Citations sur Le mal en soi (20)
« La haine est aveugle, la colère étourdie. »
Il posa ses mains au bord du lavabo et serra la céramique jusqu’à ce que ses articulations blanchissent.
« Et celui qui se verse la vengeance risque de boire un breuvage amer. »
Alexandre Dumas avait raison.
(Bragelonne, p. 232-3)
Dans les livres, ils mettent une éternité à déclarer leur flamme. Forcément, sinon le livre serait trop court. Tu n'y as jamais pensé?
La voix déformée de De Vivo lui avait rappelé que le passé ne capitulait jamais. Tu pouvais aller de l'avant, t'efforcer d'avoir la meilleure vie possible, jeter les souvenirs à la cave et éteindre la lumière en te disant que le noir ferait le reste... le passé trouvait toujours le moyen de te faire payer tes dettes.
- Est ce que ta mère te manque ? lui demanda Claudia à voix basse.
La question était directe mais ça ne le gênait pas.
Il aurait voulu ajouter quelque chose, raconter à son amie ce qu'il ressentait, mais il avait la bouche sèche et la langue collée au palais. Son cœur se serra et ses pensées se désintégrèrent dans un souffle. Il avait appris à reconnaître les crises de mélancolie. Les souvenirs le submergeaient avec une telle violence…. Chaque fois, il avait l'impression qu'une partie de lui se brisait. Comme s'il était constitué de verre et que, à chaque coup dur, un morceau se fracassait.
Toutes les réponses sont dans les livres, il suffit de leur poser les bonnes questions.
La mort n'a pas de voix. La mort, c'est le silence, le froid, l'abandon. La mort, c'est une blessure ouverte, c'est le sang versé par une lame. La mort, c'est le temps qui ralentit sa course, c'est l'odeur de poudre, c'est un cri qui résonne indéfiniment. La mort, c'est la conscience, claire, lucide, que la fin survient quand elle l'a décidé.
La mort n'a pas de voix. La mort, c'est le silence, le froid, l'abandon. La mort, c'est une blessure ouverte, c'est le sang versé par une lame. La mort, c'est le temps qui ralentit sa course, c'est l'odeur de poudre, c'est un cri qui résonne indéfiniment. La mort, c'est la conscience, claire, lucide, que la fin survient quand elle l'a décidé.
La mort n’a pas de voix. La mort, c’est le silence, le froid, l’abandon. La mort, c’est une blessure ouverte, c’est le sang versé par une lame. La mort, c’est le temps qui ralentit sa course, c’est l’odeur de poudre, c’est un cri qui résonne indéfiniment. La mort, c’est la conscience, claire, lucide, que la fin survient quand elle l’a décidé.
Les yeux vitreux de la jeune fille le regardaient fixement à travers le voile de moucherons qui lui couvrait le visage. Deux iris bleus pleins de répulsion et de terreur.
Un éclair de douleur traversa la jambe de Damiano Valente, fusant comme une onde putride depuis le fémur jusqu’à l’estomac, et il vacilla. Il s’accrocha à sa canne et ses articulations blanchirent. Le flash d’un Reflex illumina la pâle écorce du saule. Ses branches noueuses émergeaient des vestiges d’une construction au toit défoncé. Les pierres noircies étaient dévorées par la mousse et les plantes grimpantes.
Damiano observa les ruines, puis le vieil arbre maudit, et frissonna. Sa voix avait tremblé au téléphone lorsque le commissaire De Vivo l’avait appelé pour le mettre au courant. Il avait même dû lui demander de répéter l’endroit exact ou ils l’avaient retrouvée, tant il peinait à y croire. Appuyé contre le frigo, il avait tenté de maîtriser sa respiration dans l’espoir que ça passerait. S’il raccrochait, s’il sortait de la cuisine et se traînait jusque dans son bureau, s’il faisait semblant de rien, alors la vie reprendrait sûrement son cours normal.
Les choses sont en train de changer. Tous ces Stabiesi qui s’installent au village… Ils construisent des maisons, ils ouvrent des bars, des restaurants… Ce sont eux qui commandent, maintenant…