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sur 1068 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le 02 mars 1998, Natascha Kampusch, 10 ans, est kidnappée à Vienne sur le chemin de l'école par Wolfgang Priklopil, 35 ans.

Elle sera séquestrée jusqu'au 23 août 2006 principalement dans une cave aménagée, de moins de 3 mètres sur 2 aux murs en béton, sans fenêtre, enterrée pendant 3096 jours.

"Au début, j'espérais encore chaque jour, chaque heure, que la porte allait s'ouvrir et que quelqu'un viendrait me sauver. L'espoir qu'on ne me laisse pas disparaître aussi simplement que cela m'aida à supporter ces heures interminables passées dans la cave. Mais les journées se succédaient et personne ne venait. Sauf mon ravisseur".

D'abord attentif, Priklopil deviendra progressivement plus violent et exigeant envers celle qui lui servira d'esclave pendant toutes ces années.

L'évocation de cet emprisonnement, sous forme de catharsis, révélera au lecteur la force de caractère et l'abnégation de cette enfant mais aussi ses faiblesses et la prison morale dans laquelle elle s'est progressivement murée, qui l'empêcheront sans doute de s'échapper de cet enfer à plusieurs reprises.

Jusqu'à ce jour d'août 2006, à 18 ans, où elle trouvera à la fois l'occasion et la force de s'enfuir une bonne fois pour toute et de retrouver la liberté.

Comment sortir de cette lecture sans une certaine douleur, celle de l'impuissance, et ne pas être empli de compassion ?

De la compassion oui, pour cette gamine enterrée pendant tant d'années, qui a su garder une force d'esprit et une lucidité sur sa condition tout au long de sa détention.

C'est sans doute, comme elle le dit, sa condition d'enfant qui l'a justement aidé à supporter tout cela. Adulte, elle en aurait été brisée, car il lui fallait aussi vivre dans une atmosphère de crainte permanente, entre les accès de violence imprévisibles et les retours au calme trop courts.

"Il n'est pas facile d'expliquer ce que l'isolement, les coups, les humiliations peuvent faire à un être humain. Comment, après tant de mauvais traitements, le seul bruit d'une porte fait paniquer au point de ne plus pouvoir respirer, encore moins marcher. Comment le coeur s'accélère, le sang bourdonne dans les oreilles jusqu'à ce qu'un commutateur...

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Le 2 mars 1998, la jeune Natascha Kampusch va pour la première fois à l'école à pied. Elle est enlevée sur la route par Wolfgang Priklopil, un ingénieur électricien d'une trentaine d'années. Elle réussira à s'échapper après 3096 jours de harcèlement psychique, de violence, et après avoir fait preuve d'une grande résistance à la séquestration.

Natascha Kampusch a vécu un calvaire. Violences physiques, verbales, privation de liberté, de nourriture, de référents autres que son ravisseur, Wolfgang Priklopil. On pourrait s'attendre à lire un témoignage de souffrance bouleversant. Pourtant, ce n'est pas ce que j'ai ressenti : j'ai avant tout été frappée par la force mentale qui se dégage de ce livre, 3096 jours.

Natascha Kampusch l'explique elle-même : pour survivre à son enlèvement et à sa séquestration dans un minuscule cachot, elle a dû mettre en place une barrière mentale entre ce qui était infligé à son corps et ce qu'elle était à l'intérieur. Cette stratégie inconsciente de survie transparaît dans son livre. Bien qu'évoquées, parfois dans le détail, les violences physiques paraissent presque éloignées d'elle, de sa vie intérieure. Quoique brisée, elle a conservé quelque part dans le « fort » impénétrable de son esprit l'espoir de s'en sortir un jour.

Elle décrit aussi comment elle luttait régulièrement contre l'asservissement que tentait de lui imposer Wolfgang Priklopil. Refuser de l'appeler Maestro. Refuser de s'agenouiller devant lui. On sent chez elle une capacité presque instinctive à détecter les états d'âme de son ravisseur, à anticiper ses colères (hélas pas toujours avec succès). Je dois admettre que cette sensibilité, associée à sa force mentale remarquable, m'a davantage inspirée qu'émue. le vécu de la jeune femme est touchant, bien sûr, mais elle développe une analyse si pertinente et si mûre que l'on a tendance à aborder son témoignage « avec la raison » avant de l'aborder « avec les sentiments ».

A vrai dire, Natascha Kampusch réussit parfaitement à faire passer son message : les affaires comme la sienne ont tendance à être récupérées par la société dans son ensemble pour construire une vision en noir et blanc du Bien et du Mal. Elle explique ainsi que beaucoup de gens ont refusé d'entendre que son ravisseur avait parfois des moments de gentillesse et d'humanité. Elle condamne la notion de « syndrome de Stockholm » avec virulence : selon elle, le fait de « s'attacher » d'une certaine manière à son bourreau n'a rien d'une maladie. C'est une réaction de survie normale lorsque cette personne devient le seul contact humain dont on dispose pendant une période de captivité. Une réaction d'autant plus normale que le ravisseur n'est pas un monstre 24h/24.

« Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas – même si elles réclament de l'aide ».

J'allais dire une histoire horrible, sauf qu'il ne s'agit pas d'histoire mais d'un fait réel.
Une lecture que je ne regrette absolument pas ne serait-ce qu'en remerciement au courage de Natacha.

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Séquestrée.

Natascha Kampusch a été enlevée le 2 mars 1998 à l'âge de dix ans. Sa captivité durera huit ans et demi, soit 3096 jours.

J'avais vaguement entendu parler de ce fait divers. Ce livre m'a permis d'en savoir beaucoup plus. Natascha Kampusch raconte dans ce livre sa longue captivité imposée par Wolfgang Priklopil.

Une première chose m'a marquée. L'autrice a montrée une immense détermination à tenir tête à son bourreau. Par la suite, cette dernière s'accompagne d'une capacité de résilience hors du commun. Natascha Kampusch l'explique par le fait qu'elle était une enfant lors de l'enlèvement.

En effet, ses conditions de vie ont été effroyables durant sa captivité. Son kidnappeur la gardait prisonnière dans une cave de cinq mètres carrés et ne la nourrissait qu'au strict minimum. Ainsi l'emprise psychologique n'en était que plus forte.

C'est là qu'intervient le second point qui m'a marquée. L'autrice n'en tient plus rigueur à son agresseur. Une de ses stratégie de défense était de ne ressentir aucune haine à son égard. Cela lui sera reproché par la suite. Les médias parleront même de syndrome de Stockholm.

En somme, c'est un livre de témoignage à la fois glaçant mais aussi porteur d'espoir grâce à la résilience de l'autrice.
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Que dire d'un tel livre ?
Si ce n'est que l'on est horrifié de lire l'incroyable, l'invraisemblable...
Se répéter que tout cela est vrai, qu'un être malade a pu, pendant 3096 jours, maltraiter un autre être humain, en abuser et tenter de façonner une petite fille de dix ans.
Je dis « tenter » car jamais Mademoiselle Kampusch n'a laissé empiéter son identité et sa force de vie.
Qu'une enfant, puis une adolescente, enfin une pré-adulte ait pu se « préserver », ait pu comprendre les mécanismes qui lui ont permis de tenir sont absolument époustouflants.
Une force au-delà de ce qu'on peut imaginer, une intelligence subtile se dévoile à tour de pages.
Force qu'elle dut continuer à avoir après sa fuite. Quelle belle gifle à la société et aux bien-pensants...
Quelle réflexion sur la notion du bien et du mal, du blanc et du noir et de l'ignorance des gris intermédiaires où la pensée humaine se refuse d'aller.
Au-delà de l'horreur, une invitation à dépasser nos conditionnements nous est donnée.
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J'ai trouvé cette lecture très triste, très touchante. J'admire Natascha avec un grand respect pour avoir su exprimer ce qu'elle a vécu. Elle a déja vécu une enfance assez difficile avant de se faire enlever. Pendant 8 ans, elle a gardé l'espoir qu'un jour elle s'en fuirait. Malgré les violences qu'elle a subie, elle est restée forte et elle a réussi à s'échapper de la. Chapeau!!!
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J'ai choisi ce livre en arpentant les allées de la bibliothèque, juste parcqu'il se trouvait là par hasard et que le visage de cette jolie jeune fille à l'air grave m'intriguais. Je connaissais vaguement "le cas Nathascha Kampusch", mais j'étais loin d'imaginer son vécu.
Après avoir découvert l'horreur dont elle a du faire façe, j'éprouve un profond respect pour Nathascha Kampusch. Je trouve fascinant l'état d'esprit et le pragmatisme dont elle a fait preuve alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Dans ce récit, elle nous donne une grande leçon de vie, à seulement 10 ans, elle a eu l'immense courage de pardonner l'impardonnable, parcqu'a seulement 10 ans, elle a réalisé qu'elle ne pourrait rien supporter sans pardonner.
Du début à la fin, j'ai été impressionnée par ce petit bout de femme si fragile en apparence mais très forte intérieurement.
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J'aime bien de temps en temps quitter la fiction et me confronter à la réalité de notre société. Généralement, je préfère les récits à la première personne, des expériences livrées sincèrement pour essayer de comprendre ce qu'ont pu vivre ces personnes qui un jour décident de prendre la plume pour partager leur vécu. Les raisons peuvent être différentes, et nous, lecteurs, ne sommes pas là pour juger, mais pour prêter une oreille bienveillante et attentive et à ces personnes qui ont besoin de se délester, de se soulager d'un poids. Je pense que Natasch Kampusch avait grand besoin de raconter ces 8 années de séquestration sans être guidée par des questions de journalistes, sans être interrompue dans le fil de son récit afin de raconter d'une manière chronologique l'enchaînement de tous les événements qui l'ont conduite à agir et réagir comme elle l'a fait. Elle voulait sans doute effacer les multiples versions fantasmées parues dans les médias, prendre la parole pour donner sa version des faits qui n'a été que peu écoutée. Je l'approuve tout à fait, je ne comprends pas qu'il puisse y avoir des jugements sur ses réactions après qu'elle se soit échappée, sur son attitude ou ses commentaires sur son "bourreau" : il n'y a qu'elle pour réellement savoir ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a dû mettre en place pour rester en vie. Et puis, comme elle le fait comprendre : enlevée à 10 ans, elle n'était qu'une enfant, son ravisseur est restée pour elle le seul adulte référent, son seul contact humain pendant plus de 8 ans. Qui peut savoir ce qu'il ressentirait dans le même cas?

Alors bien sûr, ce n'est pas un "livre-doudou", mais j'ai beaucoup apprécié ma lecture même si certains passages sont difficiles. Pour une grosse première partie, les moments les plus "durs" sont surtout en rapport avec le côté émotionnel de la petite fille privée de sa famille, de ses repères. Les éléments plus violents physiquement et psychologiquement arrivent progressivement, au fil de la croissance de Natascha, au fur et à mesure de l'enfermement de Natascha et du développement de la paranoïa de son ravisseur. Je trouve que Natascha mène très bien son récit, l'approche chronologique est tout à fait adaptée et permet de voir comment l'emprise se met en place, comment elle se retrouve enfermée "physiquement" et "psychologiquement". Je ne sais pas si elle a été aidée dans l'écriture, je ne sais pas si le soutien psychologique qu'elle a reçu lui a été utile ou si c'est sa force (que l'on ressent tout au long du texte malgré des passages dépressifs tout à fait compréhensibles) qui l'a conduite à prendre du recul sur son vécu, à comprendre comment elle avait fonctionné et pourquoi elle avait pu réagir de telle ou telle façon. Mais l'ensemble est réussi, sincère, elle semble se plonger dans ses souvenirs pour écrire, réfléchir aux événements et expliquer l'enchaînement des situations. Elle n'hésite pas à livrer ses doutes, ses espoirs, ses envies de mourir, ses peurs, ses faiblesses face au monde extérieur les premières fois où elle a pu sortir.

Je ne regrette pas d'avoir acheté et lu son livre. En lisant son expérience, je pense avoir participé à son sentiment de liberté, qu'elle évoque en épilogue. L'écriture de ce qu'elle a vécu lui a sans doute permis de s'en libérer en partie, donc pour elle, savoir que des lecteurs sont à son écoute doit lui permettre de l'aider à retrouver sa place, même si avec le temps de la traduction, puis de la sortie poche, nous sommes maintenant plus loin, nous restons tout de même dans la démarche. Surtout qu'elle a aussi écrit un autre tome sur sa reconstruction depuis son évasion, que je compte lire également.

Le point que je regrette, c'est le système des QRcodes en fin de chapitres qui devait apporter des informations complémentaires, mais comme nous sommes loin de la date initiale de sortie, rien n'a fonctionné. Je ne comprends que les éditeurs n'envisagent de système plus pérenne car c'est forcément une déception pour le lecteur. Il serait préférable de prévoir un site officiel d'auteur dont certains pages seraient codées, les codes d'accès apparaissant en fin de chapitres à la place de ces QRcodes qui ne tiennent pas dans le temps...
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Quelle histoire horrible ! Mais quelle force de caractère ! Elle parle de l'acceptation (qui n'est pas résignation), elle aborde la question du pardon, pour ne pas s'encombrer de douleurs qui ne lui appartiennent pas. Elle ne s'apitoie pas sur elle même. Elle raconte son histoire, sa vérité. Je vais commencer son 2ème livre "10 ans de liberté". Elle qui l'a rêvée, idéalisée, espérée. Ne va t'elle pas tombée un peu de haut ?
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Je crois que le plus terrible, c'est la pensée constante que si le lecteur se sent très mal à la lecture de ce qu'a subi Natascha, cela a été bien pire pour la jeune femme. Je n'ai pu que louer la force de caractère dont elle fit preuve dès son enlèvement. Comment a-t-elle pu être assez forte et mature pour ne pas se laisser briser? À dix ans, elle était capable de tenir tête à son ravisseur avec des arguments pertinents, et une obstination louable. Je n'aurais sûrement pas pu en faire autant à sa place. Elle explique et analyse son comportement d'alors avec bon sens. Elle s'est adaptée à sa situation, et a trouvé l'énergie de grappiller les moindres miettes de bien-être qui pourraient lui maintenir la tête hors du gouffre.
Souvent, quand on est dépaysé, on se raccroche à quelque chose qui rappelle notre maison. Natascha agit ainsi, recréant le plus possible, un univers connu, et pas seulement visuel.
Au long de ses années de captivité, elle évolue, et son statut (si j'ose dire) également. Elle raconte tout cela sans larmoiements, sans auto-apitoiement.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Tout le monde a peu ou prou entendu parler de l'histoire extraordinaire de cette autrichienne, qui, enlevée sur le chemin de l'école à 10 ans, a passé huit années de sa vie prisonnière d'un déséquilibré mental, avant de parvenir à s'échapper. L'homme quant à lui se jetait sous un train à peine la fugue de sa captive découverte.

Ce livre, et surtout le battage médiatique autour de N. Kampusch, laissent perplexe. Une première question, si l'on regarde les nombreuses interviews que l'auteur a données, revient sans cesse: faut-il ou non s'intéresser à cette histoire, ou n'est-ce là que de la curiosité morbide?

Puis une autre : est-ce du fait d'un « syndrome de Stockholm » si tout au long du livre N. Kampusch essaie, non pas de comprendre, mais de vivre-survivre- avec son ravisseur?

C'est une histoire digne d'un affreux conte pour enfant. A la différence près qu'il s'agit d'un véritable évènement. Sur son chemin pour l'école, la petite Natscha se fait kidnapper par un méchant ogre. Il la gardera reclue dans une cave minuscule, enfermée sous terre, cachée aux yeux de tous. Il fera d'elle son esclave, sa créature, fou d'angoisse à l'idée qu'une once de sa liberté ne lui échappe: il gère son alimentation, son temps de lumière électrique par jour, le moindre de ses mouvements est épié.

Mais les contes apprennent beaucoup sur la psychologie humaine.

De même cette histoire, aussi morbide et douloureuse soit-elle, ne cesse d'intéresser, car elle révèle cette terrible faille de l'être humain, lorsque celui-ci perd tout contrôle de lui même et cède à ses pulsions les plus angoissées de possessivité et de sadisme.

Natascha Kampush décrit donc bien cet être monstrueux, marginal, oppressé par une mère omniprésente - mais que Natascha ne verra pourtant jamais- en proie à des crises de colère et d'affection aussi redoutables les unes que les autres.

Face à cet effort de désidentification acharné (le ravisseur va jusqu'à lui changer son prénom), Natascha ne sait plus qui elle est, ni ce qui est vraiment, puisqu'on lui inculque qu'il faut tout désapprendre. Elle nomme tout le temps "le ravisseur" Wolfgang Priklopil, comme si tous deux vivaient désormais dans un non-lieu, où les règles apprises n'ont plus cours, et où les valeurs s'inversent.

Mais comme elle n'était qu'une enfant, on ne peut que comprendre, non pas la compassion, mais du moins le besoin d'affection, d'une captive qui pendant au moins sept année ne verra qu'une seule personne, dont elle sera dépendante à tous points de vue (enfermée sous terre, Natascha songe avec angoisse à ce qu'elle deviendrait s'il arrivait quelque chose, en surface, à son ravisseur et détenteur des clés...)

Et plus encore, une enfant ne peut survivre à huit années de haine, au risque de sombrer dès lors dans ce que l'on pourrait qualifier de syndrome "du conte de Montecristo", pulsion de colère et de vengeance, qui ne serait supportable à une enfant qui était bien loin encore de la maturité.

Par delà la colère et la pardon, existe-t-il une vie possible?

C'est tout le défi de cet ouvrage.

Un témoignage d'une survivante, qui a traversé le vide et l'absence.

Mais un livre c'est avant tout une écriture, un style. Et de cela, à n'en pas douter, l'écriture de l'auteur en fait preuve. On est au début trompé par la couverture (un peu trop pathos à notre goût: une photo un peu sombre et grave de Natasha), et l'on s'attend à alors un témoignage brut. Or ce n'est pas du tout le cas. L'écriture est fine, le ton sérieux et profond. Un vrai livre, au-delà du témoignage.

EB
Lien : http://www.madamedub.com
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