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3,79

sur 1195 notes
Le plus difficile, c'est de refermer ce livre et de quitter ce causse. Fini le mont d'Orcières sauvage et ensoleillé, fini les collines infinies bercées par le chant des cigales, fini la petite maison perdue tout en haut de la montagne.
Mon plaisir à me trouver plongée dans ce lieu est à la mesure du vide que j'ai ressenti à le quitter. Je voulais rester là-haut avec eux, les hommes et les animaux, « dans cette zone d'accalmie coincée entre deux combats », celui de 1914 contre l'ennemi allemand, comme celui de 2017 contre la toute puissance des plateformes numériques.
Dans ce roman, il y a de la peur, de la sauvagerie, il y a de l'amour aussi, tout un bain de sensations qui nous entraîne au milieu de ces bois inextricables, dans un monde sauvage et indompté et nous happe comme un tourbillon sensuel et addictif.
Et bien après avoir terminé ces deux histoires se déroulant à 100 ans d'écart, il me reste cette question : Dans un tel environnement, à quel moment l'homme le plus civilisé retrouve-t-il ses instincts sauvages ? En un mot, à quel moment le chien redevient-il un loup ? Mais, je n'ai pas la réponse, car ici le mystère est partout et « seuls les oiseaux savent »...
Il y a peu d'écrivains qui soient capables de nous faire vibrer ainsi et Serge Joncour a ce pouvoir, sans aucun doute.
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un grand coup de coeur pour ce livre que je ne lis que maintenant.
Serge Joncour sait à merveille décrire la nature sauvage, les gens, les superstitions. Il nous tient en haleine jusqu'au bout.
Il excelle dans la façon de peindre notre société actuelle, prisonnière du numérique et du smartphone en particulier et celle d'il y a 100 ans pendant la Grand Guerre où les femmes ont repris des hommes pour continuer de vivre, de survivre tout simplement.
J'ai été emportée par ce roman composé de chapitres courts allant d'un époque à l'autre.J'ai été éblouie par la nature si brillamment décrite et j'ai tremblé de peur aux rugissements des fauves.
Bravo M. Joncour
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Chien ou Loup ? Est-on en 14 ou en 17 ? J'ai découvert ce livre au hasard du rayon nouveautés à la Médiathèque, et parfois le hasard fait bien les choses.
Serge Joncour raconte deux histoires dans le Quercy près de Limogne sur le mont d'Orcières et le village proche.
En 1914 le village est vidé de ses hommes enrôlés à la grande guerre.
En 2017 un couple artiste/ réalisateur loue une maison de vacances sur le Mont.
La vie est dure en 1914, les femmes sont seules pour faire les récoltes et les semailles, elles n'ont même plus les boeufs pour tirer la charrue. le médecin meurt dans la guerre, Joséphine se retrouve veuve, bénévole, amoureuse de Wolfgang le dompteur allemand, ce personnage incongru qui vit sur le Mont avec ses fauves.
L'adaptation sera difficile en 2017 pour Frank le réalisateur accro à son portable, qui sur le Mont n'a plus de réseau. Il rencontre un chien, ou est-ce un loup ? Celui-ci le suit à la trace, lui obéit.
Les deux histoires se frôlent, les situations sont presque à l'identique, dans le même lieu géographique à cent ans d'écart, c'est assez troublant.
L'imagination est galopante, les peurs s'expriment violemment, et les humains se livrent à des jeux dangereux.
Belle fable qui met en lumière le caractère universel de l'homme.
Je me suis laissé porter par cette histoire bien construite avec de légères répétitions et incohérences.
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Eté 1914 : C'est la mobilisation à Orcières, petit village rural du Lot. Les hommes partis, les femmes vont s'atteler à la tâche. Elles vont s'épuiser sur ces terres arides car les bêtes aussi ont été réquisitionnées. Heureusement qu'on a pu éviter la réquisition des brebis en les emmenant paitre sur les collines, loin du village.
On croise un personnage étrange, un allemand qui, grâce à la complicité du maitre et de l'instituteur, va se cacher dans une bâtisse construite en hauteur, elle est abandonnée et marquée par le malheur. Il ne s'y installe pas seul, c'est un dompteur qui entend bien sauver ses fauves. Mais des lions, des tigres, ça mange énormément, ça dévore même. Pour cela, il achète des chèvres, des moutons aux habitants du village. Mais cela n'est pas suffisant pour satisfaire les grands fauves qui reniflent l'odeur des brebis à l'estive. Alors se pose la question : où trouve -t-il la viande pour les nourrir ? Et la rumeur enfle tandis que le chemin du dompteur croise celui de la jolie veuve du médecin du village.

Eté 2017 : Avec plus d'un siècle de distance, l'étrange bâtisse va être le centre d'une nouvelle histoire. Lise, convalescente après une grave maladie, a jeté son dévolu sur ce gîte éloigné de tout et privé de connexion internet et de réseau téléphonique, ce qui n'arrange pas Franck, son mari. Il est producteur de films et ne peut imaginer rester coupé du monde durant un mois. Et puis l'ambiance est étrange autour de cette maison, à commencer par cet étrange animal, mi chien mi loup, qui semble les épier.
Petit à petit, Franck va apprivoiser l'animal qui semble vouloir l'entrainer toujours plus loin dans cette nature omniprésente et luxuriante. Au contact de la bête, le citadin va peu à peu se défaire de ses habitudes. Il va croiser des chasseurs et retrouver la trace de ce dompteur dont la rumeur murmure l'histoire tragique.

Le fil conducteur de cette histoire, c'est bien cette bâtisse perdue dans une nature indomptée qui recèle mille dangers. Elle finira par influer sur le comportement de Lise et surtout de Franck qui poursuit sans savoir l'histoire commencée un siècle plus tôt, comme si les lieux gardaient l'empreinte des drames passés.

La tension narrative est présente tout au long du roman, exacerbée par l'alternance des deux histoires qui s'enchevêtrent et finissent par se rencontrer.
On est subjugué par les descriptions de cette nature sauvage, inquiétante et omniprésente où la sauvagerie n'est jamais loin.
Une bien belle histoire sur la violence et la haine à toute époque et qui explore cette part de sauvage enfouie au fond de chaque homme.
La dernière page tournée, ce roman m'a longtemps poursuivie tant il est âpre et fort.
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Voila longtemps que je n'avais pas lu un roman avec un tel plaisir : ce n'est pas le fait du hasard, j'ai retrouvé pour ma part tous les éléments que j'apprécie dans un bon roman:
- Des personnages, aussi différents les uns que les autres mais tous bien décrits, et la « métamorphose » de Franck est particulièrement bien traitée, tous on les aime ou on les déteste, mais aucun ne laisse indifférent.
- Une histoire, ou des histoires, celle du village, celle qui oppose quelque fois les citadins et les gens des campagnes, celle de la relation entre un animal (un chien ou un lion) et un homme, celle aussi des femmes restées au village durant la première guerre mondiale, ou celle des relations professionnelles, entre les anciens etr les jeunes loups en particuliers
- Un décors, une ambiance, le paysage des Causses est particulièrement bien décrits, on a envie de s'y promener.
- puis pour faire un bon roman il faut une intrigue, un rythme et la aussi on ne peut être que satisfait, au fil de la lecture les choses s'accélèrent et les événements se bousculent ….

Bref un livre que j'ai beaucoup apprécié, vous ne partagerez peut être pas mon avis, mais pour moi dans tous les cas cette lecture a été vraiment un très bon moment, merci à l'auteur pour tout cela.
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Attention gros coup de coeur. Voici un roman que j'ai savouré, que j'ai pris le temps de lire pour apprécier chaque ligne car Monsieur Serge Joncour n'a pas de pareil pour nous décrire la nature. Ces mots sont somptueux, on ressent la beauté et on rentre en immersion dans ces jolis paysages.

Direction le Mont d'Orcières, une maison perchée sur une colline dont l'accès est quasi inaccessible tant la pente est abrupte. Nous sommes dans les Causses dans le Lot, un gîte perdu au milieu des collines et des forêts, loin de tout village et de toute communication, il n'y a ni téléphone, ni connexion internet, ni gsm...; juste des forêts dans lesquelles évoluent gibiers et bêtes sauvages.

Le roman se passe alternativement sur deux périodes, 1914 d'une part, le tout début de la première guerre et l'été 2017. Par une construction habile l'auteur nous permettra de comprendre ce qui relie les deux.

1914, c'est la mobilisation, les hommes quittent le village mais aussi les animaux réquisitionnés pour faire la guerre; chevaux, chiens, pigeons, ânes, vaches, moutons... Les femmes resteront seules au village avec les enfants et les vieillards. Elles devront mettre les bouchées doubles pour remplacer les hommes et les bêtes aux champs, c'est qu'il faut bien nourrir les soldats.

Un troupeau de 200 moutons sera caché sur les Causses, et Wolfgang Hallzenmaier, un allemand dompteur de fauves sera caché sur le mont d'Orcières avec ses cinq lions et trois tigres attisant les peurs des villageois.

Dévouement des femmes, travail acharné seront mis en avant, on y suivra également le destin de Joséphine.

Un siècle plus tard, c'est Lise et Franck qui viendront s'installer le temps d'un été au Mont d'Orcières. Lise veut se ressourcer, se recentrer sur elle, actrice de son état, elle souffre des ondes dans nos villes, elle les sent la traverser. Elle sort d'un cancer et veut quitter tout cela, se reconnecter dans la nature. Elle a repéré une annonce parlant de calme, de paix et de sérénité.

Ici, dominant les forêts avoisinantes, elle se sent vivre, elle veut juste peindre, méditer, marcher, respirer, changer de mode de vie loin des radiations, des pesticides et de la pollution de toute espèce.

Franck l'accompagne depuis 25 ans, à tout moment ils étaient ensemble, joignables, connectés l'un à l'autre. Il est producteur de films, depuis peu avec deux associés aux dents longues : Travis et Liam. Il doit rester joignable pour le boulot et devient fou cherchant désespérément un signal pour son portable - scène amusante qui démontre notre addiction aux écrans.

Le premier soir, des yeux les observent, c'est un grand chien-loup? Difficile à dire, il semble les avoir choisis. Il semble chien, ami de l'homme mais est aussi sauvage et agressif.

Franck résistera-t-il à l'appel de notre monde moderne ? Appréciera-t-il ce calme apparent ? Car la nuit toutes sortes de bruits et de cris étranges retentissent. Cette maison, que leur cache-t-elle ?

Un magnifique récit, superbement construit, d'un siècle à l'autre, chapitre après chapitre, il nous parle de la nature humaine, de cette dualité qu'il y a en nous, de notre côté animal, prédateur à l'image de ce grand chien (ami de l'homme) - loup (sauvage).

Il nous parle habilement de notre société, ses dérives, son évolution, notre addiction au smart phone, à ce besoin de connexion virtuelle, de notre mode de vie carnivore, végétarien, de l'évolution du cinéma, des technologies, de l'arrivée d'Amazon et Netflix ...

L'écriture est juste sublime. On s'attache aux personnages et on voit et ressent profondément cette belle nature. Immense coup de coeur.
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Après l'excellent repose toi sur moiSerge Joncour déçoit un peu avec un projet ambitieux mais pas pleinement convaincant
En narrant l'histoire , à 1 siècle de distance, d'un village du Lot, et c'est tout un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre qu'il déterre, et un couple moderne aux prises avec la nature et confronté à la violence, Joncour parle de l'animalité que tout homme a au fond de lui, mais le procédé tourne vite au répétitif et à l'exercice de style pour emporter l'adhésion..dommage !
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Il y a des livres qu'on ne veut pas ouvrir. L'envie de les lire est si forte qu'on repousse le moment où la première page s'offrira à nous, où l'on sait d'avance que l'on sera happé.

J'ai repoussé la lecture de Chien-loup de Serge Joncour pendant plusieurs mois. J'ai pris mon temps et viens de l'achever avec ce sentiment de tristesse mêlé de satisfaction.
C'est beau.

C'est d'abord une histoire de femme(s), de désir(s), de liberté(s). Une histoire d'animaux, d'instinct(s), d'abandon de soi au temps et à l'espace.

Le temps suspendu autour des étés 1915 et 2017. Cent ans que tout sépare ou pas, là haut à Orcières dans les Causses du Lot éternel.

1915. Les femmes aux champs, les hommes absents, au front, loin, mais la présence animale d'un dompteur allemand et de ses fauves, symbole de désir, d'interdit, de liberté.

2017. Un couple bobo. Elle, captivée par la nature, l'absence de tout. de tout ce qui fait la vie moderne. Lui, citadin cliché vissé à son portable (ou est-ce l'inverse), désemparé par cette nature sauvage.

Ces deux temporalités s'entremêlent et nous emportent dans l'intimité des femmes restées dans les campagnes assurant la subsistance de la population, dans un pamphlet pour les droits animaliers et leur rôle déterminant dans la Grande Guerre, et nous montrent la vie tout simplement, celle qui se cache derrière nos écrans et nos simulacres.

Merci Monsieur Joncour.
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On entre dans ce roman comme on pénètre dans une forêt. Silencieusement, à tâtons. Avec humilité aussi et un peu de crainte sans doute. On y entre en sachant qu'on n'en ressortira pas tout à fait pareil. On aura grandi, on aura compris. Quoi ? On ne sait trop, mais l'on se sentira plus sage. Plus grand peut-être, infiniment petit somme toute.

On entre dans ce roman pour n'en plus ressortir et heureusement. Car c'est le genre de livre capable de nous hanter longtemps, si ce n'est toute une vie.

Chien-loup est un pavé qui se dévore à toute vitesse et se savoure longuement. Il est de ces magnifiques romans dont seuls les grands auteurs ont le secret. C'est un livre qui se vit autant qu'il se lit, qui se ressent au creux de nos reins, dans chacun des plis de notre peau. C'est un livre qui nous embarque avec force au coeur du Lot, au fond du causse, dans les intestins d'une forêt primaire dans laquelle les animaux sauvages sont les rois. Dans laquelle les hommes ont perdu toute superbe, seuls, atrophiés, pas de réseau, plus de portable, dépossédés de tout.
C'est ce que l'on croit tout du moins.
Au début.

Mais ce roman, c'est aussi une incroyable histoire, tissée sur deux époques dont les récits ne cessent d'alterner.
Franck et Lise décident de passer l'été au calme, dans une maison isolée de tout, au coeur du Lot. Ils ignorent tout de cette bâtisse couverte de secrets, bruissante de mille maux, vêtue d'innombrables mystères. Ils ne savent pas qu'elle abritait un dompteur allemand et ses huit fauves pendant la première guerre mondiale et qu'un amour grand comme le monde y naquit. Ils ne savent pas qui est cette bête, entre chien et loup, qui semble les attendre.
Franck est encore persuadé qu'aujourd'hui, la nature n'a plus rien de sauvage, que même les plus sombres forêts sont âprement domestiquées par l'Homme. Il est convaincu que les guerres du passé, celles où les hommes s'entretuaient, ont cédé la place à d'autres guerres, plus insidieuses, moins meurtrières. Mais cela, c'était avant.

Avant que ne soit déterré un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre. Avant qu'il ne découvre toute la bestialité d'un monde qu'il croyait mort, une bestialité pourtant absolument magnifique, terrifiante et fascinante à la fois.

Serge Joncour nous plonge dans un univers décrit avec une précision et un toucher magistral. Il nous livre une histoire admirablement ficelée, pleine de rebondissements et capable de nous couper le souffle à chaque instant, dans un paysage grandiose au coeur duquel on a le sentiment de vivre pendant 538 pages. Avec Franck et Lise, on s'émerveille de ce coin de paradis, de cette vieille maison perchée sur une colline, au milieu d'un écrin de nature inviolée, on s'inquiète de ces bruits qui peuplent les rêves et les nuits, on s'émeut de cette musique infinie qui nous pénètre et nous emplit, on se terre dans la peur de ce qui peut arriver. de ce qui va arriver.

Cette nature, elle n'est pas posée, sagement, sur les pages du roman. Vigoureuse, elle s'en extirpe, s'en extrait pour nous sauter au visage. Ces bêtes, toutes ces bêtes (tu verras, le livre en est empli. Elles sont le livre, pourrait-on dire !), nous hantent et nous captivent. Elles nous happent et nous rappellent à notre pauvre condition. Elles nous remettent en place et nous donnent le souvenir d'un temps pas si lointain durant lequel elles étaient tout pour nous.
Un temps qui n'a peut-être pas disparu. Mais que l'on cherche à oublier, à une époque où l'on ne sait plus vivre avec les bêtes, où l'on en a peur, où elles nous dégoutent, où on ne les comprend plus, où on les met en esclavage.

Dans ce roman, Serge Joncour clame son amour pour cette nature, seule capable de nous rappeler à notre petitesse, avec force et humilité. Avec des mots soigneusement choisis, un style inimitable, des phrases absolument somptueuses, il magnifie un monde que l'on cherche trop souvent à quitter. Au prisme d'une histoire haletante et délicieusement menée, il nous tape sur l'épaule et nous enjoint à retourner en forêt, y marcher, de longues heures durant, accompagné d'un chien si possible. A nous laisser happer par cette mère Nature qui est tout, sauvage et nourricière à la fois, terrible et infiniment douce également. Bestiale. Sublime.

Magnifique coup de coeur donc, tu l'as compris!
Ami lecteur, tu n'as plus d'autres choix que de t'y précipiter. D'en goûter les mots et de laisser son âme (celle du roman – j'en suis sure, celui-ci en a une. Et pas des plus sombres, crois-moi !) t'envahir.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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J'avais un à priori sur ce livre à la lecture de la quatrième page. Des citadins qui louent une maison dans un coin très isolé.
Issus du monde du cinéma, je pensais lire un énième livre sur les états d'âmes de ces pauvres personnes accrochées à leurs écrans et qui ne vivent que pour l'apparence et le bling bling.
Et bien, ce n'est pas Lise qui va être la narratrice mais Franck.
Les chapitres alternent entre l'année 1915, en pleine guerre 14/18, lorsque la majorité des homme est partie au front et août 2017.
Les personnages ne sont pas très sympathiques, difficile de créer du lien avec et eux, de les trouver attachants. Seule l'histoire, que l'on va découvrir au fil des chapitres intrigue et l'on souhaite ardemment en connaître l'issue.
Le chien-loup semble, parfois, le plus humain dans ce livre.
Il n'empêche, est-ce parce qu'il s'agit d'un épisode de la vie quotidienne dans le Lot pendant la première guerre mondiale, est-ce que parce que les paysages décrits sont magnifiques ?
J'ai terminé ce livre en me félicitant d'avoir eu la bonne idée de remettre en question ma première impression.
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