Nos lointains et nos proches

Abandonné (après des efforts certains).

Après avoir arrêté de lire le livre quelques heures, j'ai retrouvé mon marque-page (à la page 42). Constatant que je ne me souvenais de presque rien de ce que j'avais déjà lu, je me suis dit que j'avais sûrement été inattentif ! Honte à moi. Mais la deuxième lecture m'a ennuyé avec certitude et convaincu que j'avais probablement eu tort de culpabiliser.

On découvre Noé Zobel, personnage insignifiant, né d'une mère désagréable et d'un père bigot et en plus absent, également l'ami Louis… Aucun personnage ne m'a semblé avoir le moindre intérêt. Je peux me tromper mais j'ai préféré user de ma liberté de lecteur et sauter plein de chapitres.

A la page 130, changement de personnage principal, c'est maintenant Sarah qui parle : “Mort s'il le faut, envoie tes chevaux.”. Autres phrases de Sarah (phrases tirées de l'Apocalypse, pas vraiment ma tasse de thé) : “Je dis à la fosse : tu es mon père !”, “Je dis à la larve : tu es ma mère, tu es ma soeur !”... Ensuite, ça change, car ce n'est pas l'Apocalypse à perpète quand même, elle redevient normale, mais les phrases sont si banales et vides que ce personnage ne m'a pas accroché le moins du monde. Arrêtons là les frais, next !

Qui a bien pu me recommander ce livre ? Mince, heureusement que je ne me souviens pas qui c'était… Et pourtant, de la même autrice, je recommande “Céleste”, roman historique sur l'épidémie de choléra au 18ème siècle à Paris et roman d'amour pas neuneu entre Céleste et son amoureux, médecin noir dont la couleur de peau fait peur aux malades imbéciles.

Je n'ai pas réussi à le lire .
C'est décousu, on a du mal à s'intéresser aux tourment du héros, on a pitié de cette enfance brisée mais sans pour autant ressentir de l'empathie .
J'avais apprécié Céleste mais là je n'ai pas accroché .