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Critique de Meygisan


Elle est toute jolie et toute fraîche, la nouvelle série dans l'univers d'Elfes, consacrée aux culs verts, vient d'arriver en beauté. On ne pouvait passer à côté surtout si vous êtes lectrice (teur) de la première heure, ou plutôt de l'avant dernière heure, car elle fut bien annoncée dans quelques tomes d'Elfes ou Nains, histoire de faire un peu de promotion avancée et s'assurer un public déjà quasiment conquis.
Allez je commence par la fin qui contient quelques pages intéressantes qui présentent les origines du projet. On apprend que l'idée a germé dans l'esprit des fans auxquels les auteurs ont répondu favorablement après y avoir mûrement réfléchi. Et ça c'est plutôt cool ( ou finement calculé, c'est selon!) de leur part. Ce cahier de fin de tome présente la structure générale de la série qui se démarquera de ses grandes soeurs, dans son approche, son traitement. Il nous présente les premiers tomes, très succinctement, histoire de nous mettre l'eau à la bouche. Mais au delà de nous faire saliver, cela nous prouve encore une fois que toute la fine équipe d'Istin est loin de manquer de ressources. Et ça c'est RE cool!
Sinon la bd elle même; et ben ça commence plutôt bien et même plutôt très bien. Ce premier tome laisse augurer une série de très bonne qualité, qui se déroulera au gré des personnages qui se veulent emblématiques, charismatiques, attachants, au vu de la description très brève de fin de niveau... euh de volume!! le premier d'entre eux, Turuk, a l'immense honneur de lancer la première balle. J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à suivre le recouvrement de mémoire de cet Orc, découvrant peu à peu sa personnalité, prise entre quelque chose comme l'honneur et la fierté et quelque chose comme trahison, fourberies, grosses crasses et autres saloperies. le fait qu'elle oscille sans cesse entre les deux fait de Turuk un personnage attachant, surprenant et inattendu. Toute l'histoire tourne en fait sur cet espèce de double jeu qui s'instaure judicieusement au fil du récit. Ce double jeu s'opère à plusieurs niveaux, à la fois dans la personnalité de l'Orc, dans ses origines, mais également dans le récit lui même, dont la conclusion argumentera dans ce sens là. En effet, Istin joue sur tous ses tableaux pour construire un scénario dont le rebondissement final joue aussi sur les deux faces. On est aussi surpris que l'Orc à la fin. Et en même temps on l'attendait ce gros boss de fin de niveau! Mais même là encore, Istin nous réserve de l'inattendu!
On aurait pû s'attendre à du bourrin, à du lourd avec ce premier tome. Il n'en est rien. Jean Luc Istin opte préférablement pour la légèreté, valorisant un développement plus intime et plus fin de l'Orc, se démarquant ainsi des habituelles images pour donner une série, un peuple diversifié et donc intéressant. Reste à voir la suite. Moi j'ai hâte....
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