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Critique de Mermed


Si l'on s'en tient à la dramaturgie,
ce n'est ni la meilleure pièce jamais écrite,
ni la meilleure de Victor...
Certes.
Mais – et sans tomber dans la volonté de comparer
ce travail à celui d'auteurs aujourd'hui à la mode,
et dont nous refusons –
n'ayant pas d'autre reproche à leur faire que leur insuffisance -
de mettre côte à côte
la suffisante médiocrité de leur travail à celui – certes mineur -
d'un magnifique porteurs d'idées
et de mots -
Hugo nous enmène dans toutes les directions,
de la critique de Corneille,
à une revue de détail des faiseurs de spectacles théâtraux
de son siècle,
du rêgne le Louis XIII,
usurpé par un cardinal rouge,
en passant par la grandeur du visionnaire
qui nous rappelle – en passant – comme cela,
le danger du luxe étalé
'Il vous a laissé seul rendre un édit naguère
Qui défend qu'un bourgeois, quand même il le voudrait,
Mange plus d'un écu par tête au cabaret. '

En cela, en cette évidence,
que la cause de tous les maux d'une socièté
est la disparité des dépenses – surtout quand elles sont ostentatoires -
et l'impunité des rêgnants -
détenteurs d'un grand ou petit pouvoir,
mais toujours irresponsables de leurs actes...

Pourtant, souvenons-nous:

C'était en deux cent trente–cinq, mais Sévère,*

avant ce fatal mois de Mars avait

pu promulguer une idée de sa mère,

une loi qui encore aujourd'hui pourrait

apparaître comme un grand progrès:

tout responsable échouant était tenu,

de rendre quatre fois ce qu'il avait perçu…



Sévère Alexandre, Empereur de 222 à 235

© Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
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