AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 69 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Il y a toujours quelque chose d'intéressant à lire le premier tome d'une série lorsqu'on connaît déja une partie des autres volumes. Notre personnage principal est il le même, ou une ébauche? L'auteur avait-il conscience de tenir ici une série, la matière de plusieurs ouvrages?
Smiley en tout cas est ici égal à lui-même: férocement intelligent, et tellement banal au physique que nul ne devinera jamais à le voir que voici un des meilleurs espions de la littérature!
L'intrigue en elle-même est une variante d'un grand classique: un haut fonctionnaire soupçonné de traîtrise, la sourde lutte entre l'Est et l'Ouest, quelques cadavres pour épicer le tout....L'originalité ici découle surtout du détail qui met la puce à l'oreille de Smiley. Un simple coup de fil, qui selon lui ne fait pas sens, trois fois rien, et sa paranoïa et sa logique se prennent par la main pour tenter de donner un sens aux faits.
Un grand cru du genre.
Commenter  J’apprécie          70
Mon premier le Carré (son premier), mais pas le dernier.
Captivant, avec une atmosphère "so british"
Commenter  J’apprécie          70
Ce premier roman de le Carré est un chrysalide :il contient à l'état encore brut les éléments qui s'épanouiront dans la suite de l'oeuvre. A commencer par Smiley le personnage emblématique de la maturité dont on découvre le passé ,le caractère et la relation si particulière qu'il entretient avec sa ravissante et volage épouse (à éclipses).L'intrigue elle-même est un peu une ébauche de la future relation avec Karla (Dieter maître espion en est un double). .Le récit est ,globalement celui d'une enquête policière classique avec le petit détail qui fait tilt. Pas encore du grand le Carré mais agréable à lire tout de même.
Commenter  J’apprécie          60
Premier roman de John le Carré, et apparition de George Smiley, son remarquable maître espion.
Il ne s'agit pas là, du meilleur des romans de John le Carré, mais il est fort plaisant à lire, et le "style" de l'auteur apparaît déjà.
Il convient de noter, que le véritable nom de l'auteur est David Cornwell, et qu'il a réellement été membre des Services secrets anglais.
Il était toujours en service actif, lorsqu'il a écrit le présent ouvrage, en 1961.
Commenter  J’apprécie          60
John le Carré est considéré comme un maître des romans d'espionnage. J'ai relu ce livre que je possède dans la version du Livre de poche de 1963 (n°1597) Les pages ont jauni mais pas le livre.
L'action se situe à la fin des années 50-début des années 60 :époque que l'on a appelé "guerre froide"; d'un côté les Rouges, au-delà du Rideau de fer (URSS et ses pays satellites) de l'autre les bons, les bleus, l'Occident. George SMILEY (apprécions le nom) a été espion pendant la deuxième guerre mondiale et a été "rendu" à la vie civile. Mais on fait de nouveau appel à ses services car on a besoin de l'expérience des anciens (ou besoin d'un bouc émissaire) Il est chargé d'interroger Samuel Fenann que l'on soupçonne d'être un agent double. le lendemain de son interrogatoire Fenann est retrouvé mort, suicidé ? Smiley n'y croît pas et va mener son enquête.
Le livre est remarquablement construit jusqu'à la scène finale....
NB: 3 morts mais pas de sang, pas d'autopsies saignantes, pas d'ADN : remarquable je vous dis !
Commenter  J’apprécie          50
Le tout premier roman de John le Carré date de 1961 ; on y fait la connaissance de George Smiley son (anti)héros immortalisé par le film « La Taupe » second des romans de la trilogie « Karla ».
L'intérêt majeur du roman (au-delà d'une excellente intrigue) est de permettre au lecteur de mieux connaître George Smiley. Après avoir animé un réseau d'espionnage dans l'Allemagne nazie, GS se retrouve, après la guerre, comme un « cavalier mis à pied » ; il n'a plus l'âge des aventures de terrain et est cantonné à des tâches subalternes. Un fonctionnaire du Foreign Office va être promu au moment où une dénonciation anonyme l'accuse d'être communiste. Smiley est chargé d'une enquête de routine en interrogeant l'impétrant. L'entretien se passe bien, les soupçons sont levés mais le lendemain, sentant sa carrière menacée, ne pouvant résister au déshonneur le fonctionnaire se suicide…
L'intrigue est déjà remplie de chausse-trappes, l'espion n'est pas toujours celui qu'on croit, les chemins se croisent, le passé resurgit. La description de la bureaucratie, de ses arrivistes et de ses laissés pour compte sent évidemment le vécu.
Smiley est doublement sur la touche car Lady Ann, son épouse, l'a quitté au bout de deux ans de mariage pour un coureur automobile cubain « latin sacchariné dont le sourire avait l'air d'une réclame pour dentifrice ». « Courtaud, corpulent et d'un caractère paisible, Smiley donnait l'impression de dépenser beaucoup d'argent pour s'acheter des costumes dénués de toute élégance ».
La Guerre Froide débute et c'est ce « petit homme replet », « d'une banalité stupéfiante » profondément solitaire et individualiste (« il haïssait la presse, la publicité et la télévision, (ces) moyens d'information de masse, cette manie d'endoctriner les foules qui caractérise le vingtième siècle ») qui va mener la bataille qu'il finira par gagner. Un des personnages secondaires (le tueur blond) sera un des protagonistes du célébrissime « espion qui venait du froid » pendant que Smiley sera démobilisé tout occupé à accepter « une offre qu'aucun homme bien ne pourrait accepter… Je voudrais revenir à toi. Ann »
Commenter  J’apprécie          52
Voilà plusieurs années que je songe à me lancer dans la lecture des oeuvres de John le Carré. J'aime beaucoup les films d'espionnage et les adaptations de l'auteur sont souvent très intéressantes, j'étais donc confiant quant à cette première lecture.

Et par hasard, il s'avère que j'ai débuter par le premier roman impliquant l'un de ses personnages fétiche : Smiley.
"L'appel du mort" est hyper prenant. On est tenu en haleine par cette enquête, intrigué comme Smiley par les différents points noirs relevés tout du long.

Il y a un soin particulier apporté aux personnages. Smiley est particulièrement bien amené, petites touches par petites touches. Loin d'être un mâle alpha d'action, c'est un cérébral particulièrement malin (bien plus réaliste qu'un 007). Aucun n'est laissé pour compte. du flic à la veuve, tous sont vivants et complexe.

Une vrai roman d'espionnage, proche de la réalité (j'imagine). Une première plongé dans les romans du célèbre auteur qui me donne envie de m'y replonger rapidement !
Lien : https://www.instagram.com/_t..
Commenter  J’apprécie          40
Il y a moins de 6 mois disparaissait John le Carré (1931 – 2020) alors que je découvrais son dernier livre publié en français. Je viens de dévorer son premier ouvrage, très court, qui met en scène un héros récurrent particulièrement atypique des personnages de romans d'espionnage : George Smiley.

Essentiel dans l'oeuvre du maître du roman d'espionnage, George Smiley, proche de la retraite après une belle carrière, n'a pourtant pas la « gueule de l'emploi » : « Ma foi, c'était vrai qu'il ressemblait un peu à un crapaud. Court et trapu, il portait des lunettes à verres épais qui lui grossissaient les yeux. Quant à ses vêtements, pas de doute, ils étaient curieux. Et chers, en plus, cela sautait aux yeux. Mais sa veste semblait cintrée exactement là où il ne fallait pas. Rigby fut surtout surpris de sa timidité. Il s'était attendu à voir quelqu'un d'un peu trop sûr de lui, d'un peu trop finaud pour Carne, alors que les manières de Smiley dénotaient un sérieux et une réserve qui plaisaient aux goûts conservateurs de Rigby. » (Chandelles noires)

Il apparaît pour la première fois en 1961 … bien avant « L'espion qui venait du froid » qui fera la fortune de son auteur. Mais bien des traits de sa personnalité nous sont ici dévoilés. Malgré son physique peu attrayant, il réussit tout de même à séduire la sublime Lady Ann Sercomb, qui le quitta cependant pour suivre un coureur automobile Cubain quelques mois plus tard. Spécialiste des écrivains les moins connus de l'Allemagne du XVIIème siècle, son apparence passe-partout mais surtout son intelligence et sa mémoire hors du commun l'ont fait remarquer des recruteurs des Services secrets britanniques. Il est donc officier de renseignement, en fin de carrière active à l'étranger ... tout comme Nat, le narrateur du dernier roman de John le Carré.

L'affaire qui le préoccupe est la découverte du corps de Samuel Arthur Fennan, un homme du Foreign Office, apparemment suicidé à son domicile, le lendemain d'une conversation avec Smiley au sujet de son appartenance au P.C. lorsqu'il étudiait à Oxford dans les années Trente. Mais George Smiley ne comprend pas : la conversation avait été très cordiale … Suicide ou assassinat ? Qui tire les ficelles dans cette guerre froide, ce monde impitoyable où chacun se connaît, peut-on se souvenir d'amitiés anciennes ?

L'intérêt principal de cette longue nouvelle est d'introduire l'ambiance et la personnalité du héros ... le grand succès viendra plus tard avec le troisième roman de l'auteur. Et même si l'époque est particulièrement "datée" (juste après la répression soviétique à Budapest), ce rappel historique est bienvenu.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          40
Excellent roman d'un des maitres de l'espionnage ce livre est passionnant car court et tres rythmé l'intrigue tient en haleine durant tout le livre,tout ce que l'on aime en litterature !
Commenter  J’apprécie          20
Les arcanes des services secrets britanniques. Voilà ce que nous propose, entre autres, John le Carré. Et l'enquête-trame de cet ouvrage se dévoile petit à petit, déjouant les premiers pronostics de l'agent, et du lecteur. Entre la résolution du mystère, les traques humaines et les déductions des enquêteurs, les amateurs du genre espionnage devraient trouver matière à un moment agréable.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (180) Voir plus



Quiz Voir plus

L'espion qui venait du froid

"L'espion qui venait du froid" est un roman d'espionnage signé...

Frederick Forsyth
Jack Higgins
Graham Greene
John le Carré

10 questions
79 lecteurs ont répondu
Thème : L'espion qui venait du froid de John Le CarréCréer un quiz sur ce livre

{* *}