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3,8

sur 1938 notes
Soyons honnêtes. J'ai voulu lire ce roman par rapport à sa réputation aux saveurs de scandales. En effet, ce roman érotique n'a d'abord pas pu être publié dans l'Angleterre puritaine du début du XXème siècle. Il va d'abord paraître en Italie, en 1928. Quand Penguins va le publier en 1960, cette maison d'édition anglaise va devoir faire face à un procès où elle devait prouver l'intérêt littéraire du texte.

Il faut dire que nous sommes dans un roman clairement érotique. Plus loin que cela, l'histoire pose des problématiques autant morales que sociétales puisque Lady Chatterley a choisi de prendre un amant et de vivre sa vie de femme, peu importe les conventions de la bonne société anglaise d'après la Première Guerre Mondiale.

L'écriture de DH Lawrence est agréablement surprenante car aussi sensible et intelligente qu'universelle.


Miracle, j'ai, pour une fois, apprécié un classique anglais...
Lien : http://lireparelora.wordpres..
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Ce livre a beaucoup de critiques positives, mais j'ai un avis un peu différent. Je n'ai tout d'abord pas apprécié les personnages : Constance me parait souvent trop niaise et Mellors semble toujours ricaner. de plus, il considère un peu trop le personnage principal féminin comme un objet, à mon goût, ne ressentant apparemment pas de sentiments profonds pour elle, ou sinon les cachant bien. J'ai été très déçue d'ailleurs sur ce point, m'attendant à lire une histoire d'amour passionnel. C'est dommage parce que le sujet en lui-même était très intéressant : une étude de moeurs de l'Angleterre au début du XXème siècle, un aperçu du gouffre existant entre les gens aisés et ceux du peuple, etc. La présence de l'érotisme fait aussi sortir le roman du lot.
Je n'ai pas toujours apprécié non plus certaines tournures de phrases, mais je ne pourrais dire si cela est dû à la traduction ou si elles étaient ainsi dans le texte de Lawrence.
Un dernier point, mais ne concernant pas le roman en lui-même, plutôt l'édition que j'avais : les notes étant nombreuses, les placer en fin de livre n'est à mon avis pas judicieux. A la cinquantième, lassée de ce va et vient, je ne m'y suis plus référee.
Étant consciente des nombreux avis positifs, je suis ouverte au dialogue, étant peut-être passée à côté de quelque chose au fil de ma lecture.
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tellement bien écrit. passionnant de bout en bout
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Superbe.
Ce livre a été une révélation pour moi. Bien avant la mode des livres de romances insipides (Harlequin) et plus récemment les bêtises de romances à base de bad boys et de jeune fille frivole que l'on voit fleurir sur les étals des magasins, cette oeuvre est une référence en matière de romance, de sensualité et d'érotisme.
L'attirance de Constance pour son garde-chasse, la lutte des classes qui s'opère, sous fond de déliquescence de l'Empire Britannique, donne beaucoup de charme à cette oeuvre très sulfureuse, surtout pour l'époque.
Un livre à lire et à relire...
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« Le sexe, c'est seulement un contact, le plus intime de tous les contacts. »

Il ne faut pas en avoir peur mais le partager. Ce roman est magnifique. Cet antagonisme entre deux mondes, deux pensées, est si bien rendu. La plume de D.H. Lawrence est somptueuse, pleine de nuances et de sensibilité.

Je me suis passionnée pour Olivier Mellors, un homme qui laisse s'exprimer sa part de féminité et adore les fesses de la femme qui donne vie. Lady Chatterley, Constance manque encore, selon moi, de maturité mais elle sait déjà d'instinct beaucoup de la femelle qui est en elle, malgré son jeune âge. Une ode au plaisir, à la tendresse, au don de soi dans l'acte d'amour, de tout son corps et de toute son âme dans la « conscience sexuelle », une « fonction vitale » naturelle.

« Tu es réelle, même un peu chienne » « et sans honte »

Mellors, cet homme qui déteste le devenir de ce monde, qui en a peur parce qu'il sait la déraison qui aveuglera les masses pour l'argent. Nulle recherche du plaisir à regarder l'éclosion d'une fleur, surtout celle que l'on n'oublie pas tressée dans les liens d'amour, mais une vaine quête d'un bien dont on pourrait se passer et qui nous tue, à petit feu. Pourquoi tant de désolation dans le devenir d'un monde qui aurait pu être beau, sans « l'impudence de caste », sans le progrès, sans les mines et la grisaille qui avilit les couleurs, même celle du soleil et de l'espoir. Quel avenir pour notre civilisation dans ces conditions ?

Retrouvons « le contact les uns avec les autres, avec un peu de délicatesse et un peu de tendresse. C'est notre plus grand besoin. »

Sur ces mots, Sir « John Thomas dit bonsoir à lady Jane, la tête un peu basse, mais le coeur plein d'espoir. »
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Que ce livre fût long à lire et à apprécier, j'ai vraiment failli l'abandonner tellement je m'ennuyais la seconde partie est un peu mieux et la fin m'a parue inaboutie Bref au suivant !
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La première guerre mondiale est terminée, lord Clifford Chatterley rentre à Wragby Hall au manoir familial auprès de sa femme Constance mais il est dorénavant paralysé des membres inférieurs. Frustrée sexuellement et trouvant sa vie bien ennuyeuse, Connie fait la rencontre du garde-chasse Olivier Mellors qui va bouleverser sa vie. Il deviendra son amant et elle va découvrir tout le sens du mot « sensualité ».
Un roman d'amour et érotique mais pas que ! Il est question également de lutte des classes entre ouvriers et patrons dans un monde qui évolue, qui se modernise. Les mines se ferment au profit de l'industrie. La petite bourgeoisie mène une vie oisive et superficielle alors qu'autour d'elle la populace a bien du mal à joindre les deux bouts. le contraste est flagrant et l'auteur en explore les facettes.
Un livre que j'ai trouvé désuet dans les tournures de certaines phrases et certains dialogues peuvent être un brin barbants. Je pense notamment aux conversations de Clifford et de ses amis bourgeois ou même de Clifford et de sa femme.
Un livre que j'ai fini par lire en fil rouge par manque d'attrait aux personnages même si l'histoire d'amour entre Connie et Mellors est intéressante, son évolution avec ses doutes et ses espoirs et puis les dialogues valent le détour à eux tous seuls. Et Connie est une femme courageuse qui s'affranchit pour vivre pleinement son amour, pas évident pour une femme au début du 20ème siècle.
Mais tout de même je me demande si leur amour tiendra face aux affres du temps tant ils sont différents, l'histoire ne le dit pas. Bref une lecture qui reste mitigée pour moi pour laquelle finalement j'ai été bien contente d'arriver au bout.
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L'histoire nous fait prendre conscience de l'évolution industriel de l'Angleterre, sur fond d'une histoire d'amour tumultueuse.
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Un classique à connaître pour les plus romantiques.

A connaître pour mieux situer ses valeurs de lecture.
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Passionnel,
Fusionnel,
Charnel !
Un trio amoureux !
Le mari Sir Cliffort Chatterley lieutenant de l'armée britannique homme de lettres paralysé suite à ses blessures de guerre.
Constance Chatterley, son épouse, ne désirait et ne recherchait rien qu'à échapper à l'ennui de son couple !
Une vie monotone où elle dépérit peu à peu.

Pourtant un jour !
Une Cabane perdue dans la foret.
Où tout va se jouer !
Elle va y rencontrer Mellors , le garde-chasse.
Taiseux,
ancien officier.

Elle succombera à cet homme dans ce monde silencieux.
Elle cueillera chaque instant dans cette nature préservée.
Tout est vérité dans cette forêt de Sherwood,
Sa vérité
Leurs vérités :
la légèreté de la lumière qui les enveloppe,
les courbes de leur corps qui se font échos,
exaltées,
enflammées,
extasiées.

Elle s'enivre de sa force,
sa chair se parfume de son amour,
Ses frissons d'interdit exaltent leur passion.
Jardin secret,
Espace protégé,
Rébellion contre l'ordre établit.
Espace de liberté.
Rupture des codes sociaux.

Vertiges clandestins ,baigné d'élixir jaillissant d'un amour sans interdit offert dans cet écrin de verdure.

Elle vénérait cet amour, ses mille plaisirs déployés pour la rendre heureuse et pour oublier un mariage poussif.
Elle s'abreuvait à ces instants d'éternité, conquise par toutes ces effluves de bonheur.
Son corps flambait dans l'ombre d'un mariage se délitant dans l'indifférence.
Elle ondulait entre le feu d'un amour rêvé et le métal d'un couple perdu.
Ce torrent de délice qu'elle s'octroyait pour supporter cette tristesse d'une paralysie qui privait son mari d'être complètement lui !
Elle était ce printemps qui revit dans sa sève et ses espoirs de vie.
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