AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 3080 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La femme en vert m'a scotchée, mise au tapis, laissée pantoise. Elle m'a mise ipon sans préavis! Jusqu'à ce jour c'est l'ouvrage d'Indridason qui a ma préférence.
Ce qui m'a touchée c'est sans aucun doute l'histoire de cette femme ayant vécu l'horreur de la violence conjugale. Cette tragédie vient s'imbriquer dans l'enquête d'Erlendur, notre policier de la criminelle de Reykjavik.
Tout débute avec la découverte d'un os humain qui se retrouve entre les mains d'une petite fille qui se l'est appropriée pour se faire les dents!
De fil en aiguille cet os les mène en banlieue de la capitale islandaise et des fouilles commencent pour déterrer un squelette qui pourrait bien être là depuis la deuxième guerre mondiale.
Il va sans dire que même sous la torture je n'en dévoilerai pas plus sur cette intrigue, qui se déroule avec une précision et une progression digne des plus grands thrillers.
Après cette lecture, je ne regarderai plus mes groseillers de la même façon...
Commenter  J’apprécie          880
"La muraille de lave" m'a permis, il y a peu, de découvrir l'univers d'Indridason.
Plusieurs lecteurs fidèles du romancier islandais regrettent l'absence dans ce polar du commissaire Erlendur, l'envie était forte de faire la connaissance de ce personnage emblématique.

Dans "La femme en vert" l'équipe d'Erlendur est fort heureusement au complet.
La découverte d'un squelette vieux de 70 ans dans les fondations d'une maison en construction de la banlieue de Reykjavík nécessite non seulement les compétences des meilleurs enquêteurs mais aussi l'aide d'archéologues dont le travail de fourmis s'éternise.

Avec beaucoup d'habileté, Indridason remonte le temps et glisse à l'intérieur de chaque chapitre l'histoire effrayante d'une famille ayant vécu dans les années 40 à l'endroit même où se déroulent les fouilles. Avec une cruauté inouïe un père terrorise sa femme et leurs trois enfants. Les passages à tabac de la pauvre maman, sous les yeux horrifiés d'une petite fille handicapée et de ses deux demi-frères, sont insoutenables.

En parallèle, sont dévoilés les rapports compliqués entre Erlendur et sa fille aujourd'hui jeune adulte. Eva Lind est dans un coma profond à l'hôpital suite à la perte de son bébé mort-né alors qu'elle se trouvait dans un square sous l'emprise de la drogue. Suivant les conseils des médecins, Erlendur vient à son chevet et lui parle chaque jour.

A mi-chemin du roman, le lecteur peu habitué à rencontrer autant de personnages en souffrance se dira que le pire est sans doute passé et croisera les doigts pour une seconde partie moins glauque. L'abandon du bouquin n'est d'ailleurs plus envisageable et équivaudrait, à ce stade, à une non-assistance à personnes en danger.

Tout en gardant à l'esprit qu'avec Indridason le creux de la vague peut atteindre des profondeurs abyssales, ce polar devrait captiver les lecteurs les plus endurcis.
Je comprends mieux maintenant l'attachement des uns et des autres au personnage d'Erlendur. Malgré un parcours de vie marqué depuis l'enfance d'évènements familiaux tragiques, c'est un homme d'une grande humanité.
J'aurais grand plaisir à suivre dans quelques temps une autre de ses enquêtes.
Commenter  J’apprécie          705
Les romans policiers de Indridason ne sont pas banalement des romans policiers avec un crime, une enquête et une résolution mais encore plus une peinture de la société à diverses époques, avec des êtres humains et leurs travers !

Suite à la découverte fortuite d'un os humain mâchouillé par un bébé, l'auteur va dérouler l'histoire du lieu depuis la seconde guerre mondiale et celle d'une famille déchirée, en proie à la violence du père, avec des retours en arrière pour la mise en situation.

J'ai déjà lu tous les romans mettant en scène l'inspecteur Erlendur Sveinsson et je découvre des tas de choses que j'avais oubliées depuis la première fois. Les personnages ont tous la même importance aux yeux de l'auteur et bénéficient donc d'une description minutieuse et vivante.

L'ambiance est très grise, morose, dépressive même à l'image d'Erlendur avec un mariage qu'il a fui, une fille toxicomane dans le coma, un fils lointain, le tout avec une écriture qui gomme les aspérités douloureuses pour le lecteur !

Indridason mêle habilement Histoire de l'Islande, la vie personnelle de l'enquêteur et l'évolution de la société, et c'est sûrement pour ça que j'aime toujours autant !

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Mauvais Genre 2022
Commenter  J’apprécie          560
Une de mes enquêtes préférées d'Erlendur!

Le personnage de cette femme en vert dont on ne connaîtra le prénom qu'à la fin hante longtemps l'imaginaire du lecteur...

Cette histoire du passé, durant la seconde guerre mondiale, est ravivée au présent par la découverte étrange d'ossements,sur les hauteurs de Reykjavik . L'enquête conduit Erlendur et son équipe à creuser- tout comme les archéologues pour le squelette exhumé - les secrets horribles de cette famille qui habitait à proximité : une femme, ses trois enfants, Tomas, Simon et Mikkelina, handicapée. Et cet être monstrueux, le mari. Tendresse, désir de protection envers ses enfants , impuissance désespérée face à la violence , cette femme en vert connaîtra des moments terribles. L'espoir d'une autre vie la fera tant trembler.En vain. Jusqu'à l'irrémédiable...

Parallèlement, comme toujours chez l'auteur, on suit les soucis familiaux de l'inspecteur, surtout concernant sa fille, dans une situation très difficile.

Heureusement, une lumière à la fin perce cet univers fort sombre, après les pages noires d'existence déchirées et déchirantes...
Commenter  J’apprécie          526
Lu en deux jours, autant vous dire que cette enquête de l'inspecteur Erlendur est addictive et passionnante ! Reykjavik s'étend de plus en plus et les travaux de fondation des futures habitations laissent apparaître le squelette d'une main pointée vers le haut. Comme si l'individu avait été enterré vivant et tenté d'atteindre la surface. Tout ce que l'on peut dire à ce stade, c'est que le corps doit dater d'environ 70 ans, au vu des différentes couches de terre qui l'entourent. Juste après la guerre 40, au moment où les Américains avaient installé leurs baraquements derrière la colline. Cette colline, sur laquelle plus aucune maison ne subsiste porte sur ses flancs trois groseilliers bien alignés. Que font-ils là alors qu'aucun arbre ne pousse alentour ? Erlendur est intrigué. Il piochera, creusera et déterrera, non pas le corps, une équipe d'archéologues s'en charge, mais une histoire de famille vieille de 70 ans et pas joli joli.

Dans cet opus, Arnaldur Indridason oriente l'enquête de son inspecteur sur les violences conjugales. Violences physiques qui laissent des traces et surtout violences psychologiques qui détruisent l'âme et l'esprit. Mais un assassin d'âme peut-il être jugé et condamné ?

C'est très fort, puissant, éprouvant à lire parfois, un excellent roman policier noir, qui fait la part belle à la psychologie des personnages. le suspens va crescendo au fur et à mesure de la lecture. C'est efficace, bien amené, avec quelques pointes d'humour.
J'ai adoré et je le recommande.

Commenter  J’apprécie          489

Après avoir été très déçue par « Hiver arctique » que j'avais trouvé plat et fade, « La femme en vert » (qui est restée quand même 5 ans sur une étagère de ma bibliothèque avant que je ne me décide à le lire !), est à mon avis, presque le meilleur Indridason que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. Juste derrière « Betty » que j'avais trouvé magnifique (un one-shot sans lien avec le commissaire Erlendur) et avant « l'homme du lac ».

Pour le pitch je vais faire court : l'histoire commence avec la découverte d'ossements humains enterrés sur la colline de Grafarholt, (hier lieu de villégiature pour les habitants de la Capitale, aujourd'hui devenu un faubourg de cette ville tentaculaire qu'est Reykjavík) qui va lancer le trio favori de notre auteur, formé par le commissaire Erlendur, est ses adjoints, Sigurdur Oli et l'inspectrice Elinborg, sur un « cold case » qui leur fera remonter le temps, plus d'un demi-siècle en arrière, au moment de la deuxième guerre mondiale, du temps des bases anglaises puis américaines en Islande.

Les chapitres sont découpés en alternance entre l'enquête actuelle pour retrouver à qui appartiennent ces ossements et un récit que nous conte un enfant, Simon, à une période que nous devinons se situer dans les années 40 sur cette fameuse colline de Grafarholt. Il s'agit là de violences conjugales, familiales, physiques, psychologiques, de dégradations morales particulièrement atroces et insoutenables que subit sa mère, Margaret et de l'impuissance de Simon, de par son jeune âge, à la protéger de la monstruosité de son père.

Le suspense est savamment dosé et distillé tout au long de l'histoire jusqu'aux toutes dernières pages, même si l'on se doute un peu de la chute avant la fin… plusieurs options restent néanmoins possible et nous instille le doute jusqu'à la fin.

On suit également les errements d'Erlendur à propos de sa propre situation, des relations plus que difficiles avec son ex-femme, les rapports sporadiques qui ne manquent pas de mal de terminer avec sa fille Eva Lind, toxicomane et enceinte qui l'appelle au secours en dernier recours et qu'il retrouve inconsciente dans un buisson près de l'hôpital, avec son fils aussi, qui semble complètement indifférent et détaché de la situation. Une sombre histoire de petit garçon aussi, pris dans les neiges et qui remonte à la mémoire d'Erlendur aux travers de ses cauchemars.

Indridason est un conteur hors pairs de son Islande natale et nous découvrons avec intérêt les méandres des âmes torturées qui constituent ce deuxième roman de la série des enquêtes d'Erlendur Sveinsson.

Alors, j'aime apprendre des choses en lisant, même dans des polars, et là nous sommes servis en matière de portraits de société. Bien sûr ce n'est pas un véritable « thriller » au rythme haletant et plein d'action, mais plutôt une enquête à la « Simenon », qui vogue tranquillement et imperturbablement vers son inévitable dénouement. le principal restant, à mon sens, l'analyse très précise et détaillée des violences faites aux femmes et aux enfants. Cette descente aux enfers constante et sans relâche qui amène droit à un terrible dégoût de soi et à un désespoir quasi irréversible, est d'autant plus poignante et terrifiante qu'elle est intemporelle. Un sujet lourd et d'un abord difficile, un roman qui ausculte au plus près les sentiments de ses personnages, réussi d'une main de maître de la part d'Arnaldur Indridason.

Il me reste finalement encore pas mal de livres (de qualité apparemment inégale selon les critiques lues) de cet auteur à découvrir et je le ferai avec beaucoup de curiosité et le plus vif intérêt.
Commenter  J’apprécie          422
Les gosses sont quand même drôles : offrez-leur un super jouet et ils s'amuseront avec la caisse en carton... Pareil pour les bébés : il existe un tas de jouet à mâchouiller quand ils font leurs dents, mais ici, la petite ne trouve rien de mieux que de fourrer une côte dans sa bouche. Non, non, pas une côte de porc, mais une côte humaine ! A ce stade, nous ne savons pas si elle appartenait à Adam ou Ève...

À Erlendur de résoudre l'affaire du corps enterré depuis 50 ans dans une maison en construction. Un squelette qui, à peu de choses près, pourrait être offert à l'école du coin pour servir de "Oscar" aux cours de biologie. Bon, une fois qu'on l'aura extrait de la terre qui le recouvre, le tout délicatement.

Ami(e) lecteur(trice), si tu cherche un roman policier dont l'enquête se déroule à vitesse "Fast and Furious", laisse tomber ce roman, ou plutôt, range-le délicatement dans l'étagère de la librairie.

Le commissaire Erlendur prend son temps... Son auteur prenant un malin plaisir à jouer avec son lecteur, faisant monter l'affaire en douceur tout en lui mettant la tête dans la misère humaine et dans une certaine fange.

Par contre, si vous aimez la lenteur (qui n'est pas ennuyante) et plonger plus profond que l'enquête elle-même, ouvrez-le livre et dévorez-le ! Mais attention, c'est sombre... Violent, sans concession.

Ce que j'aime chez Indridason, c'est L Histoire dans l'histoire : pendant que Erlendur cherche QUI est le squelette (tout en tentant de sauver sa fille, miss cocaïnowoman), nous suivons l'histoire d'une femme qui a fait l'erreur d'épouser un homme brutal.

Durant tout le roman, les deux récits sont en alternance, le suspense de l'enquête montant crescendo tandis que nous suivons la "via dolorosa" de cette femme et de ses trois enfants obligés de subir les coups, les humiliations, l'abaissement plus bas que terre, sans que personne ne lève le petit doigt.

Petite note : une envie folle m'a prise d'entrer dans le roman, armée d'une carabine au canon scié pour faire la peau de cette ordure. Oui, je suis comme ça moi quand je m'énerve : aux quatre coins de Reykjavik on l'aurait retrouvé, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile!

Dans les romans que j'ai lu d'Indridason, j'ai eu une propension à aimer les coupables de meurtre et à cracher sur les victimes, qui l'ont souvent bien méritée... Serait-ce pareil ici ? Parce que, toute fière que j'étais, je ricanais dans ma cape, sachant bien QUI se trouvait enterré-là et pourquoi. Mhouahahaha !

Ah, ma douleur fut cuisante, j'ai souffert dans les cinquante dernières pages, implorant l'auteur de faire preuve d'un peu de compassion pour ses pauvres personnages.

Par contre, il n'a eu aucune compassion pour moi : le coup de pied au cul que je me suis prise ! "Je sais, je sais..." Tu parles que je savais ! Je sais qu'on ne sait rien, oui ! Tiens, un autre coup de pied pour m'apprendre à ne pas ricaner que "je sais" alors que je ne sais rien.

Une fois terminé, j'ai posé le roman sur la table et je me suis dit qu'un kleenex ne serait pas du luxe...

Que dire de plus pour la 100ème critique du livre ? C'était beau, c'était grand, c'était magistral, c'était dur, émouvant, terrible... C'était Indridason, tout simplement.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          407
Un squelette est retrouvé aux abords d'un chantier. Erlandur et son équipe vont se lancer à la recherche de l'identité du mort et de celui de son assassin.
Trois volets composent ce roman.
Tout d'abord, celui de l'intrigue. Elle est finement mêlée entre différentes hypothèses qui permettent à l'auteur de raconter une partie de l'Histoire de l'Islande : l'occupation par les Anglais puis par les Américains d'une partie de Reykjavik pendant la Seconde guerre mondiale alors même que le pays était neutre.
Ensuite, celui de la violence conjugale. En parallèle de l'enquête, l'auteur nous introduit dans la vie d'une famille soumise à la violence du mari et père avec une description percutante de la soumission, de la peur et de l'indifférence des autorités.
Enfin, une approche individuelle de la vie en Islande au début des années 2000 via le personnage du commissaire Erlandur dont la vie personnelle est un fiasco et qui se retrouve confronté aux ravages de la toxicomanie dans laquelle sa fille tente d'échapper à sa vie.
Si les personnages sont profondément travaillés, le style ne manque pas davantage de qualités : il s'agit de belle littérature, suffisamment rare dans un roman policier pour être signalée.
A noter que Erlandur est un personnage récurrent des romans de l'auteur et qu'il se situe en deuxième position dans la narration de ses aventures, après le magnifique La cité des Jarres.
Je vais continuer mes lectures islandaises, c'est certain.
Commenter  J’apprécie          396
Un très bon cru d'Indridason. Roman qui se lit avec un intérêt croissant et beaucoup d'émotion.
J'ai particulièrement aimé la construction de ce roman: d'un côté l'histoire qui se déroule dans le passé et dont on comprend assez vite le lien avec le présent; et ce présent où se mêlent l'enquête policière et la vie personnelle d'Erlendur et Sigurdur Oli. Ainsi, on s'attache aux héros et on a envie de les suivre dans d'autres enquêtes.
Commenter  J’apprécie          380
Le début donne le ton. Lors d'un goûter d'anniversaire, un étudiant en médecine qui vient chercher son petit frère aperçoit un jeune enfant qui mâchouille un os … humain. Tout un squelette à faire ressurgir à l'aide … d'archéologues (le légiste est en vacances !). A qui appartient ce squelette ? A un soldat anglais ou américain ? A une jeune femme ? Il s'ensuit une enquête qui a des airs de «cold case» même si ce n'en est pas vraiment un, avec une plongée dans les années 40, via les archives, le contenu d'une vieille cave et les souvenirs plus ou moins fiables de personnes très âgées. Très vite il n'y aura plus guère que deux pistes, dont une dont le lecteur comprend très vite qu'elle n'est pas la bonne (mais qui sera l'occasion pour nos enquêteurs islandais de résoudre une énigme). L'écriture alterne les éléments du présent du récit et du passé. Pour le présent, outre l'enquête proprement dite, il y a Erlendur qui est préoccupé pour sa fille et tourmenté par ses cauchemars, il y a aussi les problèmes de couple de Sigurdur. Pour le passé il y a l'histoire d'une femme dont le lecteur n'apprendra le nom qu'à la fin du roman, une fois toute son histoire connue, une histoire de violence conjugale, une effroyable tragédie familiale bien sombre. Il y a vraiment quelque chose de commun aux quelques auteurs islandais de polars que j'ai lus, une capacité à raconter des histoires d'une noirceur terrible sans que rien ne soit jamais gratuit, souvent en prime en abordant des sujets de société. Ici c'est aussi l'occasion d'une peinture de la société islandaise d'avant-guerre. le seul point faible, c'est la difficulté à s'y retrouver dans les personnages, aux noms qui, pour mon oreille française, se ressemblent terriblement. Et en plus, les personnages sont nombreux. Heureusement pour de futures lectures d'autres enquêtes d'Erlendur, maintenant j'ai fait connaissance de toute son équipe et de leur famille ! A suivre donc !
Commenter  J’apprécie          370




Lecteurs (9455) Voir plus



Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

10 questions
271 lecteurs ont répondu
Thème : Arnaldur IndriðasonCréer un quiz sur ce livre

{* *}