"Entre la vie et la mort, il y a une bibliothèque, avec des rayonnages infinis et une multitude d'autres vies à essayer."
Il ne faut jamais sous-estimer l'importance des petites choses.
Il y a des moments où la seule façon d'apprendre, c'est de vivre
Vous ne vous êtes jamais demandé : "Mais qu'est-ce-que j'ai fait pour en arriver là ?" Comme si vous étiez dans un labyrinthe, complétement perdu, et tout ça par votre faute, parce que c'est vous et personne d'autre qui avez effectué chaque bifurcation ? Alors que vous savez que de nombreux chemins auraient pu vous aider à en sortir, parce que vous entendez tous ces gens dehors qui ont réussi à s'en sortir, et qui rient et qui sourient. Et par moments, vous en avez aperçu un à travers la haie. Une forme fugitive qui glisse entre les feuilles.
Il adorait abreuver Molly d’informations factuelles – l’estomac renouvelle son revêtement tous les quatre jours ! Le cérumen est une espèce de sueur ! Il y a des créatures appelées les acariens qui vivent dans nos cils ! – et il adorait l’incongruité. Il avait raconté avec enthousiasme (à la mare aux canards, le premier samedi, à portée de voix de Molly) à un parfait étranger que les canards mâles avaient le pénis en forme de tire-bouchon.
...et Nora se rappela ce que c’était que de se soucier de quelqu’un, et de compter pour quelqu’un.
Mais, le vrai problème, ce n’est pas les vies qu’on regrette de ne pas vivre. C’est le regret même. C’est le regret qui nous fait nous recroqueviller sur nous-même, nous ratatiner, et nous sentir comme notre pire ennemi et celui des autres.
Ce n’est pas ce qu’on regarde qui compte. C’est ce qu’on voit.
La seule façon d’apprendre, c’est de vivre.
La seule façon d'apprendre, c'est de vivre.