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4,19

sur 993 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  

Rarement une intrigue aussi insipide n'aura été détaillée par tant de paragraphes de contemplations descriptives qui font passer Zola pour un piètre rédacteur de roman de gare.
C'est long, usant, et si l'on peut s'émerveiller sur la construction de la phrase parfaite, si l'on est un théoricien du subjectif, du sur-réalisme, un afficionado de la clique à Breton, on y trouvera un intérêt certain.
Ce livre est un hymne à l'étude universitaire et pour le plaisir on repassera.
Mais justement le terme de plaisir dans la littérature ne détient il pas la prédominance lorsque l'on ouvre un livre?
De circonvolutions en circonvolutions Gracq par son élitisme verbial nous fait oublier le plaisir pour l'analyse sur un thème dont le fond n'est que peu passionnant.

Un de mes pire moment de littérature.

Signé, un libraire.
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J'abandonne ce livre magnifique, mais momentanément.
Je ne suis pas dans l'état psychologique nécessaire pour l'apprécier à sa juste valeur.
Je le reprendrai plus tard, lorsque je serai prête...
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Alors j'annonce la couleur d'emblée : ce fut laborieux. Oui, j'ai peiné à avancer dans cette lecture, vraiment, ce rivage semblait s'éloigner davantage à chaque page, à chaque ligne, à chaque mot quasiment ! Je me suis rapidement sentie paumée comme Robinson sur son île sans trop savoir ce que je faisais avec ce bouquin entre les mains… Bref, je ne partage pas les nombreux avis élogieux que j'ai pu lire et au risque d'en voir certains pousser de hauts cris, je vais carrément dire que je me suis fais royalement chier en lisant. Ouais ! C'est dommage parce que je partais sans a priori, je n'ai pas peur des « livres où il ne se passe rien », au contraire. Au début, je lui trouvé un air de famille avec le Désert des Tartares de Dino Buzzati (que j'avais aimé) : un royaume indéterminé où, dans un vieux fort militaire isolé au milieu de nulle part des hommes protègent une frontière floue d'une menace qui l'est encore davantage… Mais la ressemblance s'arrête là. Parce qu'ici, l'écriture trop sophistiquée, trop travaillée, vient nuire à la sobriété qui, selon moi, s'associe élégamment avec ce type de propos. le lecteur se noie dans ces phrases à rallonge, peut-être pleines de poésie, mais on se concentre tellement sur le fait de garder le fil qu'on passe à côté. C'est ce qui m'est arrivé en tout cas. Dommage. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour cette lecture ? On ne le saura jamais car je ne compte pas retenter l'expérience…
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Beaucoup d'emprunts au Désert des Tartares, et un style à la fois lourd et fumeux. Next.
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