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Citations sur La lumière de la nuit (28)

Le regard que le policier lui adressa perdit soudain sa bienveillance pour prendre un éclat reptilien.
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Elle soupira.
- Il y a quelque chose que je ne comprends pas, dit-elle.
- Quoi donc ? demanda-t-il en relevant la tête.
- Comment aimer, répondit-elle en le regardant droit dans les yeux. Comment aimer un homme.
- Il n'existe pas de méthode, enfin, je ne crois pas, fit-il en détournant les yeux.
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Et puis la fête des Morts, c'est une très bonne période pour un certain type d'enquêtes.
- Lequel ?
- L'adultère. Si une femme me demande d'enquêter sur son mari parce qu'elle le soupçonne de la tromper, je lui suggère de dire à son mari qu'elle veut absolument rentrer chez ses parents pour la fête des Morts. S'il répond que cela sera difficile, je lui dis de répondre qu'elle est prête à y aller seule...
- Je vois. Si le mari a une maîtresse...
- Il ne va pas laisser passer une telle occasion
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- De femmes au foyer ?
- D'épouses qui s'ennuient, pourrait-on dire. Elles ne travaillent pas, n'ont pas de hobby, et elles en ont assez d'être enfermées chez elles à longueur de journée. Leurs maris ne s'occupent pas d'elles. D'où leur envie de se distraire en bavardant avec des jeunes hommes.
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Il avait perçu quelque chose d'acéré dans son regard et il ne croyait pas que c'était parce qu'il l'avait offensée en s'intéressant plus à son amie qu'à elle. Non, l'éclat de ses yeux lui paraissait d'une autre nature, plus dangereuse, recelant une certaine bassesse. Les yeux d'une vraie fille de bonne famille n'auraient jamais brillé ainsi.
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L'université féminine de Seika se trouve dans un quartier résidentiel de Toyonaka, au milieu des vieilles maisons de maître du quartier. Elle ne comporte que trois facultés, lettres, arts ménagers, et sports.
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La victime était un prêteur sur gages, au service duquel elle faisait fréquemment appel, d'où la visite des policiers. Elle avait probablement été blanchie car elle n'avait pas été arrêtée.
"Tout le monde savait dans le quartier qu'elle avait été questionnée, et je crois qu'elle a eu du mal à trouver du travail ensuite. Cela a dû lui compliquer considérablement la vie" lui avait expliqué un vieux buraliste, d'un ton navré, avec un fort accent d'Osaka.
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Plus pâle que l'autre jour, elle lui sembla aussi plus petite, mais également plus fascinante. Était-ce lié à l'aspect étrangement érotique de son kimono de deuil noir ?
Elle savait comment porter un kimono et il eût l'impression qu'elle s'efforçait de se mouvoir le plus gracieusement possible.
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ous avez déjà eu un chat, monsieur Imaeda ?
— Non.
— Quand j’étais enfant, j’en ai eu quatre, non pas des chats de race mais des chats que j’avais trouvés dans la rue. Je me suis aperçu que selon le moment où je les avais recueillis, leur comportement avec les humains n’était pas du tout le même. Un chat adopté quand il n’est encore qu’un chaton, qui a bénéficié tout petit de la protection de son maître, se méfiera très peu des êtres humains. Il sera doux et affectueux car il leur fait confiance. Mais un chat qu’on a ramené chez soi quand il était déjà adulte ne se libérera jamais complètement de sa méfiance. Il vivra chez celui qui le nourrit en restant toujours sur ses gardes, comme s’il se disait qu’il ne peut pas vous faire entièrement confiance.
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Elle frissonna.
Elle avait du mal à tenir debout. — Je vais tomber, murmura-t-elle, déjà pantelante. Il ne lui répondit pas mais l’empêcha de s’asseoir. Bientôt il la fit tourner sur elle-même, releva sa jupe, descendit son collant et son slip jusqu’à ses genoux puis les fit glisser du pied jusqu’au sol. Comme il la tenait par les hanches, elle ne pouvait pas se baisser. Elle se pencha en avant et posa les deux mains sur la poignée de porte.
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