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Critique de Mimeko


Belgique, en ce début de vingtième siècle, la jeune Amanda, fille du propriétaire d'une filature épouse Paul-Aimé, un ouvrier prometteur ; le couple décide d'immigrer pour développer l'industrie textile au Brésil, une terre promise où réussites professionnelle et commerciale semblent possibles pour les nouveaux aventuriers prêts à l'exil. Lors du voyage transatlantique, des rencontres fondatrices naissent, il y a Yacob chargé de développer une colonie agricole juive, la religieuse Dorothy dont la mission est de créer un centre pour les enfants lépreux, Anselme Pottier, un escroc ayant fui la Belgique et tous une galerie de personnages bien décidés à réussir, tous décidés à s'intégrer et qui vont constituer un microcosme d'expatriés. Mais au fur et à mesure, les difficultés climatiques, économiques, relationnelles ou politiques et le mal du pays vont modifier les équilibres et les relations entre les protagonistes.

Villa Belga met en lumière l'expatriation des européens, Évelyne Heuffel décrit extrêmement bien la découverte de ces nouveaux pays, le contexte historique très intéressant évoque l'immigration de ces nombreux européens dans ce nouvel eldorado (Brésil, Uruguay, Argentine) qui offrent de nouvelles opportunités de réussites avec un récit bien documenté où la descriptions des ambiances, des bruits, des odeurs, l'entrain de ces nouveaux conquérants sont bien rendus. Les personnages sont assez archétypaux mais cela permet une bonne compréhension des enjeux poursuivis par les protagonistes et le choix du roman épistolaire rend le récit très vivant mais c'est au détriment de la psychologie des personnages et les caractères qui restent lisses, l'intrigue quelque peu prévisible.

Villa Belga est un roman très intéressant pour son évocation historique et le contexte de l'émigration européenne, mais un peu moins captivant sur l'intrigue et les personnages qui sont restés trop lisses.
Je remercie Babelio et les éditions MEO pour cette découverte.
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