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Critique de belette2911


Cujo… Un roman du King que je n’avais jamais osé lire. Pourquoi ? Parce que c’était un chien qui devenait enragé et qui terrorisait tout le monde.

Et moi, je n’avais pas envie de regarder de travers les chiens de la maison.

Bien que j’ai aimé ce roman et que, durant quelques temps je risque de faire pipi dans ma culotte au moindre chihuahua qui va grogner dans le sac à main de sa mèmère, j’avais trouvé Simetierre et ÇA plus prenant.

Dans ces deux autres romans du King, je m’étais attachée très vite aux personnages alors qu’ici, il m’a fallu un peu plus de temps pour entrer dans leur vie.

Le début du roman avait même quelques longueurs je trouve. Les premières lignes m’avaient emballées et ensuite, le soufflé était un peu retombé avec la lecture des morceaux de vie familiale.

Alors, à ma droite, Vic et Brenda Trenton ainsi que Tate, leur gamin de 4 ans et à ma gauche, la famille Camber, avec Charity « j’aurais pas dû épouser ce con », son mari alcoolo brutal et bouseux Joe « le mécano » (et pas Joe le Taxi), Brett, le gamin et Cujo, un gros sein… Saint-Bernard (sans le tonnelet d’alcool).

Quelle était la probabilité que ce gros Nanard tout doux se fasse mordre par une chauve-souris enragée ?? Oui, monsieur Bigard… Une chance sur dix millions, merci pour la statistique.

Et bien, le couillon sur 10 millions qui se fit mordre par cette salope de chauve-souris enragée, ce fut Cujo. Pas de bol, c’est tombé sur le gros chien de 100 kg et pas sur le caniche grabataire de la mère Michel. Mais bon, le caniche, ça l’aurait pas fait non plus. Le King n’est pas un imbécile tout de même.

Ce qui est assez récurent chez le King, c’est de nous offrir un paternel qui tète la bouteille aussi souvent qu’un veau au pis et qui, l’abus d’alcool aidant, se transforme en monstre de brutalité et d’imbécilité. Bien que même sobre, Joe le Mécano est un bouseux puissance 10. Et son gamin l’adore, c’est ça qui est le plus grave.

Voilà un petit morceau de l’Amérique que le King nous montre par le petit bout de la lorgnette, tout en préparant le terrain avec notre Cujo qui commence à ressentir les effets de la rage (pas la taxatoire) et à changer de caractère, le ch’ti père.

Le suspense prend son temps, il monte crescendo, tout est tendu (ça vous excite, hein !!) et vos muscles se font durs lorsque vous lisez certains passages angoissants au possible.

Le King est un salaud parce que les moments les plus éprouvants sont entrecoupés, non pas d’une page de pub, mais presque : des passages plus calmes ou parlant de tout autre chose que de la bave dégoulinante des babines retroussées du chien Bernard.

Le final est éprouvant, horrible, rempli de tension et mon cœur n’en pouvait plus. J’avais envie de hurler à tous « mais putain, magnez-vous à la ferme des Camber, nom d’un chien ! ».

Si le début avait été un peu lent, la suite m’a enchanté et j’ai passé un bon moment d’angoisse avec ce roman qui me donne encore des frissons.

Prochain roman du King : un percepteur des contributions enragé… Je ne sais pas si vous avez déjà entendu ululer un percepteur dans la nuit ? C’est sinistre ! Inhumain !

Ne vous fiez pas à mon air humoristique dans cette critique, je ris pour faire baisser la pression et faire taire le monstre dans le placard. Le King restera toujours le King… lui, il ne chante pas, mais il m’enchante !

3,85/5

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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