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sur 316 notes
Etre d'ici et d'ailleurs. Avoir deux pays comme le chantait Joséphine Baker; le pays premier et celui dans lequel il a fallu se couler, s'habituer, se faire accepter. Claire quitte son pays premier, son Cantal natal, pour suivre des études de lettres à Paris. Choc culturel! Outre le métro, le bruit, la ville, autant d'odeurs si différentes de celles du foin, de l'herbe coupée , de la montagne, des animaux de la ferme, c'est la confrontation avec les étudiants de milieux sociaux plus favorisés, citadins, habitués des musées, de spectacles culturels en tout genre, maîtrisant des codes de langage à des années lumières de expressions cantalouses de sa famille. Marie-Hélène Lafon livre dans ce récit, plus poème en proses que roman, le cheminement de l'étudiante qu'elle fut sans doute, ses choix de vie qui creusent un profond sillon entre les êtres chers du pays premier et son cheminement de femme libre qui s'est affranchie des standards du mariage et de la maternité. Férue de lettres, elle s'approprie les mots de la langue française avec un certain amusement, détourne en sens littéraire des termes techniques ou scientifiques dans une langue à la fois très classique et très parlée mettant en relief les langages de ses deux pays, celui de l'oral rural de sa campagne familiale et celui de la fac de lettres. Un récit où les phrases sont cependant dans l'ensemble beaucoup trop longues à mon gout, presque absentes de ponctuation, manquant donc de respiration, obligeant une lecture en apnée. Et une plume qui court à l'envi et s'accorde des redites: la libération des deux renardeaux de l'école, les états du père, ressassées....un petit manque de rigueur pour mon cerveau cartésien. Mais derrière le beau récit littéraire, l'air de rien, une intéressante étude sociologique.
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A l'origine Claire vient de son Cantal, contrairement à sa fratrie elle n'est pas destinée à la terre, sa maladresse est légendaire ainsi que son aptitude pour les études.
Les paysDe Claire sont le Cantal qui l'habite et Paris qui l'habille.
En prévision de son entrée à la Sorbonne, son père l'amène à Paris, lors du Salon de l'Agriculture.
Pour ce court séjour, ils habiteront chez des amis demeurant à Gentilly, Henri et Suzanne, qui viennent chaque année rendre visite à leur famille dans le Cantal.
Le père souhaitait venir en voiture, mais il en fut dissuadé, trop compliqué quand on n'a pas l'habitude.
Le père a une antienne, son monde qui s'efface. La fille engrange tout ce qui est possible pendant ce séjour, elle sait que sa vie sera là.
Ses premiers pas à la Sorbonne, sont ceux d'une fille de son pays qui se rappelle à elle par l'importance qu'elle accorde à la gestuelle, à la structure des corps de ses nouveaux compagnons de route.
Qu'ils soient étudiants ou professeurs, ce sont leurs corps qui parlent, qui disent.
Les mains de son professeur de Grec sont terriblement vivantes. Ce sont pourtant des mains d'intellectuel.
L'éveil à ce nouveau monde n'est pas sans douleur, se taire sur tout ce qu'elle ne sait pas de façon innée, combler ce fossé avec acharnement, travailler encore et encore.
« Claire s'exhortait à ne rien perdre, à ne rien laisser flotter ; elle pressentait qu'il lui serait difficile de revenir seule au Louvre sans être écrasée, sans crouler sous les références qu'elle n'aurait pas ; elle devait prendre ce qui était donné, là ici maintenant, et faire son miel… »
Travailler toujours, pendant les vacances « se faire des sous » qui devront, ajouter à sa bourse, faire toute l'année.
Lors de la réussite de son examen de première année, faire une folie, s'offrir un pantalon rouge, comme celui que porte les filles à la mode, c'est une récompense bien méritée.
Cet achat est une mue.
Son amitié avec Lucie lui parait improbable, comme la vie à Paris où les voisins ne voisinent pas mais s'entassent, car le mètre carré habitable est cher.
Avec Gabriel, « elle apprit la géographie. »
Claire est laborieuse, joyeusement laborieuse, « elle n'avait pas besoin de divertissement. »
Tendue comme un arc vers son but : réussir ses études.
Elle découvre qu'il y a une vie culturelle, un trésor qu'elle ne laissera pas échapper.
Elle se forge. Si son physique a la force de ceux qui ont vécu avec la terre nourricière, se sont endurcis au contact de la rudesse de cette dernière, elle devient intense et singulière.
Des années plus tard, elle transmet à son neveu. Elle a fait le choix de ne pas avoir d'enfant, son père a du mal à comprendre cette fille dont il est fier, mais qui vit de façon si éloignée des manières qui l'ont vu naître.
« Avec des femmes comme Claire, qui ne voulaient pas se charger d'une famille, supporter un mari, des enfants, et habitaient dans des appartements bourrés de livres, allaient à des spectacles ou voir des peintures dans des musées, à Paris en Autriche à New-York, au lieu d'élever des gosses et s'occuper d'une maison, avec rien que des femmes comme elle, qui gagnaient leur argent sans attendre après les hommes, ça serait bientôt la fin du monde. »
Ses mots sont comme des pierres polies par l'activité dense de la rivière, ces mots qui sont devenus les siens pour les offrir à ses lecteurs, sont autant d'empreintes de son pays, de ses pays.
« … il n'y avait pas de paradis, on avait réchappé des enfances ; en elle, dans son sang et sous sa peau, étaient infusées des impressions fortes qui faisaient paysage et composaient le monde, on avait ça en soi, et il fallait élargir sa vie, la gagner et l'élargir, par le seul et muet truchement des livres. »
Un roman où sensualité et cérébralité font bon ménage dans une belle humanité.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 2 septembre 2019.
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Roman des années de passage d'un Pays à un autre; du Cantal à Paris; de la vie à la campagne à la vie urbaine.
Claire nous raconte son premier passage à Paris enfant c'est un court et rapide séjour. Elle découvre une ville grise faite de grands immeubles. Il vont surtout au salon de l'agriculture qui les impressionne. Quelques années plus tard claire revient pour faire des études de lettres à la Sorbonne. Elle n'y a pas beaucoup d'amis. Elle s'adapte malgré tout rapidement à Paris ses lectures et les bibliothèques qu'elle fréquente.
Elle y restera après ses études comme enseignante. Elle n'oublie pas pour autant ses racines .Elle achète une maison là bas au Pays où elle vient se ressourcer plusieurs fois par an gardant ainsi un lien avec sa culture rurale. Elle c'est trouvée un équilibre entre ses deux pays.
La troisième partie est la venue de son père et de son neveu lui rendant visite dans son appartement à Paris. Elle leurs fait visiter la ville, le metro, le Louvre ou son père est complètement perdu dans ce grand musée. Il ne peut que constater la distance creusée entre lui et sa fille. Il a lui même initié le sort de sa fille en voulant pour elle la réussite dans les études et d'avoir un beau métier.
Un livre qui se lit très vite. le lecteur se laisse porter par ce récit riche en observations et réflexions.
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Un roman, ou quelque chose qui y ressemble, avec des aspects qui ont des allures autobiographiques. Claire, une fille de paysans du Cantal, raconte sa vie, enfin quelques moments importants. D'abord une visite à Paris, pour le Salon de l'Agriculture, avec son père et son frère, dans son enfance. Puis ses études à la Sorbonne, en lettres classiques, quelques rencontres, son rapport au savoir. Puis, une visite de son père devenu vieux avec son petit fils chez cette fille divorcée désormais, vivant dans la capitale, devenue enseignante.

En arrière plan, la vie paysanne, les travaux, les modes de vie, en train de disparaître. le père a la sensation d'avoir été le dernier de sa lignée à avoir connu cette vie, il sait que les enfants et petits enfants ont basculé dans un autre monde. Lors de chacune venue à Paris, c'est comme si deux univers, deux époques, se rencontraient, chacun restant dans son fonctionnement. Claire est celle qui arrive à faire à le passage de l'un à l'autre, qui peut se mouvoir à l'aise dans les deux, sans paraître déplacée, en visite. Et qui tient visiblement à garder ses deux appartenances. La petite fille de la campagne, qui n'avait pas les mêmes codes culturels que ses condisciples, qui restait à part, s'est acclimatée, est devenue une citadine, une intellectuelle, mais reste attachée à ses racines, à ses souvenirs, à son enfance.

Je m'émerveille à chacune de mes lectures de Marie-Hélène Lafon de cette écriture somptueuse, magistrale, pourtant appliquée à des existences modestes, à des petites gens dirait-on maintenant, à des petits événements. Mais il y a comme une capacité à voir de la beauté dans le quotidien, dans n'importe qui, qui donne sens et dignité, et une forme de joie, alors que la tristesse et la nostalgie guettent ces destins. Il y a aussi cette discrétion et pudeur qui font que la narratrice se met en retrait, parle bien plus des autres que d'elle-même, comme si elle était moins intéressante, moins légitime, comme si elle existait moins.
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Quels sont les pays de Claire ? le pays natal, la vallée de la Santoire où se niche la ferme familiale dans un Cantal d'hivers longs et rigoureux et d'étés resplendissants. Mais, après les années d'internat chez les religieuses à Saint-Flour, un autre pays se dessine, celui de la capitale où elle migre pour poursuivre des études de lettres classiques. La fille de paysans se retrouve sur les bancs de la Sorbonne, effarée de côtoyer un monde dont elle ne possède pas les codes, opiniâtre dans sa lutte pour surmonter les obstacles nombreux qui se dressent devant elle. Claire n'a pas la prestance des étudiants de bonne famille, elle n'a pas l'habitude du théâtre, de la musique classique et des loisirs qui nourrissent une culture indispensable aux études qu'elle s'est choisies ; elle se sent maladroite, empruntée dans ses manières, peu douée pour la conversation ou les joutes verbales. Alors, la voie qu'elle s'est fixée est celle d'un travail acharné et d'une vie économe, loin des siens, s'éloignant sans les quitter tout à fait, rattrapée au détour d'une rue par un parfum d'herbe coupée ou par la silhouette d'un arbre familier.
Les pays, ce sont aussi les personnes qui viennent du même lieu, et l'étudiante rencontre Alain, l'un des magasiniers de la bibliothèque de la Sorbonne originaire d'une commune voisine de la sienne. Mais si l'aspiration d'Alain est de retourner au pays, celle de Claire est de vivre ce qu'elle s'est assigné une fois pour toutes : réussir ses études et intégrer la Fonction publique. Elle ne reviendra pas sur son choix, elle qui est si peu faite pour les travaux de la ferme, sa maladresse étant le signe très ancien d'une destinée autre, comme le rappelle le père.
L'écriture de Marie-Hélène Lafon possède toute la rugosité des caractères trempés dans l'obstination et l'austérité des manières. Claire affronte l'université en ne se faisant aucune illusion sur l'image qu'elle donne d'elle-même : c'est un bûcheuse, une ambitieuse, acharnée à l'emporter sur les autres, non pour le goût de la revanche sociale, mais pour la démonstration d'une intelligence qui sait s'affûter aussi bien que les autres à un savoir élitiste. le style de l'écrivain possède aussi quelque chose de lumineux, de vibrant, qui restitue toute la sensibilité d'une âme habitée par le rythme des saisons, de la nature, la présence des animaux de la ferme. Lorsque Claire évoque son père, ses brefs séjours à Paris, son étonnement devant les moeurs parisiennes, elle jette un pont de douceur et de réserve tendre entre elle, la citadine, et cet homme chevillé à sa terre, ses bêtes, à son pays.
Ma seule réserve concernant ce roman est le passage consacré au travail saisonnier de Claire à la banque. La peinture des employés de la succursale se veut mordant et il en devient acide. le portrait de Madame Rablot, la caissière, est un peu trop appuyé et le style épouse une certaine emphase qui alourdit le propos et tient à distance l'empathie que l'on voudrait ressentir pour cette femme.
Ce roman – puisque roman il y a – éveille de nombreux échos en moi, ouvrant une trajectoire singulière à un compagnonnage de route avec tous ceux et celles qui ont suivi une autre voie que celle dictée par leurs origines.
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Je découvre la plume de Marie-Hélène Lafon avec Les pays et je sors de cette lecture avec un avis partagé.
J'ai en effet eu beaucoup de mal à me plonger dans le roman tant l'écriture hachée, entrecoupée, a rendu ma lecture difficile. Indéniablement Marie-Hélène Lafon a un style bien à elle, que l'on sent très travaillé et où chaque mot est pesé. Mais aussi auquel j'ai eu du mal à m'adapter et qui m'a laissé un peu sur la réserve.
Pourtant, j'ai vraiment apprécié les thèmes mis en avant dans ce roman : l'opposition ville / campagne, ici Paris et un petit village du Cantal d'où est originaire Claire, le personnage du roman, le sentiment d'appartenance à une région, l'héritage qu'on en garde et la volonté aussi, pour les jeunes générations, de découvrir autre chose.
Le roman se découpe en trois parties : l'enfance De Claire, avec la visite au salon de l'Agriculture et la découverte de la ville. Puis la deuxième partie, la plus longue, nous décrit l'adolescence et le début de la vie d'adulte De Claire, qui poursuit ses études à Paris, avec la volonté de s'émanciper de son héritage familiale, d'exister par elle-même, de se fondre dans la ville. Dans la troisième partie on retrouve Claire, la quarantaine, qui reçoit la visite de son père et son neveu. Si au fond d'elle-même, bien que bien installée dans sa vie parisienne, elle ne peut se défaire de sa région natale, se confronte encore ici les valeurs du père, attaché au monde rural et celles de sa fille.
Un roman vraiment intéressant donc, qui ne m'a malheureusement pas apporté autant que je l'espérais mais qui reste tout de même une bonne lecture.
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Quel style ! Quelle plume ! Une écriture précise, à la fois ciselée et puissante, pleine de grâce, élégante, fait que l'on va au bout du roman, et que l'on en reste pantois d'admiration littéraire.
Le récit, quant à lui, est un tantinet autobiographique, Claire, c'est un peu Marie-Hélène Lafon...
C'est beau, cette jeune vie qui, grâce à l'amour des lettres, s'éloigne de sa condition rurale dans le Cantal, se déracine pour vivre à Paris et intégrer la Sorbonne, mais mélancolique, lent et long bien que touchant.
Mais encore une fois : quelle plume magistrale !
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Une belle écriture, un texte qui "coule" tout seul et qui vagabonde au gré des idées, cependant la ponctuation minimaliste et les paragraphes qui s'étalent sur des pages et des pages sans un alinéa ou un dialogue rendent parfois la lecture fastidieuse.
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Marie Hélène Lafon nous a habitués à ses descriptions de sa vie d'enfant, dans une ferme du Cantal du coté l'Allanche. Elle nous a souvent présenté ces personnages rudes, simples, solides dehors, parfois fragiles comme tout le monde dedans. Cette fois, c'est d'elle-même qu'elle nous parle: munie de son bac (mention très bien, denrée rare à cette époque), elle s'installe à Paris, dans un petit appartement, pour suivre des études de lettres classiques à la Sorbonne. Un peu de solitude, des rencontres - inégales -, la découverte de la jeunesse dorée, qui l'impressionne par les connaissances semble-t'il innées de ces étudiants, qui donnent l'impression de tout savoir, d'avoir tout lu, tout connu, alors qu'il lui faudra, à elle, suivre un chemin exigeant fait de lectures sans fin, de séances de cinéma, de rencontres et d'échanges, pour "rattraper" ces acquis. Somme toute, ceux qui ont connu cette expérience sont nombreux. Aussi, quels que soient le talent de l'auteure et l'intérêt du récit, on lui préférera ses nouvelles, ou par exemple son petit roman "Joseph".
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Lire Marie-Hélène Lafon, c'est s'embarquer sur un fleuve que conduit un récit impulsé par de longues phrases et rythmé par de plus courtes, un récit étonnamment attachant, surtout lorsqu'il parle des détails de la vie quotidienne, de la vie des gens simples.
Tout commence avec un départ pour Paris, en train, même si le père aurait préféré voyager en voiture… Claire fait partie des deux enfants accompagnant leurs parents et c'est elle que nous allons suivre tout au long de ce livre où l'auteure semble avoir mis beaucoup d'elle-même.
Sans cesse, elle nous ramène dans ce Cantal qu'elle a laissé pour étudier dans la capitale, tout donner pour réussir ses études puis enseigner, sans oublier le pays du Saint-Nectaire et toutes les difficultés, toute la peine de ceux qui tentent de rester pour vivre et travailler sur place.
Après la visite décevante au Salon de l'agriculture, voici la Sorbonne et un professeur de grec remarquable qui invitait ses étudiants, en fin d'année, après la publication des résultats. Claire détaille sa propriété et note, à propos d'un cerisier méritant une taille sévère : « … sachant que l'on verserait sa procrastination au compte déjà bien garni des atermoiements inhérents aux littéraires éthérés. » Quel vocabulaire !
Les années d'internat sont aussi évoquées, comme ces rares amies liées à Claire qui n'hésite pas à consacrer la presque totalité de son repos estival à travailler au guichet d'une banque. le hasard lui fait rencontrer un Pays, magasinier à la bibliothèque de la Sorbonne et c'est tout le Cantal qui revient…Plus loin, elle explique sa réussite aux examens : « Elle avait fiché, compartimenté, absorbé sans fin, en brute méthodique. Elle avait ruminé, digéré et recraché. »
Nous la retrouvons à la quarantaine, de retour du pays, gare de Lyon où elle remarque : « Les filles des affiches sont des bêtes longues et maigres au pelage soigné, elles vendent des produits, elles sont dressées pour ça et appointées. » Finalement, elle reconnaît avoir deux terriers : un dans la ville minérale et un autre, là-haut, « son terrier des champs »
Pour finir "Les Pays", voici le père De Claire à Paris, dans le métro, au Louvre et ses réflexions sont savoureuses mais le constat est simple : « le bref séjour annuel à Paris permettait au père de mesurer la distance creusée entre Claire et lui par cela même qu'il avait toujours souhaité pour ses filles, la réussite dans les études et un métier stable.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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