C'est drôle comme le fait de ne penser à rien peut vous rendre heureux. Pas de souci, pas d'inquiétude. Présent, passé, tout devient néant, broyé par le vide.
C’est le sang qui réchauffe le corps et quand le sang est malade, le corps a froid.
On ne se soucie pas d’un gamin qui reste toujours seul pourvu qu’il travaille bien en classe. Seuls les chiffres comptent. La vie devient un calcul mathématique qui laisse à vide des tas d’enfants ...
Il faut savoir être patient quand on est seul.
Les adultes comprennent si peu de choses. À croire qu’en grandissant il y a un truc qui se transforme dans la tête. Un décodeur qui grille, peut-être, ou une nouvelle version du logiciel cérébral qui se met en place, inadaptable à l’ancienne.
C’est comme un médecin qui ne se sépare jamais de ses ordonnances, sauf que lui, c’est de se connecter dont il a besoin. Déformation professionnelle. Le stéréotype de l’ingénieur en informatique incapable de se séparer de la machine.
Les valises, c’est ce qu’il y a de plus terrible lorsqu’on part en vacances. La corvée, aller et retour, pas d’échappatoire possible.
La douleur, c’est une chose à ressentir, mais c’est aussi une chose à voir. Ça s’appelle l’empathie, une sorte de lien virtuel qui se créé malgré vous
Il aurait toujours dû être contre. Seulement, il y a des moments dans la vie où toutes les bonnes résolutions s’effacent. Ou s’effondrent, le mot est plus juste. Céder, c’était avoir la paix, c’était ne plus penser, c’était oublier.
Ma première impression était la bonne. Je viens d'achever le livre de Muriel Houri. Ce bouquin m'a envoûté. Le style est sobre, efficace, comme il sied dans ce genre de polar noir. L'histoire est passionnante, avec une fin vraiment géniale. J'aime ! (D.Patrice - Yvelines)