On peut la classifier dans les « feel good » ou je ne sais quoi, en tout cas, j'aime les romans de
Virginie Grimaldi (sauf ses titres à rallonge dont je ne me souviens jamais).
Oui je revendique le fait d'être en empathie avec ses femmes, d'avoir la larme à l'oeil et également d'éclater de rire. Ses livres me sont une jouvence et pourtant, elle ne traite pas que des sujets faciles ;
Là, nous sommes aux prises avec la dure réalité de mettre un enfant au monde, prématuré et c'est ce que va vivre Lili et son mari. Ne vivre que pour savoir qu'enfin, son bébé respire sans appareil, arrive à déglutir etc… Ce roman est aussi un hommage flamboyant au personnel soignant, ce dévouement sans pareil et les manques de moyens humains et pratiques.
Et puis c'est aussi Elise, 50 ans qui se retrouve seule après un divorce mais surtout le départ de ses enfants Charline et Thomas ;Que j'ai ri avec les textos envoyés ! je m'y suis tellement reconnue ! Et puis le chien Edouard, les copines, les rencontres, la danse qui fait si mal au corps et qui réjouit. Tout y est.
Évidemment, tout se finit bien. Et alors ? la vie n'est pas non plus que du Noir, elle est semée d'embuches et Virginie en parle bien, mais elle peut aussi avoir beaucoup de moment doux… que l'on a très envie de voir durer.