Le paradis blanc

Ah bah dame !! Ça pour une lecture, c'est une lecture.
Pas un coup de coeur mais pas loin.
Un "petit" pavé d'environ 550 pages. L'immersion dans l'Alaska des années 70.
On suit une famille qui migre vers cette région, pour se reconnecter et fuir le "monde moderne".
C'était génial ! Je ne veux pas trop en dévoiler mais vraiment c'est bouleversant.
J'ai pleuré, 2-3 fois (bon ok 5-6). J'ai été hyper touchée par ce livre. C'est juste, sans être gnangnan. le long format permets de bien détaillé chaque personnage, chaque lieu et c'est ce que j'ai le plus apprécié. On entre en profondeur dans la psychologie des personnages et on peut anticiper leurs réactions c'était vraiment cool. Et c'est certainement ce qui m'a le plus plu !
Je recommande vivement !

J'ai aimé l'Alaska et ses immensités glaciales, aussi merveilleuse qu'hostile. Ses habitants accueillants et solidaires.
J'ai aimé Cora et son courage, son amour inconditionnel.
J'ai aimé Leni et sa faculté d'adaptation.
Je n'ai pas aimé Ernt mais finalement c'est lui aussi une victime. Les dégâts psychologiques causés par la guerre du Vietnam, ça vous change un homme.

J'ai adoré ce roman qui véhicule tant d'émotions, qui aborde tant de thèmes durs ( alcoolisme, violence conjugale, SPT ...). Une lecture qui m'a happée et qui restera gravée.
On n'est pas loin du coup de coeur.

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La baie de Kachemak en Alaska est le cadre sauvage et grandiose du roman. On aimerait prendre le ferry ou le bac pour la traverser (en été!). le voyage virtuel grâce à Internet m'a conforté dans l'envie de la visiter. En touriste!
Sauf qu'en 1974, Leni et ses parents découvre autre chose qu'un paradis pour touristes, un territoire âpre et encore sauvage, hors du temps et des frontières.
J'aime beaucoup les descriptions qui sont faites du territoire en été, en hiver et des dures de conditions de vie imposées par la nature et le temps.
Il y a deux catégories de gens qui viennent s'installer en Alaska: ceux qui cherchent quelque chose et ceux qui fuient quelque chose.
Pour ceux qui restent après le premier hiver, l'Alaska leur révèlent leur vraie nature.
C'est ainsi que le père de Leni s'avère violent, brutal. La situation de la mère de Leni, Cora, femme battue, est particulièrement bien rendue dans toute sa complexité.
C'est aussi et principalement un roman d'amour, amour entre Leni et sa mère Cora, amour entre Leni et Matthew.
C'est très prenant, un peu eau de rose parfois, cependant on ne quitte pas facilement le parcours sentimental tourmenté de Leni.

Ernt, rentré du Vietnam est poursuivi par de nombreux cauchemars, sa fille Leni ne le reconnaît pas, il devient alcoolique et bat sa femme.
Un jour, il reçoit une lettre du père d'un de ses amis mort dans ses bras au combat lui léguant une masure en Alaska. La famille Allbright voit là une opportunité de repartir à zéro espérant être de nouveau heureux et reconstruire le père.
Ils vont partir vivre en Alaska, sans s'être préparés, où ils vont être confrontés à une immensité blanche, à de longs hivers seuls faisant réapparaître les démons du père, à un manque d'argent.
Leni, adolescente de 13 ans va s'appuyer sur ses quelques amis notamment Matthew avec qui elle va se lier rapidement d'amitié évoluant en flirt.
Ce n'est pas un livre d'action mais l'auteure fait partager au lecteur la vie dans le Grand nord avec tout ce que cela suppose d'inconvénients mais c'est merveilleux.

Parfois, on commence un livre que les copines ont adoré et on déchante rapidement. Ce livre était-il pour nous ? Ici, clairement, le rythme du début m'a fait douter, hésitant même à poursuivre ma lecture. L'installation de cette famille en Alaska, les dures conditions de vie, les paysages sauvages, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Pourtant, j'aurais eu tort de ne pas poursuivre ma lecture, vu l'intensité dramatique que la suite du roman amène.

Ce paradis blanc est finalement tout sauf un paradis pour nos héroïnes. Leni, tout comme sa mère Cora, vont subir l'enfer de la violence d'Ernt, le père. Si celui-ci ne tapera que sur sa femme (sic!), Leni sera forcément impactée car témoin. Elle fera tout pour convaincre sa mère de fuir. L'étau se resserre autour de nos héroïnes, on sent le drame arriver et compte tenu de l'isolement dans lequel elles vivent et de l'enfer que la manipulation représente dans les cas de violences conjugales, j'avais peu d'espoir pour la suite.

Pour Cora du moins car il me semblait évident que Léni devait prendre son indépendance, partir vivre sa vie et conquérir son propre bonheur. Et tout était bien parti pour la jeune fille, prête à s'opposer à son père et n'hésitant pas à profiter de chaque instant heureux. Et puis, le retournement de situation, la fois de trop et le drame qui explose. Comment ne pas être touché alors par le vécu de nos héroïnes ? Les émotions sont très fortes dans ce roman, on s'identifie et on a envie de soutenir Leni et sa mère. A partir de là, j'ai adoré cette lecture, prenante comme je les aime tant. Et je ne spoilerai pas trop si je vous dis que malgré les nombreuses et dures embûches sur leur route, le final sera beau. Et à la hauteur enfin de ce titre de paradis blanc.
Lien : https://liseusehyperfertile...

Le paradis blanc, c'est l'Alaska.
C'est là que Leni débarque avec ses parents dans les années 70.
Son père, ancien vétéran du Vietnam les aime énormément mais il a des accès de cauchemars et de violence quand il a bu.
Malgré un climat familial souvent tendu, leur vie en Alaska les émerveille.
Pourtant, la vie y est plutôt dure.
C'est un roman parfois dur, mais passionnant.
Une construction et une intrigue parfaitement menés.
Des personnages très beaux, bien cernés.
Outre la description de paysages magnifiques d'Alaska, lc'est aussi celle d'un mode de vie particulier dont entraide et amitié sont le moteur.
J'ai passé un formidable moment, bien loin de chez moi.

Très belle histoire qui prend aux tripes et que j'ai eu du mal à lâcher!
L'auteure aborde des sujets durs tels que les relations toxiques, la violence conjugale, la maladie, le handicap, les conséquences de la guerre...
Ce livre est magnifique et nous peint la beauté de l'Alaska, mais aussi la rudesse de la vie là bas
La plume de l'auteure est très agréable et m'a emportée
Je ne suis pas prête d'oublier Leni et tous les autres personnages
'ai adoré ma lecture!

L'histoire se déroule en Alaska. Elle nous raconte la vie de Léni de ses 10 ans jusqu'à ceux de son fils.
Je me suis littéralement pris d'affection pour cette jeune fille, tant l'histoire, inspirée de la réalité, est mouvementée ; le dernier chapitre m'a fait ressentir une intense émotion.
Léna est encore une fois obligée de déménager avec ses parents, ils vont s'établir en Alaska. Son père, vétéran de la guerre du Vietnam, a de graves séquelles, instabilité d'humeur, alcool, violence. La mère veut espérer une amélioration. Léna va apprendre à aimer cette région où les humains ne sont pas au bout de la chaîne alimentaire.
Elle va devoir lutter pour sa survie, et y parvenir, en partie grâce à la solidarité existante.
Elle va connaitre la peur, la honte, la solitude, l'amitié, l'amour, la colère, elle va détester son père, et ne plus comprendre sa mère.
Elle ne pourra plus se passer des aurores boréales, et des grandes étendues blanches.
Ce roman dense, pleins de rebondissements, mais sans détail inutile, nous entraîne dans les longues nuits alaskaines.

De l'auteure j'ai lu le remarquable chant du rossignol qui fut un véritable coup de coeur.
J'ai de ce fait demandé à pouvoir lire ce nouveau roman sur NetGalley et eu la chance que l'éditeur m'offre la possibilité de le faire et je l'en remercie beaucoup.

Le paradis blanc c'est l'Alaska ou Leni et sa famille vont s'expatrier pour tenter de reconstruire leur vie.
En effet Ernt, un ancien du Vietnam est revenu brisé de cette guerre et complétement changé. Victime de cauchemars il est devenu violent et ne parvient plus à garder un emploi. Quand il reçoit un courrier l'informant que son ami qu'il a connu là-bas et qui est mort dans ses bras, lui a légué une masure en Alaska, il décide de s'y rendre pour essayer de panser ses blessures et surtout de se reconstruire dans ce pays sauvage et rude. Il y entraine de ce fait sa femme Cora et sa fille Leni.
En Alaska les conditions d'existence ne sont pas vraiment évidentes.
Il faut faire face à un hiver qui dure 10 mois, à des températures extrêmes , à un isolement terrifiant mais face à toutes ces difficultés il y a aussi toute la solidarité des habitants de cette contrée sauvage.
Pour Ernt la vie en Alaska ne sera pas la nouvelle chance qu'il attendait, sa violence, sa jalousie, ses crises de colère prennent le pas sur tout ce qu'il pouvait espérer.
Pour Cora seule sa passion pour son mari et la peur de l'inconnu lui permettent de continuer à supporter ses coups et sa violence, tandis que pour Leni l'Alaska lui permet de renaitre et d'y rencontrer l'amitié et l'amour.
Leni et Cora pourront-elles supporter encore longtemps la violence d'Ernt? Quel pourra être leur avenir dans ce pays si sauvage et où l'existence est toujours suspendue à un fil?
Les évènements à venir vont leur donner une réponse qui ne sera pas forcement celle à laquelle elles s'attendaient.

Ce roman est magnifique, c'est vraiment bien écrit, c'est prenant et totalement addictif.
Le personnage de Leni est touchant mais aussi puissant. C'est une enfant quand elle arrive en Alaska et elle murit et grandit rapidement dans cet univers de froid, de neige et de solitude.
Les autres personnages sont également terriblement attachants et on ressent pleinement leur attachement à ce pays pourtant si difficile à habiter. Ils ont créé une solidarité, une approche et une entraide entre eux qui forcent l'admiration.
Bien sûr Ernt n'est pas le personnage le plus agréable de la terre, il bat sa femme, est violent et agressif mais malgré tout on ne peut oublier que c'est la guerre qui l'a brisé et rendu ainsi...

Même si certains peut -être penseront que c'est trop classique ou que la fin est trop mièvre moi j'ai aimé énormément cette histoire et j'ai adoré cette fin.

Merci aux Editions Michel Lafon et à NetGalley pour cette lecture qui m'a profondément touchée et que j'ai dévorée.

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..

L'Alaska. Un blanc parfait aveuglant. le froid qui vous grignote la peau. L'immensité autour de soi comme une immense prison ouverte. C'est l'image que j'ai de ce territoire perdu au bout du monde, que Kristin Hannah s'est vite empressée d'endurcir et de dramatiser. Aucune broderie dans cet univers hostile : l'Alaska est un monstre blotti sous la glace qui vous épie et vous attend.
Lorsque Ernt Allbright rentre du Vietnam après y avoir été capturé, ce n'est plus le même homme. Sa femme, Coraline, et sa fille, Lenora, ont devant elles un être dur, hanté par des images incommunicables qui le rendent agressif et violent, attaqué par de terrifiants cauchemars. Lorsqu'un ancien compagnon de guerre lui lègue une masure en Alaska, c'est un nouvel horizon qui s'ouvre aux pieds des Allbright. Tous ont envie de croire que cette fois-ci, ça marchera : "J'ai besoin de ça, Cora. J'ai besoin d'un endroit où je peux respirer à nouveau. On peut retrouver la vie qu'on avait avant que le Vietnam me bousille."
L'Alaska apparaît comme le dernier espoir de retrouver "le Ernt d'Avant", mais nos trois protagonistes ne sont absolument pas préparés à ce qu'ils vont découvrir là-bas. Neuf mois d'hiver, l'obscurité interminable, les bêtes sauvages tapies un peu partout où le fusil est à la fois votre ami et votre sauveur.
Les personnages sont fabuleux – gros coup de coeur pour l'attachant Matthew et l'obstinée Large Marge – mais ce qui m'a le plus charmée, ce sont les descriptions. L'auteure nous dépeint un paysage sombre et envoûtant d'une plume ciselée et magnétique. J'ai eu très froid en lisant ce roman, j'ai photographié la blancheur sauvage, j'ai appris à me servir d'un fusil pour défendre ma peau, j'ai suivi les traces des animaux dans la neige, j'ai marché sur la glace.
Cela dit, j'ai préféré la première partie aux deux suivantes, beaucoup plus dramatiques et noires. C'est un roman qui aborde énormément de thématiques toutes plus sombres les unes que les autres. On y croise la violence, la fureur, la haine, la maladie, la mort et le deuil. Mais on y croise aussi l'entraide, l'amitié profonde et fidèle, l'amour patient et obstiné qui vous cuirasse et soigne tout.
Même si le roman s'achève sur une note d'espoir, je l'ai trouvé extrêmement pesant, cruel et grave à l'image du "Grand Seul". C'est un roman qui vous dépayse, qui vous effraye et vous hypnotise. C'est une très grande, très riche expérience de lecture.
Après son sublime "Chant du Rossignol", Kristin Hannah confirme pour moi son immense talent de conteuse. Je remercie les éditions Albin Michel et NetGalley pour ce voyage surnaturel.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..