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3,81

sur 1220 notes
" La Terre des Morts " ce roman j'en ressors complètement bluffé.


Ah c'est sur il est glauque à souhait très hard dans certaines scènes , il faut avoir le coeur accroché pour certains passages .

Mais une fois commencer je n'ai pas réussi à le lâcher, l'histoire et complètement folle et rocambolesque, tu suis le commandant Corso sur une série de meurtres de strip-teaseuses .
Série de meurtres très glauques et j'ai eu par moments eut envie de fermer le livre .

Mais non j'ai continué à suivre le commandant Corso, qui n'aime pas la nuit, qui se bat pour la garde de son fils dans un divorce où il va y laisser sa peau avec son ex-femme Émilia .

Un homme à la fois perdu , qui aime le mal, bref il a beaucoup de défaut .

Mais là il est confronté à une enquête dans le milieu du porno côté "SM", une enquête franchement pas reluisante, une enquête dont le principal coupable va lui donner beaucoup de fil à retordre .

Entre deux ça va être le jeu du chat et le souris dont eux seuls sont là pour mener, une traque noire dans le monde de la perversité humaine .

Ici dans ce roman j'ai été baladé de fausse vérité en fausses preuves, l'auteur m'a littéralement baladé, je n'ai rien vu venir .

J'ai eu beau essayer de faire tous les scénarios de dénouement final, rien nada, le dénouement final m'a piégé .

C'est un nouveau roman complètement dingue, l'écriture et soigné, j'ai en aucun cas été perdue .

Son nouveau roman envoie du lourd, du très lourd .



Il m'a emmené aux confins du mal avec toutes ses perversités obscure .

Il est excellent ^^ .


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Quel bouquin incroyable. 555 pages de pur suspense, distillée par Jean-Christophe Grangé avec un talent extraordinaire. Je ne compte même plus le nombre de rebondissements avant d'arriver à la conclusion, magnifique. Un grand maître.
J'ai aimé cette plongée dans les enfers.
Je ne sais pas si Corso, le héros, s'illustre dans d'autres ouvrages, mais je vais chercher.
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Voilà un excellent polar, bien construit, bien écrit, avec un suspense tendu comme un fil (de rasoir). Grangé possède à fond le genre thriller (horreur et rebondissements garantis) tout en conservant une écriture souvent proche des romans noirs américains. En plus, il écrit bien. Son héros (Corso) est un flic borderline, ancien délinquant, ancien drogué, sauvé par une cheffe de la PJ qui l'a pris sous son aile. Il est devenu l'un des meilleurs flics du 36, tout en conservant ses réflexes de malfrat.

Bien sûr, comme dans tous ces types de romans le désir (ou l'obligation ?) de surprendre le lecteur finit par créer une histoire assez abracadabrantesque, incroyablement tortueuse, mais elle donne néanmoins l'illusion de tenir la route, ce qui devient de moins en moins le cas à mesure que la production de thrillers enfle sur les rayons des librairies. L'illusion seulement, mais quand on lit un thriller, on sait bien que « c'est pour du faux », comme disent les enfants.

J'aurais bien mis 5 étoiles, si je n'avais pas été agacé d'abord, puis assez dégouté ensuite, par l'idéologie réactionnaire de l'auteur. A croire qu'il a sa carte au syndicat Alliance de la police, syndicat très très à droite comme on sait (pour ne pas en dire plus). Cette idéologie, distillée continuellement au cours des pages, est celle d'une haine sourde contre tout ce que ce flic nomme écolos, gauchistes (ou ultra-gauchistes parfois…), intellos, syndicalistes (de gauche cette fois…), avec des attaques régulières contre ceux, magistrats et avocats surtout (la Justice est particulièrement visée), qui sont laxistes, cléments, défendent des criminels indéfendables (même le droit de la défense est critiqué) et finissent par les remettre en liberté, alors que seuls les flics savent ce qu'il faut faire avec ces gens-là.

Pour un peu, on imagine bien notre Grangé aller à la fameuse manif des policiers sous les fenêtres de l'Assemblée nationale en mai 21 pour crier avec eux « le problème de la police, c'est la justice ». Et d'exiger que la police est un droit de regard sur les jugements rendus par la Justice.

Grangé doit se rendre compte que son idéologie de droite extrême perce un peu trop à la surface, car il tient à nous préciser de manière détournée qu'il ne vote pas RN. Pour cela, il évoque l'évolution de la fameuse cheffe qui a sauvé Corso, laquelle, dégoutée par tant de chienlit gauchisante, est pour la peine de mort et vote désormais RN, ce que Corso désavoue (en l'excusant presque d'ailleurs…). Mais comme cette fameuse cheffe est un personnage positif, cette mise au point de notre très droitier auteur est plus qu'ambigüe.

Il faudrait aussi signaler à notre Grangé que la guerre est finie et qu'on doit abandonner les anciennes caricatures des Allemands. Un petit extrait (p. 441) : « Claudia Muller hocha la tête. A mieux la regarder, elle avait des traits un peu durs, à l'allemande. Il avait lu quelque part qu'elle était d'origine autrichienne ». A l'allemande... ou à l'autrichienne... Bon, c'est vrai que tous ces Allemands ou Autrichiens, c'est un peu la même chose…

Bref, pour conclure, un excellent auteur de thriller dont je vais lire un autre roman, mais avec qui je ne passerai pas mes vacances.

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Le commandant Stéphane Corso vient de se récupérer une enquête où ses collègues sont au point mort.
Le voilà donc appelé sur un meurtre :
Une strip-teaseuse.
Retrouvée nue. Ligotée avec ses sous-vêtements et défigurée.
[ l'expression Nature morte prend tour son sens ici.]
Qui ? Pourquoi ?

Pour lui qui pensait boucler l'affaire en 2-2, l'enquête va s'avérer beaucoup plus complexe qu'elle n'en a l'air.
L'assassin est vite identifié ... Mais insaisissable !
Un exentrique.
Ex prédateur sexuel.
Ex taulard.
Devenu peintre. Fan de GOYA (Le peintre. Pas la chanteuse, Minou) et tendance chez les bobos de Paris.
J'ai nommé : Philippe Sobieski.

Pour l'ambiance :
des Strip-teaseuse [zigouillées]
Du SM.
Du Porno Hard.
Ne pars pas de suite Minou. C'est juste pour le début. Ca se calme ensuite.
Du Shibari (art japonais de nouer les cordes)
Bref du glauque. du sombre. Underground.
Des meurtres ritualisés [Miam♡]
>>> de l'art.

J'avais peur d'étre déçue avec la couverture : "Trop" vendeur.
j'avais lu quelques avis négatifs sur le net. Gné.
Alors j'y suis allée sur la pointe des pieds. Méfiance.
Mais .... j'ai adoré ce bouquin.
15 jours pour le lire. Pas trop le temps.
Et pourtant ... cela n'a pas coupé le suspense !
WooO. Jai eu le frisson. Me suis faite balader.
Tout ce que j'aime. 😏

Attachées seront les victimes.
Noué sera ton estomac.
Pendu, tu le seras à cette histoire.
Un vrai sac de noeuds Shibari ici.
Et tu verras : juste à tirer LA corde à la fin pour tout libérer !

Grangé a fait un gros travail de recherches.
J'ai aimé que se soit sur le monde de l'art et sur le côté sombre de GOYA.
- envie d'aller voir de plus près ces Pinturas negras. 😱♥🎨 -

Ok. Certaines longueurs dans la 3 ème partie.
Ok. Un personnage principal un peu trop flicaille-ripou-border-line-qui-sait-tout-faire-ou-presque.
Ok. Quelques trucs un peu trop tirés par les cheveux (normal c'est du SM Ahah) Mais vite oubliés avec la fin.

Ce n'est pas le meilleur Grangé, mais il n 'est pas mal.
Pas mal du tout même !

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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J'ai bien aimé ce monde de la nuit, des déviances... et de la folie meurtrière.
le roman est bien écrit, avec parfois un humour sous-jacent, et l'action est sans arrêt relancée.

Vraiment un bon polar, pour moi. Grangé encore une fois ne m'a pas déçu !
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La première partie de ce livre m'a semblé plutôt classique : meurtres violents, flic torturé…le tout dans le milieu du SM, porno…ok, dualité exacerbée avec le principal suspect ok… jusque là rien de nouveau…J'étais un peu déçue, je me suis dit » non ça peut pas être juste ça ? »

L'intérêt majeur de ce livre commence pour moi avec sa deuxième partie où là oui on est enfin dans le doute, dans les interrogations et dans l'originalité !!…ouf j'ai eu peur !

On quitte le milieu SM/porno pour celui de l'art, de la peinture.J'aime beaucoup les descriptions de certains tableaux qui sont liés à merveille avec la perversion de Sobieski.

Ce livre c'est du GRANGÉ : noir, sombre, violent…le tout sans ménagement !! C'est pas celui que j'ai préféré , mais c'est un très bon thriller, certains vous diront un peu tiré par les cheveux avec quelques invraisemblances…oui il y en a, mais ça ne m'a pas particulièrement dérangé . Les chapitres sont courts et incisifs , il se lit vraiemnt très rapidement malgré ses 560 pages.

BREF … comme d'habitude, je vais essayer de ne pas trop en dire pour ne pas vous gâcher la découverte de l'histoire, ne vous fier pas à la première partie, finalement elle est là pour poser un cadre, un décor, les personnages…l'histoire va au delà de ça
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Inconditionnelle de Jean Christophe Grangé depuis très longtemps, je me suis bien sur précipitée sur son dernier roman, d'autant que la couverture est très intrigante.
Je ne m'attendais pas forcement à cette plongée dans le milieu SM et à toutes ces descriptions de pratiques dont je n'aurais même pas pu soupçonner l'existence avant cette lecture.
Le commandant Corso est chargé de l'enquête sur les meurtres de stripteaseuses à Paris. S'il pense être en présence d'une enquête banale il va vite déchanter car c'est dans un univers de violence et de sexe qu'il va basculer.
Un suspect est arrêté et bientôt les preuves s'accumulent contre lui.
Sobieski, ex taulard devenu peintre à la mode et adepte de SM, est donc incarcéré.
Bientôt son procès aura lieu et Corso espère le voir retourner en prison. Mais Sobieski a choisi une avocate redoutable... Claudia Muller qui va tout faire pour l'innocenter mais est-elle vraiment ce qu'elle semble être?

C'est un univers glauque, noir et violent qui nous saute au visage. Ça sent la douleur, la violence et la manipulation. C'est parfois difficile à lire tellement c'est violent et tellement les images qui s'impriment dans notre mémoire sont terrifiantes et terribles... mais en même temps c'est du Grangé et on sait à quoi s'attendre en entamant ses romans.
J'ai aimé la manière dont l'auteur nous embarque là où il le veut, comment il nous manipule et nous donne le sentiment qu'on va découvrir la fin alors qu'au final on est totalement bluffé par l'épilogue.

C'est du très bon Grangé... alors foncez si vous aimez cet auteur qu'on ne peut comparer à aucun autre.

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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J'avais détesté son diptyque sur la famille Morvan et son homme clou invraisemblable, c'était excessif en tout, de la famille dont tous les membres étaient siphonnés, des quatre pingouins qui nous rejouaient Fort Chabrol pour rien parce qu'ils étaient innocents ces cons, des suspects à la pelle, de la peinture du Congo où l'on mangeait tranquillement, sur la tarmac de l'aéroport, des brochettes de viande humaine. Merci bien. C'était violent, caricatural et sans nuances, les rebondissements trop nombreux qui ne tenaient pas la route, des questions qui restaient sans réponses et des décisions prises en dépit du bon sens. Et j'avais ironiquement conclu que je préférais amplement faire partie de la famille des Atrides ou des Labdacides que de celle des Morvans. Mais apparemment, Jean-Christophe Grangé n'avait pas fini d'explorer le thème de la famille et de l'hérédité.

Cette fois-ci, nous sommes en compagnie du commandant Corso. Et comme ce ne sont ni l'originalité ni le renouveau qui marquent l'oeuvre de Grangé depuis quelques années, devinez quoi ? C'est un flic borderline, autant voyou que policier, enfant de la DDASS, ancien toxico qui a assassiné dans son adolescence son proxénète, un peu porté sur la violence gratuite (parce qu'on n'interroge pas les gens -même suspects- en leur mettant un flingue sur la tempe), à la vie personnelle chaotique, affublé d'une ex-femme adepte du SM, lui-même ayant un gros problème niveau fesse, éprouvant la nécessité de souiller la femme par l'acte sexuel parce que Monsieur n'a pas connu sa maman, touça touça. Mais il est quand même catho et quand il tue des gens, il va à l'église pour chercher le pardon. Bref, un gars sain.

Aparté : étant donné que tous les flics de Grangé ont des problèmes équivalents dans ses bouquins, et que tous ses flics travaillent au 36, je n'ai aucune envie, mais alors aucune, de mettre un jour un pied dans ce repaire de tarés.

Notre bon commandant Corso se voit confier une affaire compliquée parce que c'est le-meilleur-flic-de-la-brigade-criminelle-et-qu'il-est-vraiment-très-fort : on a retrouvé une strip-teaseuse mutilée et accrochée par des liens noués selon la technique du shibari. Raffiné, le tueur s'est assuré que sa victime s'étouffe elle-même en se contorsionnant sous la douleur de la mutilation. Et il lui a enfoncé une pierre dans la bouche parce que…parce qu'il est pervers, y a pas d'autres explications possibles ! Très vite, un second cadavre fait son apparition, mettant la brigade sur les nerfs.

L'enquête s'oriente alors vers l'univers du SM et de ses pratiques extrêmes. L'auteur nous offre un catalogue de « déviances » sexuelles, genre catalogue Ikea, beaucoup de choix, peu de qualité. On retrouvera donc pèle-mêle glory-hole, chevillage, aiguilles dans le vagin, bougie allumée dans le vagin, tessons de bouteille toujours dans le vagin, triple pénétrations encore et toujours dans le vagin, et même nécrophilie. Cependant, cette débauche de pratiques extrêmes n'est qu'un écran de fumée : ça n'a absolument rien à voir avec l'intrigue et son dénouement, elle sert seulement à dresser pour pas cher une atmosphère glauque et malsaine dans le milieu interlope de la nuit. Cette encyclopédie du hardeur n'est qu'une longue liste sans saveurs, et on frôle l'ennui et l'agacement : tous les personnages que l'on va croiser s'adonnent à ces pratiques. Et le commandant Corso de se dire que « olalala toutes ses déviances et cette perversion, on vit vraiment dans une société bourgeoise en décadence, on-a-tous-quelque-chose-de-sale-à-cacher-derrière-nos-apparences-proprettes ». Ça me fait bien rire, sa femme étant elle-même masochiste, monsieur a bien dû avoir quelques pratiques sadiques pour la satisfaire. Hypocrisie quand tu nous tiens….

On découvre que les sévices infligés aux victimes sont inspirés par une série de portraits de Goya, les pinturas rojas (qui n'existent pas et sont vaguement inspirées par les thèmes des pinturas negras). Mais à part ça, l'enquête piétine. Jusqu'à ce qu'un ancien flic du Juras vienne apporter une piste fraîche : il leur suggère de s'intéresser à Philippe Sobieski, qu'il avait mis en taule à la fin des années 80 pour avoir massacré et étranglé une jeune fille avec ses propres sous-vêtements pendant un cambriolage. Qui plus est, les gendarmes l'ont toujours soupçonné d'être un routard du crime, multipliant viols et cambriolages sur son passage mais sans jamais pouvoir en apporter la preuve formelle. Et ce Sobieski s'est trouvé en prison une âme de peintre et est aujourd'hui reconnu dans le milieu artistique contemporain, il doit donc forcément connaître Goya. Bien que Corso se dise qu'il y a un océan qui sépare ce meurtre improvisé et désorganisé et les deux affaires actuelles qui exigeaient de la préparation et de l'organisation, il ne fait pas la fine bouche et se dit que oui, pourquoi pas aller voir ce Sobieski parce que meurtrier un jour, meurtrier toujours (je rappelle ici que Corso est catho, normalement, il est censé croire en la rédemption de chacun, passons).

Ce Philippe Sobieski est un sale con avec une sale tronche, qui joue la provocation facile (et complètement ridicule soit dit en passant) et adore attirer l'attention avec ses costards blancs et son borsalino, genre gangster des années 30. Et un satyre avec ça, qui aime la baise extrême avec de multiples partenaires. Et en plus, il a des photos des peintures de Goya dans son atelier. C'est lui, forcément, se dit notre flic super malin. Se joue alors la célèbre et affligeante confrontation entre flic et voyou, les deux étant bien décidés à faire tomber l'autre, déployant des trésors d'intelligence (ironie), de sales combines et de coups bas, en bon crétin qu'ils sont. [...]
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Personnellement, j'adore les romans dans lesquels je m'attache de suite à la personne qui va enquêter. Corso, c'est le genre de gars brisé par la vie, qui tente de concilier sa vie perso qui part en vrille avec sa vie professionnelle. Un mélange de combattivité et de mélancolie. C'est un homme fort, mais qui a aussi sa part de vulnérabilité. Un réel plaisir d'évoluer à-travers les pages à ses côtés. On lui fait confiance, ce qui dans l'intrigue va nous dérouter plusieurs fois. Est-ce qu'il a raison ou est-ce qu'il se trompe ? Ce face à face Sobieski/Corso est éprouvant pour les nerfs, puisqu'on ne sait qu'à la toute fin qui détient la vérité ! Un adversaire de taille, pervers, calculateur et manipulateur. Un diable sur terre. le dénouement est un chouia alambiqué, mais ça fait partie du jeu pour pouvoir créer une surprise digne de ce nom. Un excellent roman, que je recommande vivement à tous les amateurs du genre. Descente en enfer validée !
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Je viens de terminer la lecture de "La Terre des Morts" de JC Grangé.

Le roman se laisse lire, mais il n'évite aucun cliché, malheureusement. L'intrigue en elle-même est intéressante, y compris le coup de théâtre final, mais... J'avoue avoir de plus en plus de mal avec cette quête perpétuelle du "Mal absolu" de l'auteur, y compris quand elle va se nicher dans des trucs anecdotiques du roman (car ici, le SM n'est qu'anecdotique, que je soupçonne qu'il ne soit là que parce que c'est "tendance" et "vendeur") qui se retrouvent caricaturés à la limite du crédible.

Et puis, encore et toujours (il y avait déjà cela dans "Le Serment des Limbes") ce "Besançon dans le Jura" ! Non Besançon n'est pas dans le département du Jura, même pas dans le massif. Tout au plus au pied des contreforts. C'est un point de détail me direz-vous, mais un erreur aussi grossière de la part d'un grand reporter, je suis désolée mais ça ne passe pas.

Bon ok on a compris, le vice et la luxure sont LE MAL ! lol Sauf qu'ici, ce qui est le Mal ce n'est pas ça, mais la violence et l'obsession de possession, au sens primaire : le viol. Eh oui, le viol n'est jamais une histoire de sexe, mais de pouvoir sur l'autre. Bref, ça se laisse lire mais je suis déçue. Je n'ai pas retrouvé la puissance des deux précédents, Lontano et Congo Requiem.
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