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Citations sur Justice divine (42)

Bizarrement, elle se sentait plus découragée qu’en colère. Apparemment, impossible pour elle d’échapper à Sebastian Bergman. Chaque fois, il parvenait à faire son nid dans leurs enquêtes, à se rapprocher de plus en plus de l’équipe et d’elle. Peu importait combien de fois ils s’étaient débarrassés de lui, il revenait toujours. Comme un putain de boomerang humain. Si elle avait cru aux forces supérieures, au karma ou au destin, elle se serait dit qu’il était écrit qu’elle aurait toujours cet insupportable salaud sur le dos. Comme une punition. Comme une épreuve. Comme quelque chose de prédestiné.
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" Elle était sauvage. Elle aimait les défis, mais elle ne serait jamais allée plonger seule dans une grotte inconnue en France. Elle n’était pas inconsciente.”
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Des agressions avec viols. Ce qu’il y avait de pire pour les victimes, bien sûr, mais peu de crimes avaient autant de retentissement social, terrorisant à juste titre la moitié de la population. Même les fusillades entre gangs, les voitures brûlées ou la criminalité organisée n’avaient pas d’effet comparable. Elles généraient un sentiment d’insécurité, oui, entretenu par la presse qui soufflait sur les braises et des politiciens cédant à la facilité, mais la plupart des gens voyaient bien qu’il s’agissait de règlements de comptes internes. Mais les agressions sexuelles… n’importe quelle femme, n’importe où, pouvait être la prochaine victime. “Bref, continua Vanja. Devine qui ma cheffe a recruté pour cette enquête.” Torkel ne voyait qu’une seule personne capable de pousser Vanja à renoncer à une enquête compliquée. Elle était quand même une des meilleures policières de Suède. “Non ! fit-il.
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Quitte à sortir les grands mots, autant choisir les plus grands. Et ainsi, ils habitaient à présent tous les deux dans son appartement d’Hornstull. Lise-Lotte avait eu un autre poste au sein du même groupe d’enseignement privé, comme directrice d’une école de Mälarhöjden. Ils se couchaient ensemble le soir, se réveillaient ensemble le matin. Pour la première fois depuis longtemps, il était pressé de rentrer chez lui après le tra­­vail.
Il était à quelqu’un.
Il était heureux.
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C’était mal de souhaiter le malheur d’autrui. Mais Klara avait tourné le dos à Dieu. Elle avait quitté l’Église et la communauté et elle s’en sortait avec un petit mal de gorge. Ida, elle, n’avait jamais douté, pas une seule fois. Et elle avait été violée.
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Presque tout, à l’extérieur de l’appartement, déclenchait des souvenirs de l’agression. Les bruits, les odeurs, les gens. La solution était de rester à la maison. Son univers s’était réduit à deux pièces et une cuisine. Elle se leva pour remplir à nouveau leurs tasses. “Tu crois que tu pourras les descendre en partant ?
— Bien sûr. Tu crois que c’est un hasard si nous avons été agressées toutes les deux ?”
Elle lui était venue comme ça. Cette question. En s’entendant la prononcer, Klara eut l’impression que c’était ça qui l’avait poussée à venir, inconsciemment. La recherche d’un lien.
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Il est arrogant, égoïste, insolent, sexiste, je ne sais pas ce qu’il te faut, mais putain, dans une équipe, c’est un problème relationnel sur pattes.
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S’il l’avait su, il n’aurait jamais accepté ce boulot. Il rejeta rapidement cette idée. Mentir était une chose, il était drôlement doué pour ça, mais feindre l’étonnement au point qu’elle y croie était plus douteux. Et puis Anne-Lie pouvait dire qu’ils avaient parlé de Vanja à Sala et éventer son mensonge en moins de deux.
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Sebastian était bien le dernier à croire à l’intervention divine, au destin ou au hasard, mais ça… Vanja à Uppsala, travaillant sur une enquête à laquelle on venait de lui proposer de participer. Et voilà que ça lui tombait dessus un beau matin dans un foutu trou comme Sala.
Une nouvelle chance.
Une dernière chance.
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La vérité était que non, il ne se sentait pas responsable. Il n’avait pas la charge de tous les malheurs du monde. Il n’était pas mû par un quelconque désir de l’améliorer. Il répondait de lui-même et de ses actes et n’avait jamais compris ceux qui déclaraient, dès que quelqu’un faisait quelque chose de mal, qu’ils “avaient honte d’être suédois” , ou “honte d’être un homme” , ou de manière plus générale avaient honte pour les autres. Il ne croyait pas à la culpabilité collective. Ni à la responsabilité collective. Il était conscient du fait que l’avouer le ferait passer pour aussi égoïste et insensible qu’il l’était en réalité, et il se surprit, pour une raison inconnue, à ne pas vouloir donner une trop mauvaise image de lui à Anne-Lie. “Je ne travaille plus avec la police, dit-il plutôt, en baissant les yeux pour boire une gorgée de café. — Et c’est ton propre choix ?” Sebastian la regarda, interloqué. Comme il était évident qu’il n’avait pas l’intention de répondre, elle continua. “D’abandonner la Criminelle et de faire la tournée des librairies de province pour parler de livres publiés il y a vingt ans ?” Sebastian continuait à se taire. Anne-Lie repoussa son assiette, joignit les mains sous son menton et le cloua du regard. “J’ai lu tes livres. Ils sont pas mal, tu es un auteur correct, mais un putain de bon criminologue.
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