Citations sur Monsieur (21)
Je n’ai couché qu’avec une vierge, Caroline. C’était ma première fois, à moi aussi, et ça s’est soldé par un désastre qui a failli nous faire renvoyer de l’école. Après ça, mon père m’a emmené dans un bordel de luxe de Bloomsbury.
Si tu dois baiser, Maxim, autant que tu apprennes
Leur relation était trop belle. Trop belle pour être vraie. Au plus profond de son âme, elle le savait. Maintenant, elle en a la preuve. Toutefois, il ne lui a jamais rien promis. C’est elle qui s’est emballée. Il ne lui a pas dit qu’il l’aimait... il ne lui a pas joué la comédie de l’amour. Et pourtant, en un rien de temps, elle est tombée amoureuse. Tombée, c’est bien le mot... une chute vertigineuse.
Notre mère est toujours aussi mince et belle qu’à l’époque où elle était la « It Girl » de sa génération, surtout en photo. Elle a été la muse des plus grands photographes, notamment de mon père, le onzième comte de Trevethick. Il était fou d’elle. Elle l’a épousé pour son titre et sa fortune. Quand elle l’a quitté, il ne s’en est jamais remis. Il est mort le cœur brisé, quatre ans après leur divorce.
- Moi aussi, j'ai cru ne plus jamais te revoir. Mais mon plus grand regret... mon plus grand remords, ç'aurait été de ne t'avoir jamais dit que je t'aimais.
Merde.
Elle m'a mis à nu.
Je n'ai pas pleuré à l'hôpital.
Je n'ai pas pleuré aux obsèques.
Je n'ai pas pleuré depuis la mort de mon père, j'avais seize ans.
Mais là, je laisse mon chagrin s'exprimer et sanglote dans les bras d'Alessia.
Elle aime être sur le ventre durant l’amour, elle jouit en silence, et elle a une bouche très douée qui sait parfaitement comment s’y prendre pour ressusciter un homme épuisé. Ce souvenir commence à me faire bander, et j’envisage de la réveiller pour remettre le couvert. Sa chevelure sombre est étalée sur l’oreiller, et son expression est sereine lorsqu’elle dort. J’ignore le pincement d’envie que sa sérénité m’inspire et je me demande : si j’apprenais à mieux la connaître, trouverais-je la paix, moi aussi ?
J’étais le nouveau, et elle m’a pris sous son aile. Nous sommes vite devenus inséparables. Elle est et restera mon premier amour, ma première baise… ma première baise désastreuse. Bien des années plus tard, c’est mon frère qu’elle a choisi, pas moi.
Elle a satisfait mon envie, j’ai satisfait la sienne. Nous sommes tous les deux des adultes consentants et techniquement libres. Elle aime ça. Moi aussi. Et c’est pour ça que je suis le plus doué : baiser une belle femme qui en meurt d’envie, jusqu’au petit matin. C’est mon loisir préféré et ça me donne quelque chose à faire – ou plutôt, quelqu’un à me faire. La baise, ça me garde en forme, et dans les affres de la passion, j’apprends tout ce que j’ai besoin d’apprendre d’une femme – comment l’exciter, si elle crie ou pleure quand elle jouit…
Il l'aime et elle l'aime. L'avenir s'ouvre à elle, un chemin plein de possibles ! Cette fois, peut-être que la chance est de son côté.
C'est son cœur que je veux.