Une autobiographie bling-bling, à l'image du cinéma hollywoodien,
Suivez mon regard s'avère une lecture décevante, avec l'impression tenace qu'
Anjelica Huston a déposé ses souvenirs sur papier beaucoup plus pour elle-même que pour ses futurs lecteurs. Une déferlante de noms plus ou moins connus, de restos chics, d'hôtels huppés, de mode excentrique, de bijoux à profusion, le jet-set à l'état pur, en somme. Un rappel d'une vie privilégiée à l'ombre bienveillante de son père John
Huston, cinéaste reconnu.
La première partie s'attarde sur son enfance dans la campagne irlandaise au sein d'une famille unie en apparence; le domaine du manoir St. Clerans, non loin de Galway, acquis par son père peu après sa naissance en 1952, est régi par une nombreuse domesticité fidèle et accueille régulièrement chasses à courre et réceptions. Intéressant. Mais ce à quoi j'aspirais, soit un récit plus étoffé et introspectif, je ne l'ai pas retrouvé dans la seconde partie; elle a choisi de conserver un ton superficiel, se contentant d'amplifier le festival du name dropping, jusque dans ses remerciements de la fin. Et dans les toute dernières pages, comme à regret, elle consent à livrer ses impressions sur son métier d'actrice.
Deux étoiles pour les nombreuses pages vides de contenu, la narration décousue et pour ma frustration de lectrice.
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