir dont un morceau de "L'écharpe de soie rouge" qui a servi à l'étrangler. le suspect est un aristocrate gaucher à monocle qui habite près du
Pont-Neuf et mange des pâtisseries, déductions d'Arsène Lupin qui vont servir à Ganimard. Il faut dire que la sûreté a besoin de redorer son blason parce qu'il y a eu plusieurs crimes de ce genre dont l'auteur n'a pu être découvert. Cette fois-ci, il leur faut le coupable, et rapidement. Pas de cambriolage en vue donc mais une enquête.
Ganimard s'en sort bien grâce aux indices de son ennemi qui lui a donné rendez-vous pour regrouper les deux morceaux de "L'écharpe de soie rouge". Mais pourquoi le cambrioleur professionnel en a-t-il besoin ? Serait-il impliqué dans le meurtre de la belle je
une femme ? Bien sûr que non, c'est un gentleman... qui n'a pas dit son dernier mot !
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Challenge XXème siècle 2023