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Critique de ConfidencesLitteraires


1956. Bill a 48 ans, son comptable lui demande de penser à son testament. Elle se replonge dans ses souvenirs en réfléchissant à qui elle distribuerait une part de sa fortune. le présent alterne donc avec deux périodes du passé : lorsque Bill a 17 ans et fugue avec son amant et lorsque, à 27 ans, elle est embauchée pour tenir compagnie à une riche dame dépressive sous la houlette de son mari.

Honnêtement, je trouve ce roman un peu raté. Même s'il s'y passe plein de choses intéressantes, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Plein de passages ont de quoi bouleverser : accouchement quasi seule, vente de bébé, viols conjugaux, voir ses enfants comme des inconnus… mais la narration reste si détachée que, si j'ai été souvent gênée par les actes et dérangée par l'ambiance un peu glauque, je n'ai pas du tout été en empathie avec l'héroïne, sauf à quelques rares reprises.

J'aurais bien aimé plus m'imprégner de la culture sud-africaine du début du 20ème siècle, mais l'autrice ne s'est pas du tout attachée à la faire ressortir. L'histoire aurait pu se dérouler aux Etats-Unis, il aurait juste fallu changer les mois pour les faire correspondre aux saisons (en hémisphère sud, c'est l'été en décembre, ça fait bizarre sur le coup).

Ce roman n'est pas une grande réussite, mais il a le mérite d'être assez court et tout de même original. Je pense que j'en resterai avec Sheila Kohler, dont j'avais déjà été un peu déçue avec son Quand j'étais Jane Eyre.
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