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Critique de Rosehip31
Sorti le 21 novembre 2015 aux éditions Tonkam, I love Hana-kun est un manga shôjo qui compte actuellement dix tomes au Japon et qui est toujours en cours de publication dans le magazine Bessatsu Friend (éditions Kodansha). le troisième tome de la série devrait paraître le 17 février 2016 en France.
Dans cette série, nous suivons le parcours amoureux de Nana, une jeune lycéenne studieuse dont le chemin va croiser celui de Hana-kun, jeune garçon solitaire aimant s'attirer des problèmes. le hasard va les faire devenir peu à peu de plus en plus proche. Seule ombre au tableau : Hana-kun est amoureux depuis très longtemps d'une autre personne. Un sujet pourtant sensible et qu'il ne souhaite pas aborder.
Une histoire cousue de fil blanc.
Le premier chapitre nous entraîne directement au coeur de l'action ; l'héroïne aperçoit au détour d'un couloir un de ses camarades de classe, exclu temporairement suite à une bagarre. Il s'agit de Hana-kun, celui qui va devenir le sujet principal de tous les déboires amoureux de la jeune fille.
Commencée en 2011, I love Hana-kun est la première série longue de l'auteur et, malgré la publication de nombreux oneshots depuis le début de sa carrière, une certaines maladresse ressort de l'ensemble de l'histoire.
Il ne suffit que d'un seul chapitre pour que le lecteur devine d'emblée la suite des évènements car de nombreux mangaka ont déjà fait appel à de tels scénarios.
Des personnages caractéristiques du genre.
Fuyu Kumaoka ne s'est pas contentée de réutiliser une trame basique, elle introduit également des personnages typiques de l'univers shôjo ; une héroïne travailleuse qui ne semble avoir aucun passe-temps en dehors de ses cours et un héros rebelle et taciturne qui vit un amour caché et non partagé. Ces types de personnages se retrouvent dans de nombreux shôjos.
En outre, l'auteur n'a glissé aucun personnage secondaire mis à part un professeur des deux héros dont la mise en avant soudaine ne sert qu'au développement de l'histoire.
Un shôjo « classique ».
En somme, I love Hana-kun est un manga présentant des personnages clichés et un scénario classique. Trop classique, même ! Surtout pour les « shôjo addicts ». Il s'adresse donc aux lecteurs qui ne cherchent pas une trame qui s'écarte du cadre ordinaire des shôjos ou n'en ayant encore lu aucun.
Les dessins en eux-mêmes sont aussi plutôt communs malgré la finesse des traits et des protagonistes aux visages séduisants.
En outre, les décors dans lesquels les personnages évoluent sont peu variés mais cela n'est pas gênant dans la mesure où le but de l'auteur est de rattacher le lecteur à un cadre qu'il connait bien ; celui du milieu scolaire.
Avec I love Hana-kun, Fuyu Kumaoka signe donc une série où les rebondissements ne semblent pas au rendez-vous. Les quatre premiers chapitres ne sont qu'un enchaînement d'actions peu surprenantes et une trame dont le lecteur devine tout de suite le dénouement.
Mais il est possible que ce premier tome ne reflète pas l'ensemble de la série, qui cartonne actuellement au Japon. Ce succès montre peut-être que l'auteur a su par la suite trouver les arguments pour séduire son public.
Lien : https://illusionchronicles.w..
Dans cette série, nous suivons le parcours amoureux de Nana, une jeune lycéenne studieuse dont le chemin va croiser celui de Hana-kun, jeune garçon solitaire aimant s'attirer des problèmes. le hasard va les faire devenir peu à peu de plus en plus proche. Seule ombre au tableau : Hana-kun est amoureux depuis très longtemps d'une autre personne. Un sujet pourtant sensible et qu'il ne souhaite pas aborder.
Une histoire cousue de fil blanc.
Le premier chapitre nous entraîne directement au coeur de l'action ; l'héroïne aperçoit au détour d'un couloir un de ses camarades de classe, exclu temporairement suite à une bagarre. Il s'agit de Hana-kun, celui qui va devenir le sujet principal de tous les déboires amoureux de la jeune fille.
Commencée en 2011, I love Hana-kun est la première série longue de l'auteur et, malgré la publication de nombreux oneshots depuis le début de sa carrière, une certaines maladresse ressort de l'ensemble de l'histoire.
Il ne suffit que d'un seul chapitre pour que le lecteur devine d'emblée la suite des évènements car de nombreux mangaka ont déjà fait appel à de tels scénarios.
Des personnages caractéristiques du genre.
Fuyu Kumaoka ne s'est pas contentée de réutiliser une trame basique, elle introduit également des personnages typiques de l'univers shôjo ; une héroïne travailleuse qui ne semble avoir aucun passe-temps en dehors de ses cours et un héros rebelle et taciturne qui vit un amour caché et non partagé. Ces types de personnages se retrouvent dans de nombreux shôjos.
En outre, l'auteur n'a glissé aucun personnage secondaire mis à part un professeur des deux héros dont la mise en avant soudaine ne sert qu'au développement de l'histoire.
Un shôjo « classique ».
En somme, I love Hana-kun est un manga présentant des personnages clichés et un scénario classique. Trop classique, même ! Surtout pour les « shôjo addicts ». Il s'adresse donc aux lecteurs qui ne cherchent pas une trame qui s'écarte du cadre ordinaire des shôjos ou n'en ayant encore lu aucun.
Les dessins en eux-mêmes sont aussi plutôt communs malgré la finesse des traits et des protagonistes aux visages séduisants.
En outre, les décors dans lesquels les personnages évoluent sont peu variés mais cela n'est pas gênant dans la mesure où le but de l'auteur est de rattacher le lecteur à un cadre qu'il connait bien ; celui du milieu scolaire.
Avec I love Hana-kun, Fuyu Kumaoka signe donc une série où les rebondissements ne semblent pas au rendez-vous. Les quatre premiers chapitres ne sont qu'un enchaînement d'actions peu surprenantes et une trame dont le lecteur devine tout de suite le dénouement.
Mais il est possible que ce premier tome ne reflète pas l'ensemble de la série, qui cartonne actuellement au Japon. Ce succès montre peut-être que l'auteur a su par la suite trouver les arguments pour séduire son public.
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