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Critique de Villebard


C'est l'occasion de rencontrer du beau monde, en commençant par Iaroslav le Sage, surtout sa fille qui a convolé avec un de nos rois de France, en attendant quelques siècles et la visite du Grand Pierre. Et puis les aventures de notre Corse impérial vont amener dans la capitale beaucoup d'officiers et de dames. Parfois des drôles de dames. Tout le XIX° va voir défiler toute la littérature russe, notamment Tourgueniev et notre bonne Dame de Nohant (chère aux Berrichons !). Les salons littéraires accueillaient à bras ouverts tout ce que la Russie comptait d'auteurs. Et puis les ballets dits “russesˮ avec Nijinski, les musiciens avec Stravinski et tant d'autres qui ont élu domicile, au moins passagèrement, chez nous. le coup d'état bolchévique va expédier des milliers de nobles et d'opposants qui vont peupler les usines Renault et les taxis parisiens… Bref, une longue fréquentation au-delà des aléas historiques. Quand on se balade en Russie, être français ouvre toutes les portes… avant la guerre du potentat.
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