Rarement une intrigue aussi insipide n'aura été détaillée par tant de paragraphes de contemplations descriptives qui font passer
Zola pour un piètre rédacteur de roman de gare.
C'est long, usant, et si l'on peut s'émerveiller sur la construction de la phrase parfaite, si l'on est un théoricien du subjectif, du sur-réalisme, un afficionado de la clique à Breton, on y trouvera un intérêt certain.
Ce livre est un hymne à l'étude universitaire et pour le plaisir on repassera.
Mais justement le terme de plaisir dans la littérature ne détient il pas la prédominance lorsque l'on ouvre un livre?
De circonvolutions en circonvolutions Gracq par son élitisme verbial nous fait oublier le plaisir pour l'analyse sur un thème dont le fond n'est que peu passionnant.
Un de mes pire moment de littérature.
Signé, un libraire.