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Critique de Superpapa


Aujourd'hui j'ai refermé Cujo... Et c'était plutot bien !

Dans une petite ville où flotte encore dans tous les esprits le traumatisme des crimes atroces d'un tueur en série, nous suivions ici deux familles, les Trenton et les Camber.
Rien ne devrait réunir ces deux familles, totalement opposées.
Ici, Stephen King nous dresse le portrait e deux visages différents de la famille américaine du dernier quart du vingtième siècle.
Les Camber, ou le chef de famille, mécano auto proclamé du coin, animé d'une passion prononcée pour la bouteille de montrant volontiers tyrannique envers sa famille, et les Trenton, famille d'un meilleur rang social, mais avec d'autres problèmes...

Une simple panne de voiture, et une simple morsure de chauve souris vont à jamais changer leur existence.

En attrapant la rage, le gentil Saint-bernard des Camber va devenir, malgré lui, une machine à tuer, et assiéger Mme Trenton et son fils, Tad, dans leur voiture.

En premier lieu, et si ce n'est pas déjà fait, je vous conseille vivement de lire Dead zone, du même auteur.
En effet il est de nombreuses fois fait référence à Frank Dodd, le flic serial killer, et si on n'a pas lu Dead zone, le premier tiers du roman peut sembler traîner en longueur, et évoquer des événements hors sujet.
Cependant si on l'a lu, on peut considérer Cujo comme une suite de Dead zone, allant jusqu'à partager une partie des personnages dans les deux oeuvres.

Le début reste malgré tout poussif, ce qui lui fait perdre une étoile de ma part

Passé le premier tiers un peu difficile , le reste s'enchaîne ensuite très bien, c'est fluide, et rapide.

Une fois de plus je trouve le roman bien meilleur que son adaptation cinématographique...
Dans celle ci faute à une direction artistique pas toujours juste, et, il faut le dire, à un doublage français insupportable, le petit Tad me ressortait par les yeux...
Au point où j'espérai dans mon canapé, que sa mère ouvre la portière et le donne à bouffer au chien, pour faire cesser ses pleurnicheries irritantes sorties tout droit d'un cauchemardesque épisode de oui oui...( la voix de Linette Lemercier singeant celle d'un petit garçon était, à mon avis, totalement à côté de la plaque).

Au contraire, dans le roman, on tremble pour Tad et sa mère.

Certains passages, ou l'on est dans la tête de Cujo, m'ont surpris dans le bon sens du terme, ainsi que le choix laissé au lecteur de penser ( ou non) que le chien pourrai être possédé par l'esprit de Frank Dodd, élément par ailleurs, totalement absent du film...

Pour résumer, un très bon moment passé, malgré un début poussif, mais bien rattrapé, mais qui peut laisser par moments une impression de longueur ou de hors sujet si vous n'avez pas lu Dead Zone.
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