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Quand j'ai fini ce dernier tome, j'ai directement pensé " tout ça pour ça !!".
Alors très clairement j'en attendais beaucoup plus, surtout en pleine seconde guerre mondiale.

Après, l'auteure a fait le job, ceux qui partent du côté obscur et ceux qui n'adhèrent pas au nazisme.

Il reste un sujet qui m'a toujours intéressé, c'est de savoir si les allemands étaient au courant des camps de concentration, si ils savaient, si juste une rumeur circulait...ou si ils ne savaient pas. Mais c'est un vaste sujet.

Donc ce roman est vraiment agréable à lire. J'ai trouvé la fin abrupte, pas tout a fait aboutie..

En tout cas cette série est sympa en ce qui concerne le suivi de la famille Melzer, mais en aucun cas nous ne pouvons la considérer comme un roman historique intéressant.
L'Histoire est vraiment survolée et c'est bien dommage.
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J'ai beaucoup aimé cette saga familiale qui se passe en Allemagne. Je me suis attachée aux propriétaires de la villa aux étoffes et à leurs domestiques. C'est un point de vue intéressant sur la seconde guerre mondiale du côté des Allemands. Un peu triste de quitter la famille Metzger que j'ai aimée voir évoluer sur 6 tomes. de beaux personnages féminins assez modernes et aux choix courageux comme Kitty, Marie ou Dodo. Je recommande la lecture de cette saga, divertissante et bien écrite
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Avril 1939. L'industriel allemand, Paul Melzer, rentre de voyage : il est allé à New-York avec son plus jeune fils (Kurt) âgé de treize ans et sa fille Doroty (« Dodo ») dans le but de visiter son épouse (Marie) et leur fils ainé (Leo) jumeau de Dodo. le garçon de vingt-trois ans (pianiste) est parti s'installer en Amérique juste avant la guerre, avec sa mère dont l'aïeule était juive … Paul Melzer, de son côté, continue à vivre à Augsbourg pour y diriger son usine de textile.

La montée du nazisme puis la déclaration d'un conflit mondial va rapidement diviser les membres de la famille. Alors que Sebastian (le mari d'Elisabeth, la soeur de Paul) a été déporté à Dachau pour crime politique (il est communiste) leur fils ainé (Johan) est fier de porter son uniforme de la jeunesse hitlérienne … Alors que Doroty imaginait poursuivre des études aéronautiques en toute tranquillité à Munich, son statut de « métisse juive » risque de bouleverser quelque peu ses plans …

Chacun devra survivre à cette nouvelle épreuve. Marie à New-York devra prouver qu'elle n'est pas une espionne allemande. Leo s'engagera dans l'armée américaine et se retrouvera face à des soldats de son pays d'origine …

À la villa aux Étoffes, on ne peut pas occulter la présence des domestiques, qui partagent fidèlement les privations de leurs patrons. Il sont tous solidaires et forment une grande « famille » (Hanna, Augusta, Else, Liesel, Christian, Humbert ou encore Mme Brunnenmayer, sans oublier la petite Anne-Marie)

Sixième – et dernier – opus de cette fort passionnante (et touchante) saga allemande, aux multiples personnages aussi attachants les uns que les autres. Rien n'est tout noir ou tout blanc dans cette intrigue. Ils vont me manquer, je crois !
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6è et dernier volet de cette saga où les destins de "maitres" et "valets" sont liés dans une villa que j'imagine immense et magnifique. J'ai beaucoup aimé suivre les personnes durant cette époque trouble de la seconde guerre en Allemagne, ce dont je n'avais pas lu grand chose. Car effectivement, on a tendance à mon sens à beaucoup plus parler d'Hitler et des nazis alors qu'une frange de la population germanique refusait la guerre, a oeuvré à protéger les leurs mais aussi les juifs. Ce dernier tome a été agréable à lire mais beaucoup de longueurs hélas.
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SAGA FAMILIALE

Clap de fin pour ce sixième et dernier tome de cette saga familiale !

Un roman historique qui reprend les faits de la seconde guerre mondiale en se plaçant du côté des Allemands. Il est intéressant de voir comment chaque personnage se situe par rapport à la montée du Nazisme en Allemagne puis leur position prise dans cette guerre, reflet de la complexité politique de l'époque.
Une saga familiale riche en personnages, rebondissements.

Une lecture lente et attachante, on découvre petit à petit l'histoire de cette famille.
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Il est toujours difficile de faire ses adieux. Surtout à des personnes qui vous ont accompagné au fil des années, au fil des pages. Ce n'est pas anodin.

Néanmoins avant de dire au revoir, il faut endurer la guerre. Cette terrible guerre. Ce projet fou d'un tirant. Cette cruauté. Ces inepties.

Il faut combattre. Combattre malgré soi. Rentrer dans l'armée malgré ses opinions. Suivre les ordres. Se laisser humilier. Survivre. Souffrir. Espérer. Attendre des nouvelles. Connaître la tristesse et l'abandon. Ne plus voir l'être cher. Lutter face à la violence. Trouver refuge. Se serrer les coudes. Être unis.

Je referme ce dernier roman de cette saga le coeur lourd. Mais le sourire aux lèvres.

Marie restera toujours cette femme forte. Dodo cette jeune femme déterminée. Humbert cet homme loyal. Sebastian cet homme à la force tranquille. Léo un jeu homme passionné. Kitty une femme rempli de modernisme. Fanny cette cuisinière au coeur tendre.

A tous merci de m'avoir accueillie dans la villa. Merci de m'avoir fait une place sur le banc de la cuisine, à la table des maîtres, sur les marches de la villa. Je vous souhaite de belles histoires futures.

Je vous laisse entre les mains d'une nouvelle lectrice ou d'un nouveau lecteur.
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Sixième et dernier opus de la saga, Les adieux à la villa aux étoffes vient conclure de la meilleure des façons l'histoire de la famille Melzer et de ses domestiques. J'ai adoré retrouver les personnages que j'ai vus grandir, vieillir et évoluer. Ils sont toujours fidèles à eux-mêmes et j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à les suivre encore un peu avec ce dernier tome. L'histoire est toujours aussi passionnante et riche en émotions et c'est avec beaucoup de tristesse que j'ai tourné la dernière page et que j'ai dit adieu à la villa aux étoffes. Je relirai avec grand plaisir cette saga qui m'a emportée du premier au dernier tome.
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J'attendais la sortie de ce tome 6 avec impatience et je l'ai même laissé un peu dans ma PAL, parce que je savais que c'était le dernier et que ça allait être difficile de laisser partir la famille Melzer à laquelle je me suis beaucoup attachée.

Cette fois, Anne Jacobs nous embarque dans la drôle de guerre, en 1939. Marie est déjà aux Etats-Unis, elle a eu raison de fuir pourtant Paul n'est pas de cet avis, il pense que même si elle est juive elle ne craint rien puisqu'elle est mariée à un Aryen. Pourtant les arrestations de juifs commencent et les lois anti-juives s'intensifient. Paul doit continuer à faire tourner l'usine et tenter d'oublier Marie qu'il a pourtant revue puisqu'il est allé lui rendre visite à New-York.


Sa femme semble s'être parfaitement intégrée à sa vie Américaine, elle a réussi professionnellement en ouvrant sa boutique et a beaucoup de clients fortunés. Elle a été aidée par Karl Friedländer qui a pris Marie sous son aile, mais Paul n'aime pas cet homme qu'il soupçonne d'être épris de Marie, il a peur que son épouse finisse par répondre aux attentes de Karl. Il ne lui vient pas à l'idée que pour Marie, Karl est juste un ami précieux. Léo a lui aussi trouvé sa place, il compose et se montre très doué.

La vie suit son cours à la villa aux Etoffes et quel bonheur de retrouver cet endroit. les tickets de rationnement font leur apparition, c'est le système d'qui prédomine mais on peut compter sur la Brunnenmayer, cuisinière en chef, pour faire des miracles ! On retrouve avec plaisir les conciliabules des domestiques qui aiment se réunir dans la cuisine pour un petit café et aussi raconter ce qu'ils ont entendu des maîtres de la maison.

L'usine textile est convoitée par les Allemands et c'est ce cher Ernst von Klippstein qui va en prendre la direction. Il était, autrefois, un excellent collaborateur, il s'avère être un véritable fourbe. Il est au parti nazi et a le bras long, Paul, assisté de Henni, sa nièce, doit continuellement être sur ses gardes.

Chacun fait sa route comme il le peut, Paul a sur ses épaules la continuité de l'usine, Marie a réussi à la garder à flot durant la première guerre, c'est à lui maintenant d'en assurer la pérennité, mais comment faire quand les directives viennent d'un parti de dictature et qu'il n'a pas les coudées franches. Paul semble perdu sans Marie, pourtant il n'hésite pas à se lier avec sa secrétaire, Hilde, une jeune femme qui est aux petits soins pour lui et là, l'histoire prend une tournure qui me fait bondir, je ne comprends pas Paul. de l'autre côté de l'Atlantique, son épouse pense continuellement à lui et attend la fin de la guerre pour le retrouver et rentrer en Allemagne, parce que même si elle s'est fait une place au soleil à New-York, elle n'oublie pas son Allemagne natale et sa famille. Paul pense bêtement que Marie a refait sa vie avec Karl.

La villa reste droite, les domestiques restent soudés à leur maître, même si la vie est plus difficile, même si les bombardements s'intensifient et rasent totalement l'usine. Quand une aile de la villa est détruite, tout le monde se sert les coudes.

Il y a les mauvaises nouvelles qui arrivent, quand Liesel se retrouve veuve, quand l'ami de Dodo est porté disparu, quand Johann, le fils d'Elisabeth rentre aux jeunesses Hitlériennes et qu'il ne jure que par l'idéologie nazie. Il y a les petits bonheurs qui se savourent quand Sébastian, le mari d'Elisabeth qui était prisonnier, rentre à la villa. Il y a des petites victoires, quand Henni qui seconde Paul, son oncle, à l'usine tient habilement tête aux nazis, quand le rêve de Dodo se réalise et qu'elle peut enfin piloter. Tout cela donne un peu d'oxygène et une touche d'espoir, parce c'est ce qu'on attend dans ce roman, on rêve que tout redevienne comme avant et que la villa retrouve ses fastes d'antan.


Ce qui est intéressant c'est de vivre la guerre du côté Allemand et se rendre compte que les civils ont la même préoccupation qu'avaient les Français, se protéger, survivre, subir le rationnement et se contenter d'une soupe avec quelques rutabagas et du pain noir. A la villa aux Etoffes personne n'encense Hitler, on vit au rythme des informations et il est impossible de croire ce qu'il se passe réellement dans les camps d'extermination. Les domestiques n'hésiteront pas à accueillir un jeune juif et à le cacher.

Qu'est ce que j'aime cette saga, j'aime découvrir l'univers de cette villa qui bruisse de mots et de maux, j'adore écouter les conversations des uns et des autres et voir leurs réactions. j'aime leurs petites histoire et leurs avis qui divergent, il règne une sorte de solidarité même si parfois les avis divergent complètement, la raison finit par l'emporter.

Même si Marie est loin, elle reste le personnage central du roman avec Paul. Les domestiques ne l'oublient pas et Kitty, sa belle soeur, reste sa plus grande défenseuse. Dodo et Kurt attendent avec impatience le retour de leur mère et de leur frère Léo. La lectrice que je suis aussi et j'avoue être bien contrariée par l'attitude de Paul, pire, je commence un peu à paniquer, je vois la fin de la guerre arriver et je me demande comment tout cela pourra se terminer. Marie est vraiment un modèle, une femme forte et d'une fidélité sans faille. Elle a toujours été courageuse et une nouvelle fois, dans ce roman, elle se montre à la hauteur. Paul, comme d'habitude, a quelques faiblesses qui agacent et pourtant on finit par lui pardonner.

J'ai passé encore un merveilleux moment de lecture, riche en rebondissements et si j'avais hâte de connaître la fin, je n'avais pas envie que l'histoire se termine. Je ne serais pas contre un petit tome 7, histoire de voir ce que la famille est devenue.

C'est une excellente saga, qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin et qui mélange habilement faits historiques et fiction, cette famille Melzer semble exister pour de vrai ! Gros coup de coeur pour ce dernier tome, mais il me semble que c'est un coup de coeur pour la totalité des romans.

Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
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Après qu'elle m'a tenu compagnie pendant plusieurs mois, il est l'heure de dire au-revoir à la merveilleuse saga de la Villa aux étoffes.

Comme une fin de saga, je me sens à la fois conquise, déçue, et frustrée.

Je suis conquise, d'abord, par le travail de l'auteure sur les personnages, leurs destins particuliers, et le contexte historique.
J'avais commencé cette saga, guidée par une amie qui partageait mon amour pour l'univers de Downton Abbey. Au départ, le décor allemand était déroutant pour moi car inhabituel, mais j'ai précisément aimé découvrir davantage ce pays géographiquement si proche, et dont je ne connais pourtant pas grand-chose. Cependant, en commençant ce sixième et dernier tome, j'ai eu peur de tomber dans un énième roman sur la Seconde guerre mondiale. Je redoutais les clichés en tous genres et, de fait, l'auteure n'a pas su complètement s'en passer :
Néanmoins, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages à chaque tome et suivre leur évolution. Dans ce dernier tome, tout particulièrement, il est très intéressant de voir comment chacun se situe par rapport à la montée de l'Allemagne nazie. L'auteure nous permet d'appréhender diverses opinions qui rendent compte de la complexité de la situation politique de l'époque. Certains personnages frôleraient presque la caricature, mais d'autres, C'est, finalement, ce qui m'a le plus plu sur l'ensemble de la saga : vivre la guerre du côté allemand. En cela, le sixième tome fait écho au deuxième tome de la série qui se déroule lors de la Première guerre mondiale.

Je suis ensuite déçue, à titre personnel, Il aurait été délicat de choisir une autre fin, mais il aurait fallu l'amener avec plus de finesse.


Enfin, je suis frustrée par le nombre de problèmes non résolus. Beaucoup de choses sont sous-entendues mais peu sont clairement exprimées. Citons les plus importants :

En conclusion, malgré des problèmes de vraisemblance et une tendance générale à la caricature sur l'ensemble de la saga, Anne Jacobs signe une fresque familiale attachante, et très intéressante d'un point de vue historique, qui restera un délicieux souvenir de lecture. A recommander aux amateurs de romances historiques !
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Sixième et dernier tome de la villa aux etoffes. J'avais un peu peur du dernier tome avec la seconde guerre mondiale et j'avais peur que l'auteur nous fasse vivre les camps de concentration mais non elle a continué l'histoire des personnages tout en évitant le pire. Superbe fin
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