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Critique de dannso


J'avais besoin d'un peu de douceur après ce monde de F (je ne complète pas par égard pour mon amie Doriane, je ne voudrais pas causer une autre chute). Un roman étiqueté filgoude mais qui parle de livres et de lecteurs, et dont en plus le personnage principal lit et relit La reine des lectrices (tu n'es pas la seule à apprécier, Nicola) :
« Il se plongea dans son roman préféré, La Reine des lectrices, d'Alan Bennett. Un petit livre d'un grand auteur, dont Carl ne s'autorisait à lire les pages qu'une fois par an et qu'il attendait chaque fois avec impatience, comme les gourmets les premières truffes. »
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Carl est passeur de livres. Travaillant dans une librairie, il livre le soir les livres qu'ils ont commandés à des clients enfermés chez eux. Enfermement volontaire ou subi, mais dont ils ne savent plus sortir. Carl les connait bien ces quelques clients, ils lui sont devenus précieux, il connait quelques-uns de leurs secrets, il en découvrira bientôt d'autres, aidé en cela par une petite fille délurée, qui décide de l'accompagner dans sa tournée. Et cette petite fille va déclencher une suite d'évènements, qui modifieront complètement la vie de Carl.
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J'aime ces livres qui voient se rencontrer vieillesse et jeunesse, et deux personnages aux deux extrémités de la vie se découvrir et apprendre à se connaitre. Et, cerise sur le gâteau, cette rencontre ici se fait grâce et par les livres. Un vieil homme, seul, qui ne vit que pour les livres, ce qu'ils lui apportent et ce qu'ils apportent aux autres et une gamine un peu trop solitaire aussi, mais pleine de vie et d'optimisme vont former un duo improbable dont les aventures m'ont enchantée.
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Beaucoup de douceur, de tendresse dans ces quelques pages, où j'aurais bien passé un peu plus de temps, mais comme le dit si bien Carl :
« Lorsqu'il termina le manuscrit, Carl se sentit transporté de plaisir mais aussi un brin nostalgique. Même quand un livre merveilleux finit au bon endroit, au bon moment, et que tout ce qui aurait pu y être ajouté n'aurait fait que détruire cette harmonie, on voudrait qu'il compte plus de pages. C'est le paradoxe de la lecture. »
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