Une trouvaille récente dans une boîte à livres... qui aurait mieux fait d'y rester ! Les deux meurtres mentionnés en quatrième de couverture n'arrivent qu'à la 120è page alors que le roman n'en compte que 181.
Avant l'action principale, l'auteur nous sert les petites vies minables d'une galerie de personnages. Tous ont leurs petits secrets, ce qui est censé réveiller en nous notre âme d'enquêteur/enquêtrice : qui pourrait bien être le/la/les coupable(s) ?
Le problème, c'est que
Daniel Guénand n'a pas du tout su les rendre attachants ou tout du moins éveiller ne serait-ce qu'un peu l'intérêt des lecteurs les concernant. Cela ne m'a donc pas du tout donné envie de jouer les Miss Marple pour tenter de débusquer le(s) coupable(s).
La résolution se fait à la va-vite. Vite fait... mal fait.
En somme, un roman qui sera bien vite oublié... mais bon, j'avais besoin d'une lecture rapide pour finir l'année, ce roman aura au moins eu le mérite d'avoir ce rôle-là. Au suivant !