Citations sur Sara et le secret de la loi de l'attraction, tome 2 :.. (5)
« J'ai compris ce que tu voulais dire, Sara, et j'allais poser la même question Nous nous balançons parce que nous ne pouvons pas voler Enfin... d'habitude. Mais pourquoi toi, tu... »
Solomon l'interrompit : il n'y a pas d'expériences meilleures que d'autres. Voler ne vaut pas mieux que se balancer et se balancer ne vaut pas mieux que marcher. Chaque expérience à ses bienfaits. C'est le fait de varier qui rend la vie riche, exquise et intéressante. Aujourd'hui, je me suis balancé pour la première fois. C'était une expérience nouvelle : jamais auparavant, je n'avais placé ma confiance dans la résistance ou la trajectoire d'une corde accrochée à un arbre. C'est toujours dans une nouvelle découverte que réside l'excitation.
«Bon sang, Solomon, je ne pensais pas que tu pouvais vivre des expériences nouvelles, s'étonna Seth. Je croyais que tu connaissais tout. »
Comme se serait ennuyeux ! Nous continuons tous à évoluer. Nous sommes tous éternellement dans un joyeux état de devenir.
Vois-tu, Sara, quand tu essayes de faire plaisir à une seule personne à la fois, avec un effort suffisant, tu peux te débrouiller de mille façons pour la contenter. Mais dès lors qu'il s'agit de deux ou trois personnes différentes, voire plus, il faut très vite jongler avec beaucoup trop d'éléments. Pour toi, la seule vraie alternative consiste à découvrir ton propre système de guidance qui se révèle à l'intérieur de toi. En résumé,Sara, tu dois suivre ton porpre cœur.
Bien qu'incapable d'identifier clairement ce qu'il ressentait face à cette situation traumatisante, Seth éprouvait avant tout une sensation de manque dû au fait qu'il n'avait absolument rien eu à perdre. Pour la famille Morris, ce coup du sort, extrêmement dur à vivre, n'était absolument pas inhabituel. Chez eux, tôt ou tard, les choses semblaient toujours finir par mal tourner. [...] De tout son cœur, il souhaitait que ses parents reviennent très vite.
Assis là à attendre, avec un sentiment de vide et de solitude, il commença à se remémorer la série d'infortunes que sa famille avait vécue. Durant sa courte vie, ils avaient changé plus de vingt fois de maisons, dont la plupart étaient de petites fermes, le plus souvent dépourvues de confort.
« Tu sais Chuck, poursuivit monsieur Marchant, j'ai pensé aux enfants d'aujourd'hui. Leurs vies sont si différentes des nôtres quand nous avions leur âge. Ils ne disposent de pratiquement aucun moment qui ne soit pas planifié. Il me semble que, lorsque nous étions enfants, même si nous avions beaucoup de devoirs à faire, nous avions plus de temps libre, à gérer comme nous le voulions. Je me revois encore allongé dans le vieux verger de pommiers, pendant ce qui me paraissait durer des heures parfois, juste là à regarder passer les nuages. Et la chose la plus importante dont je devais m'inquiéter était de ne pas être piétiné par le cheval qui mangeait des pommes dans l'arbre sous lequel j'étais. Je ne sais pas où nous en trouvions le temps, et je n'ai pas souvenir que quelqu'un me l'accordait officiellement, mais j'avais le temps de penser, de rêvasser et de faire des projets. Le temps d'explorer et de me réjouir d'être un enfant. Et je ne vois pas à l'heure actuelle beaucoup de gosses se réjouir d'être des enfants. Nous leur avons concocté un foutu programme !
Un conte initiatique pour rappeler aux jeunes lecteurs, comme à leurs parents, que nous sommes des êtres éternels et qu'un lien inaltérable existe entre ceux qui s'aiment dans la joie.