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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et Les Editions du Seuil pour l'envoi de ce livre.

J'avais bien aimé Les âmes silencieuses et j'avais hâte de découvrir ce deuxième roman.
Dès le début j'ai trouvé le style oppressant. C'est un roman assez noir, on ressent un mal-être profond chez Mathieu, un médecin interne de 24 ans et personnage principal dans cette histoire.

Quand il apprend qu'ils ont détruit "le Krokodil", un blockhaus sur l'île d'Oléron, il décide d'y retourner. Il n'y avait plus mis le pied depuis cette fameuse tempête en 1999...

L'histoire est alternée par le présent où Mathieu commence à comprendre au fur et à mesure ce qui s'est réellement passé cette fameuse nuit d'hiver. Puis il y a l'histoire de Mathieu, un petit garçon de 12 ans qui se refugie avec sa mère sur l'île d'Oléron pour "échapper" aux fêtes de famille de fin d'année. le père de Mathieu s'est suicidé et tous les deux n'arrivent pas à faire le deuil, voire à communiquer l'un avec l'autre.

Un sujet difficile sur le deuil, la difficulté de communiquer entre membres d'une même famille, mais aussi sur la résilience et l'acceptation.

Comme déjà écrit par un autre lecteur, j'ai trouvé qu'il y avait aussi beaucoup de métaphores dans ce roman. Cela m'a parfois un dérangé dans m'a lecture.

Petite préférence pour "Les âmes silencieuses" quand même ;-)

Challenge Multi-défis
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Après avoir beaucoup aimé Les âmes silencieuses, je remercie Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir permis de découvrir le nouveau roman de Mélanie Guyard.
Avec L'enfant des tempêtes nous découvrons Mathieu, 23 ans, infirmier dans un service psychiatrique. Alors qu'il a quelques jours de repos, il ressent le besoin de partir sur les traces de son enfance sur l'île d'Oléron. Douze ans plus tôt, alors qu'il vient de perdre son père, sa mère l'emmène passer les fêtes de fin d'année dans leur maison familiale. Après cette épreuve si douloureuse, elle désire se retrouver seule, loin de tout, faire le vide. de son côté, Mathieu a du mal à gérer son deuil : il se sent délaissé par sa mère, coupable de la mort de son père, triste, en colère. La rencontre, bienvenue, avec un garçon de son âge, Corentin, lui permettra de dépasser ses limites dans l'espoir de se retrouver. Nous sommes en 1999 et si une tempête émotionnelle traverse Mathieu, une autre tempête se prépare à frapper l'île.
Si j'ai moins accroché à l'histoire proposée, dont l'intrigue m'a un peu perdue parfois, j'ai par contre de nouveau beaucoup aimé l'écriture de Mélanie Guyard, qui s'adapte ici à la densité des émotions qui traversent Mathieu. Une auteur que je continuerai donc à suivre, car même si ce roman-ci est un peu déroutant, sa plume reste intéressante à découvrir.
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J'ai reçu ce livre de la part des éditions du Seuil et de Babelio (dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée) et je les en remercie fortement.

Dans ce roman écrit à la première personne, nous suivons Mathieu, douze ans, dont le père s'est suicidé quelques mois plus tôt. Les fêtes de fin d'année arrivant à grand pas, sa mère décide de tout quitter le temps de quelques jours et de l'emmener avec elle dans leur maison de vacances sur l'île d'Oléron.

C'est le premier livre de Mélanie Guyard que je lis et je dois dire que j'ai beaucoup aimé l'ambiance générale du roman, à la fois envoûtante et dangereuse.
L'auteure décrit parfaitement les lieux, on se plonge avec plaisir sur cette île en hiver, bien différente de celle que la plupart des touristes connaissent.
J'avais quelques appréhensions concernant le sujet : traiter du deuil en littérature peut être difficile, chacun vivant le sien différemment. Cependant, la psychologie des personnages est très bien maniée et la double temporalité apporte quelque chose en plus.
J'ai senti venir le twist final un peu avant sa révélation mais cela ne m'a pas dérangé (j'étais même plutôt contente que l'auteure prenne cette direction).

Malgré tout, je n'ai pas vraiment adhéré à l'écriture : je l'ai trouvée complexe avec des phrases parfois alambiquées. J'ai dû, à plusieurs reprises, revenir sur mes mots afin d'être sûre d'en comprendre le sens...

Une lecture en demi-teinte donc que je vous invite tout de même à découvrir afin de vous faire votre propre avis.
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En premier lieu, un grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour m'avoir fait découvrir ce roman et cet auteur dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée.
Mathieu, jeune adulte, retourne dans la maison familiale sur l'île d'Oléron, où sa mère étaient venus se réfugier après la mort de son père.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit... et j'ai le sentiment, après l'avoir terminé, de ne pas y avoir réussi.
C'est dommage, car, objectivement, ce roman possède d'indéniables qualités: bien écrit, dans une belle langue évocatrice, qui décrit avec finesse et psychologie l'état émotionnel du jeune garçon et du jeune adulte dans ce moment si particulier du deuil, et une histoire sensible, touchante.

Malheureusement, j'ai trouvé que cette description des émotions déséquilibrait un peu l'ensemble, car il ne s'y passe pas grand chose. J'ai trouvé cela long, très long.
Par ailleurs, on ne sait pas grand chose non plus des protagonistes, et notamment de Mathieu et de sa mère. Je pense que plus d'information sur ces personnages m'aurait permis de m'attacher davantage.
J'ai senti venir la chute qui donne tout son sens au récit dès le milieu du roman, ce qui fait que la deuxième partie m'a laissée un peu sur ma faim, et mon attente a été un peu frustrée.
Je pense que cette histoire aurait pu m'emballer davantage si elle avait été écrite dans un format plus court et plus ramassé: une nouvelle, voire un court roman de 150 pages, au lieu de 300. Les longueurs tout au long des chapitres ont par conséquent entravé ma lecture, et j'ai mis une dizaine de jours à le lire, alors même que je suis une dévoreuse de livres!
J'en suis bien désolée, car, encore une fois, ce roman avait pour me plaire, et j'ai le sentiment d'être passée à côté...

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Quand il apprend la destruction du Krokodil (ce célèbre bunker de l'Ile d'Oléron), Mathieu se décide enfin à y retourner. Une décennie plutôt, il affrontait une tempête qui ne le laisserait pas indemne. le roman alterne entre le présent (le retour sur l Île) et le décès du père de Mathieu, douze plus tôt. Si les descriptions des paysages et de l'Ile d'Oléron sont riches, l'intrigue est difficile à suivre. Ces allers-retours dans le passé sont très déroutants et j'avoue, m'y être souvent perdue. Je n'ai pas été happée par ce roman, et souvent, mon esprit a vagabondé pendant la lecture.
 
Je n'ai pas lu le roman précédent de Mélanie Guyard, qui a rencontré un grand succès. L'autrice a une jolie plume, et saisit avec justesse les émotions, que ce soit celles d'une épouse qui fait son deuil, ou d'un adolescent qui quitte brusquement le monde de l'enfance. Elle donne envie de découvrir l'Ile d'Oléron et d'y écouter la pluie tomber.
 
Même si je n'ai pas été séduite par L'enfant des Tempêtes, je pense que ce roman rencontrera son public. le twist final est bien amené et donne (enfin) du (un) sens au roman. Cette tempête qui grandit tout au long du roman pour éclater à la fin est aussi la métaphore de la vie intérieure de Mathieu, terrassée par un ouragan. Je remercie Babelio et les Editions du Seuil pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Sur l'île d'Oléron, Mathieu est de passage dans la demeure familiale. Ce jeune homme se remémore son histoire familiale. Celle du garçon qu'il était, à l'aube de l'adolescence et qui apprend la mort de son père. Celle de celui qui va tenter d'échapper à l'ambiance pesante en fréquentant Corentin, un garçon de son âge qui visiblement n'a peur de personne, de rien et le fait sortir de sa zone de confort.
Je suis assez dubitative après avoir terminé ce roman.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur qui restitue de façon juste la nature d'un bord de mer, les tourments du garçon liés à son âge et au drame qui frappe sa famille. Les descriptions sont belles, riches. Mélanie Guyard sait également nous tenir en haleine. Tout au long du roman elle installe de façon subtile un malaise qui émane tantôt de la relation entre Mathieu et Corentin, tantôt lors de la survenue de certains faits suspects. En effet, ce Corentin ne me semble pas être une bonne fréquentation pour Mathieu et j' attends d'un moment à un autre qu'un drame survienne.
Puis la fin se rapproche et une fois arrivée au terme du roman, me voilà parcourue d'une incompréhension. Celle de la fin que je doute avoir comprise. L'auteur n'est-elle pas assez claire dans ses propos ou manqué-je de subtilité ? Je suis donc allée lire d'autres critiques pour avoir une explication sur cette fin. Lorsque certains ont évoqué "'un twist final", j'ai réalisé que j'avais finalement bien cerné ce qu'elle avait évoqué à demi-mots. Mais voilà, non seulement cette révélation ne me semble pas suffisamment compréhensible mais surtout elle créé bien plus d'interrogations sur l'histoire qu'elle n'apporte d'explication franche.
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Un jeune garçon et sa mère dans une voiture. Ils roulent dans le froid de décembre. A l'approche des fêtes de Noël, ils fuient leur famille après le décès brutal du père. Une mort inexpliquée, injuste, incompréhensible, que chacun tente de gérer à sa façon. Ils vont se réfugier dans leur maison d'été, sur l'île d'Oléron, sans savoir qu'une tempête va bientôt se déchainer…
Mathieu, douze ans, le narrateur de l'histoire, fait semblant d'aller bien, il est suivi par un psy, ne mange presque plus, ne communique presque plus avec sa mère et ressasse indéfiniment la mort de son père. Et si c'était de sa faute?
Un peu livré à lui-même, il fuit la maison et la peine de sa mère pour errer sur la plage, près des blockhaus. C'est là qu'il fait la rencontre fatale, celle de Corentin, un p'tit gars de son âge, fantasque, risque-tout, qui va d'abord lui rendre le sourire avant de le pousser à faire des expériences de plus en plus dangereuses…
Mélanie Guyard suit Mathieu sur deux temporalités, alternant le passé et le présent, l'enfant étant devenu médecin et retournant sur l'île le temps d'un week-end.
Roman sur le deuil et la reconstruction, « L'enfant des tempêtes" est bâti comme un thriller psychologique. Comme si Mathieu enquêtait sur la mort de son père puis sur cet énigmatique Corentin. Dès les premières pages, on a aimé la façon dont l'autrice qu'on découvrait à cette occasion décrivait la puissance sauvage de la nature. Oléron, hors saison, authentique, débarrassée de ses touristes, offre un cadre idéal à la nostalgie, la mélancolie et la noirceur qui enveloppent le roman. Puis l'angoisse monte au fil des pages et on a particulièrement apprécié comment la romancière retranscrivait les émotions du jeune Mathieu, ses blessures, son incompréhension, sa brutalité aussi. le tout, avec justesse, sans chercher à le faire parler façon « djeuns ». C'est finement bien observé et on l'avoue, on n'avait pas du tout vu venir la révélation finale du roman. Petit bémol, on a regretté une certaine lenteur de l'intrigue.

Merci à Babelio, Masse Critique et aux éditions Seuil pour nous avoir permis de découvrir ce roman en avant-première
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
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J'ai beaucoup aimé les âmes silencieuses, et du coup j'ai été ravie quand Babelio m'a proposé de recevoir le nouveau roman de l'auteure.

L'histoire se passe à l'île d'Oleron. Mathieu, 23 ans, interne en médecine à Paris, décide sur un coup de tête de partir passer ses jours de repos dans une maison familiale où il ne s'est pas rendu depuis 12 ans. C'était en décembre 1999. Son père venait de mourir et sa mère n'avait pas la force de faire face à la famille pendant les fêtes de Noël, elle avait donc amené son fils dans cette maison de l'île. L'intrigue progresse en parallèle entre les deux époques. Mathieu revient sur ses souvenirs, sa rencontre avec un jeune garçon, la douleur de sa mère, la tempête qui va ravager l'île.

Les personnages ont une histoire et un caractère qui aurait pu provoquer chez moi de l'empathie, mais malgré cela je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'histoire et a ressentir de la sympathie pour les personnages. Pourtant les descriptions de l'île et le climat qui devient de plus en plus anxiogène au fil de la lecture sont très bien rendus. Alors je ne sais pas, j'ai trouvé que l'intrigue mettait du temps à se mettre en place, que l'histoire se perdait un peu pour un final que j'avais vu venir.

Il m'a fallu une scène forte, celle du chien, pour repartir avec enthousiasme dans l'histoire. Mais cette scène arrive dans la dernière partie du livre. Mon avis est donc assez mitigé.

Je remercie malgré tout Babelio et Les Éditions du Seuil pour cette découverte.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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C'est un récit sur l'enfance. L'enfance brisée de Mathieu qui se retrouve seul avec sa mère qui décide de quitter l'ancien monde où le mari / le père était encore vivant. C'était en 1999, Mathieu avait douze ans. En 2011, adulte, il prend la route sur un coup de tête pour revoir le lieu de ce juste-après douloureux, revivre ce moment de deuil, mais aussi la naissance d'un amitié avec Corentin, qui l'entraînera dans des jeux initiatiques. Des paysages et une ambiance bucolique sur l'île d'Oléron, et une enfance tourmentée à l'image de la tempête qui sévira sur l'île. le récit contient malheureusement certaines longueurs et le rend plombant. Je n'ai pas été touchée par ce roman, dont le résumé m'avait pourtant séduite.

Merci à Babelio et son opération Masse Critique Privilégiée qui m'a permis de découvrir ce roman.
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Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée. Je remercie BABELIO et les Éditions du SEUIL.

La destruction d'un blockhaus dans l'Île d'Oléron décide Mathieu à retourner dans la maison de famille, pour la première fois depuis une douzaine d'années et un Noël passé avec sa mère dans cet endroit où ils s'étaient réfugiés alors pour fuir un événement dramatique.

Le récit alterne à chaque chapitre présent et passé, à travers les impressions du personnage principal qui redécouvre les lieux, et ses souvenirs de ce qui s'est passé à l'époque. Alors que la tempête « Martin » approchait, Mathieu rencontrait un îlien âgé de douze ans comme lui, qui l'entraînait dans une suite d'expériences existentielles, sous forme de rites initiatiques, destinées à le sortir d'un quotidien morose et l'éloigner d'une mère dépressive. Mais rouvrir les portes du passé peut réserver des surprises, c'est du moins ce que l'on peut raisonnablement penser au bout de quelques pages.

La lecture est agréable en raison d'une belle écriture, et j'ai apprécié de suivre les pérégrinations des deux jeunes garçons sur cette île qui offre aux deux aventuriers en herbe des possibilités de jeu inespérées.

En revanche, j'avoue ne pas avoir été vraiment convaincu par une histoire qui, après avoir démarré assez laborieusement mais laissé entrevoir de belles promesses, semble se perdre peu à peu pour déboucher sur un final qui a quelque peu déçu mes attentes.
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