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Critique de Pacalase


Entre Simetierre et Conte de fées je pense pouvoir dire sans me tromper que Stephen King aime beaucoup ses animaux et qu'il aimerait surement avoir certains moyens de les garder près de lui le plus possible. Entre Simetierre et Conte de fées, je vois aussi que King aime prendre la moitié de son livre pour nous faire rencontrer ses personnages et faire en sorte que l'on se soucie au moins un peu de ce qui va leur arriver. Enfin entre Simetierre et Conte de fées, King fait un super travail sur le deuil. On pourrait alors penser « pourquoi lire ce livre-ci si j'ai déjà lu Simetierre ? ». Mais les deux oeuvres sont bien distinctes et ne se ressemblent pas au-delà de ce que je viens d'écrire.

En commençant ma lecture, je ne savais pas si je devais m'attendre à un roman d'horreur ou pas. Évidemment le livre ne convient pas à tous les publics, mais je pense qu'il s'apprécie tout à fait dès l'adolescence même sans être particulièrement fan d'histoires d'horreur. Car l'histoire en elle-même n'est pas si affreuse, quelques scènes un peu plus trash sont bien présentes, mais cela reste raisonnable. Alors oui « Conte de fées » ce n'est pas une histoire « à la Disney » comme le cri haut et fort King à plusieurs reprises, mais on est loin d'une histoire terrifiante.

L'histoire est scindée en deux parties, presque égales. La 1re pose le contexte, nous fait découvrir les personnages et nous les fait interagir assez entre eux pour que l'on se soucie de l'impact du chamboulement qui vient changer leur vie. Ce qui était nécessaire, car sans ce développement il n'y aurait juste pas de seconde partie et l'histoire pourrait se terminer bien plus tôt.

Le titre nous fait tout de suite comprendre que l'auteur va faire de nombreuses références à tous les contes que nous connaissons bien. Ainsi qu'à leurs versions plus sombres que nous connaissons peut-être un peu moins bien. On y trouve aussi une forte influence de Lovecraft, revendiquée explicitement par l'auteur à plusieurs reprises dans l'histoire. Mais on trouve aussi des références plus ou moins subtiles à Poe, Conan, Dracula ou de nombreux films des années 50, sans oublier des références à sa propre oeuvre (je crois que si King parle d'un chien dans un de ses romans il est obligé de citer Cujo sinon il explose haha).

La première force de ce livre, ce beau petit pavé pourrions-nous dire, c'est de réussir à ne pas avoir de temps mort. Il se passe toujours quelque chose pour nous tenir intrigués. King a vraiment réussi à maitriser parfaitement le rythme de l'histoire. La seconde force c'est d'avoir réussi à créer un monde cohérent en faisant un énorme amalgame de toutes les références citées ci-dessus (et surement bien d'autres encore). le voyage proposé par King est vraiment plaisant grâce à ces deux aspects et fait de ce livre une superbe lecture.

Si je devais trouver un point sur lequel râler un peu (parce que ça me fait toujours plaisir de râler un peu) ce serait sur le nombre assez important de personnages secondaires. En fait, la première partie est vraiment bien pour nous faire apprécier les personnages, car ils sont en nombre assez limité. Mais dès que l'histoire bascule dans la seconde partie, les personnages présents se multiplient rapidement, chaque scène en apporte un nouveau. Je trouve que cette prolifération importante rend l'attachement plus dur.
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