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EAN : 9791042519933
Editions Maïa (18/12/2023)
4.56/5   44 notes
Résumé :
Sara Blanchard, jeune journaliste de vingt-neuf ans, aurait pu avoir une existence normale. Mais l'assassinat sauvage, un an plus tôt, de sa sœur cadette, Julie, dans le parc floral de la Source à Orléans, a mis un terme à sa petite vie paisible. Elle ne désire plus qu'une seule chose : retrouver et se venger de l'homme qui a tué sa sœur.
Un an après les faits, celui que les journalistes surnommeront le dépeceur d'Orléans, refait surface. Sara Blanchard se la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
4,56

sur 44 notes
Encore une fois je remercie Babelio et Masse critique pour cette découverte.
Je renouvelle mon admiration pour ceux et celles qui comme l'auteure de ce roman, se lancent dans l'écriture et surtout parviennent à publier.
Non pas sans rire, quand on y pense il y a pléthore d'écrivaillons et de gens qui vous disent "oh j'ai commencé un roman". Mais le construire complètement, le terminer et le faire publier, ça demande une sacrée persévérance, que je salue vraiment. Comme disait Jean-Paul : "L'existence précède l'essence".
Maintenant, pour ce qui est de cette lecture, je n'ai pas été convaincue. ça pourrait être mieux. Si j'avais relu les épreuves non corrigées, j'aurais fait ces remarques-là :
- On devine un peu l'intrigue dès les premières pages,
- Certains passages de l'histoire manquent de crédibilité. La légèreté et le manque de confidentialité avec laquelle l'affaire est traitée au niveau policier me semblent assez peu conformes à la réalité. Et hop les personnages partent en enquête, comme des flics. Et hop on a un suspect et finalement non, et finalement si. Bah on ne sait plus. le héros a perdu sa femme, mais vlan il se lance dans l'enquête presque le lendemain de sa disparition. Alors oui il est triste. Mais en revanche j'ai eu beau chercher : on parle vaguement de deuil, mais pas d'obsèques. Sa femme s'est comme évaporée. L'héroïne ne travaille pas depuis plusieurs mois. Mais on ne sait pas de quoi elle vit. C'est comme ces séries où des héros sauvent le monde sans jamais manger, jamais se changer mais en ayant toujours une chemise blanche propre et repassée. Ou ces femmes qui sont toujours bien coiffées même en sortant du lit. Il faut m'expliquer, car je n'ai pas encore trouvé l'astuce.
- Au niveau écriture, il y a des comparaisons qui m'ont semblé alourdir le style. Comme si l'auteure avait chercher à les placer : "Son palais était sec comme la terre sous le soleil de la canicule". Il y a des incohérences dans les points de vue de narration. le début ne correspond pas avec la suite du scénario. Sans dévoiler l'histoire, il y a aussi un saut dans le temps vers la fin du roman, qui est traitée à la va-vite et qui aurait mérité un peu plus de développement. Car on l'aime bien notre petite Sara. On aurait bien apprécié avec elle cet interlude de bonheur.
- On n'échappe pas non plus à une bonne dose de poncifs : les filles adorent le rose ; le beau gosse est beau gosse et d'origine italienne ; le flic a un penchant pour l'alcool pour s'échapper du quotidien difficilement supportable. Les personnages ont un profil psychologique qui manque singulièrement de nuances.
Mais malgré tous ces défauts, j'ai quand même lu avec une certaine aisance, et oserais-je même, un certain plaisir.
Il faut persister et améliorer certains défauts pour les prochains romans et ça devrait être mieux.
Alors faut-il le lire ?
Euh ce n'est pas encore mûr. Préférez les suivants de l'auteure. Si besoin, je veux bien lire les épreuves non corrigées des suivants pour excuser la sévérité de mon avis...
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Le premier roman de Chloé Hestia,on en sort pas indemne et on en redemande (le côté maso sans doute 😅)
Pour une première, c'est vraiment bien tourné! Ça promet pour la suite!

L'auteur a une plume visuelle et franchement j'ai vécu les scènes de l'intérieur.
Je le conseillerai donc à un public averti car c'est vraiment vilain par moment 😱

Je suis sortie de cette lecture très fébrile,j'ai apprécié ce moment,ça se lit vite,c'est bien conté et bien angoissant.
Rythmés par des chapitres courts, il est difficile de lâcher le roman.
L'alternance des chapitres sur l'enquête et des chapitres en Italique, où nous sommes en compagnie du tueur, donnent une bonne dynamique.
Ceux-ci je les attendais autant que je les redoutais!
On s'enfonce de plus en plus dans ce que l'être humain peut avoir de plus noir et ça envoit du lourd. C'est gore, terrifiant,angoissant mais tellement prenant.
Quelle imagination!

En ce qui concerne les personnages,j'ai souris plus d'une fois aux réparties de Sara à laquelle je me suis beaucoup attachée.
J'ai aimé suivre ce duo improbable qu'ils formaient avec Ethan dans tout ce périple menant au fameux dépeceur d'Orléans.

L'auteure a eu l'intelligence de glisser des moments de décompression et d'humour,notamment lors des soirées chez Ethan,à déguster un bon ptit plat "Les recettes de la Mamma".
Ça aide à souffler un peu et à reprendre un peu ses esprits.

Les derniers chapitres m'ont laissé sur le fessier tellement c'etait bon.
Les révélations sont énormes et j'ai eu les réponses à toutes mes questions.

Le petit point négatif c'est que j'ai eu l'impression que les policiers n'étaient pas là,qu'Ethan et Sara oeuvraient quasiment seuls,ça m'a un peu fais tiqué par moment mais rien qui me fasse regretter cette lecture pour autant.

Bref,je recommande et apparemment va y avoir une suite,je serai au rendez-vous!

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Je suis arrivée à la moitié du "Dépeceur d'Orléans" mais avec difficulté.
Dès les premières pages je n'ai pas accroché ce qui n'est pas bon signe, car d'habitude c'est pile poil le contraire, je suis totalement investie "justement" dès les premières lignes, c'est primordial pour moi.
Mais quelque chose bloque ici , un manque d'énergie peut être, car pas d'action, pas de rebondissement pour rendre ma lecture addictive.
Et finalement j'abandonne (ce qui m'arrive très rarement).

La couverture était pourtant bien choisie tout comme le résumé mais je m'ennuie ferme et je n'éprouve pas ce besoin de tourner la page pour connaître la suite.

Les nombreux ressentis de Sara sur le personnage stéréotypé d'Ethan , beau mec, grand, musclé, vêtement de grande classe etc...à rallonge ; cela m'intéresse peu, c'est plutôt mièvre et pourtant ça continue de s'enchainer assez lourdement dans ce récit, tout comme la dégustation du cappuccino, laissant pointer une romance entre ces deux là ? Je n'en saurai rien évidemment à ce stade de ma lecture.
A l'inverse, les rebondissements, le suspense, l'angoisse qui auraient pu rendre l'intrigue bien plus corsée dès le début, sont infimes et dilués ( outre les passages en italique trop caricaturaux et déjà lus maintes fois) .

Rendez vous manqué, mais peut être qu'à l'occasion je tenterai de le terminer car d'autres semblent fort heureusement avoir apprécié ce livre.
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'une masse critique Babelio.

L'auteure est partie avec de bonnes idées et une intrigue prometteuse et il faut dire que les nombreux rebondissements et les meurtres toujours plus barbares font que l'on ne s'ennuie pas. Cependant, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.

Plusieurs choses m'ont dérangée au cours de ma lecture. Tout d'abord, Sara qui aide son ami policier au cours de l'enquête comme si elle faisait partie des forces de l'ordre (d'ailleurs, il n'est jamais fait mention d'une équipe policière, comme si le capitaine Delorme enquêtait seul sur cette affaire). Je ne suis pas certaine qu'une civile soit autorisée à agir de la sorte (par exemple interroger des témoins ou assister à un interrogatoire). Ensuite, il y a le comportement d'Ethan. Il vient de perdre son épouse qui a été assassinée et démembrée et mis à part au tout début lorsqu'il vient signaler sa disparition, il est plutôt calme et posé, à aucun moment, il n'explose ou ne semble anéanti.

Et puis il y a ce tueur en série (j'ai eu rapidement des soupçons quant à son identité et il s'est avéré que je ne m'étais pas trompée), c'est comme si l'auteure avait voulu qu'il coche toutes les cases d'un tueur en série : il enlève et séquestre ses victimes, les torture, les viole, les démembre, consomme une partie de leurs organes. Quant aux explications données sur ce qui a fait de lui ce qu'il est, idem, “abandon”, abus divers…

Quant à l'affrontement final, je ne l'ai pas trouvé crédible.

Mais je crois que ce qui m'a le plus énervée, c'est les erreurs dans l'écriture des prénoms sur 2 personnages : Nikolas parfois écrit Nicolas et surtout Noémie dont le prénom est écrit une fois sur deux Noémi. Je veux bien que ce soit une coquille pour Nikolas mais ce n'est visiblement pas le cas pour Noémie…

Ceci étant dit, ce n'est pas un mauvais roman, c'est juste que l'auteure a voulu en faire trop. Je pense que l'histoire aurait gagné en crédibilité si elle n'avait conservé que certains points. Il y a du rythme, des rebondissements, des meurtres et cela captive l'attention du lecteur mais malheureusement cela reste trop prévisible.

Premier roman d'une jeune auteure qui a des idées (peut-être un peu trop), à charge pour elle de trouver le bon équilibre pour ne pas en faire trop.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Voici un roman à la hauteur de son titre et de sa couverture : aucun doute, il s'agit bien d'un thriller et il est très réussi!

C'est à travers les actes et les ressentis de ce « dépeceur » - en ouverture notamment et toujours en italiques - que l'on perçoit petit à petit sa personnalité, ses goûts, ses rites, son inhumanité absolue, car il s'agit bien d'un monstre, à figure humaine.

Cet éclairage, qui s'achèvera par les raisons pour lesquelles l'individu tue, et tue de cette façon, me fait beaucoup penser à une autre auteure, en particulier de thrillers psychologiques, Ruth Rendell, ce qui pour moi est un grand compliment !

En dehors de ces chapitres disséminés au cours du roman, nous suivons une enquête qui est peu banale en vérité. de vrai policier, un seul, grand ami de la famille d'une jeune femme, Sara Blanchard, journaliste, dont la petite soeur a été une des victimes du tueur. Et ce sera Sara qui se lancera sur les traces des suspects car, justement, d'elle on ne se méfie pas et elle peut plus aisément que le vieil enquêteur s'infiltrer n'importe où. Dangereux ? Sans doute... Mais elle est accompagnée dans ses recherches par Ethan, le malheureux mari de la dernière victime, celle que le « dépeceur » vient de tuer dans le premier chapitre.

De piste en piste, nous rencontrons des suspects particulièrement crédibles comme potentiels assassins sadiques, de ceux dont on se dit : « Ah ! Celui-là, c'est sûr qu'il va finir par être confondu à la toute fin du livre ! » Oui... Non... Peut-être.
Je dois dire que la lecture des 40 dernières pages m'a entraînée jusqu'au milieu de la nuit !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Sara en avait par-dessus la tête de cette attente. Les heures se traînaient, interminables. C’était drôle comme le temps pouvait passer à la vitesse grand V à certains moments, et d’autres fois, comme aujourd’hui, il s’écoulait avec la lenteur d’un paresseux. Pourtant, une minute restait une minute et une heure restait et resterait toujours une heure. Mais le temps s’égrenait différemment. Il se dilatait ou se contractait selon le contexte et nos humeurs.
La nuit était tombée depuis plus d’une heure maintenant. Ethan et Sara surveillaient sans relâche le domicile d’Alexandre Chauveau.
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« Ses mains longilignes entouraient la gorge de sa proie. Il appréciait tout particulièrement ce moment, et le détestait en même temps. D’un côté, il signifiait la fin d’un cycle, la fin d’une promiscuité, d’une intimité partagée avec sa victime, ce qui le déprimait terriblement. Mais d’un autre côté, la pensée de repartir en chasse l’excitait. Ce pouvoir extrême de vie et de mort qu’il possédait sur ces femmes l’exaltait à chaque traque. »
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C'était un homme atypique. Tout était immense chez lui. Enfin... elle n'était pas allée vérifier partout.
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« La partie de son plan la plus risquée débuta. Elle ne durait que quatre petites secondes. Mais quatre secondes, c’est long, très long, quand on transporte le corps d’une femme endormie dans ses bras pour la mettre dans le coffre de sa voiture. Il referma le coffre d’un coup sec. Il avait réussi. »
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